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  Jeudi le 9 janvier, 2003
De la surinformation au savoir

Y'a des moments où la quantité des nouvelles et de l'information disponibles peut aparaître assommante. Le surcroit d'information (information overload) constitue même un sous ensemble du répertoire Knowledge Management sur le Web directory de Google ! Il y a de quoi fouiller là...

Plusieurs des textes de ce répertoire datent de plus de 5 ans... du début du boum de l'internet. On y parle allègrement des agents intelligents qui devaient s'instruire graduellement de nos manières et nos choix afin de nous aider à trouver, filtrer l'information pertinente...

Les seuls agents intelligents que je reconnaisse, ce sont les humains ! Les agents intelligents ne sont jamais arrivés... Les machines ont poursuivi leur montée en puissance et vitesse de traitement mais c'est en reconnaissant aux humains l'intelligence du jugement que Google s'est taillé la part du lion parmi les moteurs de recherche et référenceurs. C'est parce qu'il a tenu compte dans ses algorythmes des références faites par les humains d'un site à l'autre qu'il a mis de l'ordre (un peu) dans le capharnaum ou plutôt qu'il a rendu des réponses signifiantes et plus satisfaisantes aux questions qu'on lui posait.

Depuis 1994-95, la somme de l'information disponible ne s'est pas amenuisée... et elle n'est pas nécessairement devenue de meilleur qualité ! Comment se fait-il que nous n'ayons pas été totalement submergés, dégoûtés ? Sans doute devient-on plus résistant au bruit de l'information impertinente. Comme on devient sourd en étant soumis trop longtemps à des niveaux sonores élevés ?

Grâce à une architecture de cybercarnets tenus par des humains, de simples et immensément complexes humains, outillés de logiciels collaboratifs et de bases de données performantes et ouvertes... nous atteignons une capacité de beaucoup supérieure d'extraire du sens du chaos. Un moyen de combattre le surcroit d'information par la collaboration intelligente.

11:01:24 PM     

PingBack, un pas de plus

D'un commentaire, Sylvain me mettait sur la piste d'un script développé par Simon Fell permettant d'introduire le système de Pingback (ou trackback, que je présume être la même chose) dans mon logiciel Radio.

Donc si j'ai bien compris, en lisant cette page vers laquelle pointait Simon :

J'écris un billet G1 intéressant ;-) qui est repris par un carnetiste - disons Sylvain - qui le commente (et ou le cite) en S1 et fait un lien vers G1, si Sylvain a un système de Pinback d'incorporé, il devrait automatiquement venir inscrire chez moi l'adresse hypertexte de son billet dans l'endroit approprié (habituellement une page web accessible par un lien appelé Trackback, pour les logiciels de type Movable Type et placé à côté du lien vers les commentaires). Ce qui permet à un lecteur de l'article G1 de voir immédiatement non seulement les commentaires suscités par un textes mais aussi les reprises et citations qui sont, dans le monde des carnets, la première forme de commentaire.

Est-ce bien ça ? Seulement ? Alors pourquoi Winer a-t-il "peur" de ce système (référence de Michel) ? Oui, oui : pour la même raison qu'il a enlevé les commentaires de son blog. Il s'est fait beaucoup d'"ennemis" avec son style à l'emporte-pièce, des gens qui prenaient sans doute un malin plaisir de le contredire sur sa propre page... à le brûler de quelques flam(m)es... Autrement dit c'est un système pour les gens qui discutent "posément". "By design it seems to assume that everyone plays fair." dixit Dave.

En espérant que ça n'enlève pas toute la polémique des échanges !

Mais attendez... le script de Fell permet d'aviser ceux qui ont un système de Pingback, d'envoyer des 'ping'. Ce n'est pas un système pour retracer les citations de mes articles ?! :-(

En tout cas cela devrait me permettre de vérifier l'implantation de Pingback sur les carnets MT du RQIIAC.

5:30:16 PM     

Un nouveau seuil de pauvreté

Non pas pour remplacer l'actuel "seuil de faibles revenus" mais pour le complémenter, Statistique Canada s'apprête à adopter une nouvelle mesure de la pauvreté basée sur le panier de biens et services  (market-basket). Suivant Le Globe and Mail d'aujourd'hui, l'organisme fédéral serait tout prêt de dévoiler ce nouvel outil de mesure de la pauvreté. Mesure absolue plutôt que relative comme les autres mesures déjà utilisées qui réfèrent à un écart par rapport à la moyenne (soit des revenus soit des dépenses pour les biens de bases).

Premier commentaire : l'achat d'une Cavalier usagée de 5 ans fait partie du panier de base des familles en milieu rural, mais pas le cable... [Gilles en vrac...]

9:06:44 AM     

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