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Jan Mar |
Besoins exprimés... et demandes en attente
Une question soulevée lors de la rencontre d'hier soir... Comment se fait-il que dans un quartier 'pauvre' il n'y ait pas de liste d'attente pour les services de support aux familles ayant des enfants avec déficience intellectuelle ou physique ?
Mon hypothèse est que cela tient à la différence culturelle entre les 'pauvres' et les professionnels du réseau... ou dit autrement, que cela fait parti de la 'culture de la pauvreté' que de ne pas demander d'aide (ou d'en demander le moins paussible)...
Naturellement cette affirmation contredit l'image répandue des 'pauvres dépendants' des services publics et des programmes d'aide... une conception largemement répendue à la faveur de la lutte au déficit des années 80-90.
Ce qui s'ajoute à une propension des professionnels et administrateurs du réseau de service à ne répondre qu'aux demandes exprimées: on ne va pas courrir (ou forcer) les demandes non-exprimées alors qu'on a peine à répondre à celles qui s'expriment... !
Ce qui ne m'empêche pas de penser que nous devrions creuser cette aberration où les plus pauvres (qui ne sont pas moins affectés, ce me semble, par les problèmes de déficience intelledctuelles ou physique) sont pénalisés parce qu'ils demandent moins...
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