mise à jour: 8/11/09; 20:19:58.
LE BOULCH à oreille de la Presse
        

dimanche 8 novembre 2009


Fédération des Travailleurs des Industries du Livre, du Papier
et de la Communication CGT
263, rue de Paris - case 426 - 93514 MONTREUIL CEDEX -
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Le Temps des Cerises ou celui des pruneaux

Avec son catalogue affiché et les intentions premières de la maison, on pouvait s’attendre de la part du Temps des Cerises à des rapports sociaux exemplaires. Pour mémoire cette maison d’édition publie depuis une quinzaine d’années les œuvres de Marx, Rosa Luxemburg, Lénine, Lafargue, Babeuf, Proudhon et Bakounine. Le gérant du Temps des Cerises étant aussi celui du Collectif des éditeurs indépendants (leur distributeur), il se devait de défendre la distribution-diffusion indépendante contre les grands groupes, Hachette et Wendel, en conservant une conscience de classe dans  ses rapports avec ses collaborateurs.

Et pourtant, depuis le mois de juillet, ce gérant a missionné au Collectif un certain Marc Lacroix, ancien directeur « stratégie » d’Arcelor, nouveau cogérant du Temps des Cerises, pour restructurer de la façon la plus libérale possible sa maison de distribution-diffusion. Depuis ce jour les pruneaux pleuvent sur les salariés du Collectif (plan de licenciement abusif, harcèlement  moral organisé, lock out…).

Quand on sait que Marc Lacroix est entré au Temps des Cerises grâce au pouvoir de l’argent, il faut s’interroger sur les raisons de sa venue dans le monde de l’édition indépendante. Le loup est dans la bergerie. Quelle est sa véritable mission, par qui est-il envoyé et pour accomplir quelle vilaine besogne ?

Faut-il une semaine sanglante pour revenir au Temps des Cerises ?

Les salariés du Collectif, syndiqués à la Filpac-CGT, ont décidé de réagir pour sauver leur emploi et leurs conditions de travail mais surtout pour défendre l’esprit du Temps des Cerises et de l’édition indépendante. En grève illimitée depuis le lundi 2 novembre 2009 et face au refus de négociation de la direction, ils ont choisi la lutte.

A coup sûr les jours qui vont suivre au Collectif vont être chauds ! Pour tout soutien vous pouvez envoyer vos contributions à l’adresse suivante : cgt.cei@gmail.com.

7:55:03 PM    commentaire(s) []

lundi 4 mai 2009




DECLARATION


    Le mardi 28 avril 2009 une délégation de la Filpac-Cgt et du Comité intersyndical du Livre parisien a été reçue par la direction de la SDVP (Société de distribution et de vente du Parisien).

    Lors de cette réunion et après que chaque partie se soit exprimée sur la situation de la presse en général et, plus particulièrement, sur celle de sa distribution portée, le directeur de la SDVP et du Parisien, M. Richard Metzger, s’est déclaré opposé à l’ouverture de discussions avec la CGT du Livre sur le portage du Parisien.

    M. Metzger, sous prétexte d’avoir déjà répondu à notre première exigence de payer normalement le portage d’Aujourd’hui Sport et d’ouvrir avant la fin de l’année la négociation annuelle obligatoire (NAO), refuse donc de discuter avec notre organisation syndicale sur le secteur du portage de presse dans les mêmes conditions que celles pratiquées en ce moment au SPQN sur les secteurs de l’imprimerie et du prépresse.

    Le CILP tient à rappeler aux éditeurs leur responsabilité vis-à-vis de la situation des salariés du portage de presse, notamment en regard des aides de l’Etat qui ont été débloquées récemment par les pouvoirs publics pour dynamiser ce secteur de la distribution de la presse.

    La direction du Parisien, comme tous les autres éditeurs de la presse parisienne, ne peuvent pas pratiquer le paritarisme pour les discussions sur la modernisation des imprimeries et les évolutions des salles de rédaction et refuser de faire la même chose pour aborder l’amélioration des conditions de travail et de rémunération de ceux qui assurent la distribution de leurs titres tous les matins.

    Le CILP n’acceptera pas que les patrons de presse choisissent leurs interlocuteurs et les sujets qu’ils souhaitent ou non aborder au sein de la profession. Le Comité inter, organisé autour des trois filières de métiers précitées, exige que la direction de la SDVP revienne à de meilleurs sentiments pour que s’établisse un calendrier de réunions avec nos représentants sur la base du cahier revendicatif construit avec le collectif des porteurs de presse de la région parisienne le 23 février dernier dans les locaux de St Ouen.

Paris, le 4 mai 2009


9:12:59 PM    commentaire(s) []

samedi 23 août 2008


10:37:09 AM    commentaire(s) []

jeudi 24 juillet 2008


Etats généraux de la presse
Ce que dit la Filpac CGT


    Le gouvernement veut tenir à l’automne des « états généraux de la presse ». Etats généraux ? Alors il doit s’agir d’un vaste débat national, public, ouvert à tous. Pas d’un séminaire d’experts de connivence, d’économistes du même bord, de financiers et d’industriels intéressés par leurs parts de marché. On parle bien de ça ? Alors avançons les moyens, mesures et initiatives à mettre en œuvre au service de l’information, du pluralisme, de la démocratie.

Pour une orientation démocratique

    La presse, l’essor du nouveau média numérique, l’information en général, ont besoin de se frayer de nouveaux espaces, et de faire fructifier les acquis historiques en matière de démocratie. Mais existe-t-il un choix démocratique ? Tout dans le discours dominant est centré sur l’économie libérale, érigée au rang de science exacte, de vérité absolue. Priorité doit être donnée à la qualité de l’information, pas à la rentabilité de la transaction commerciale de sa vente.

La crise ? Celle de l’offre éditoriale


    Les éditeurs parlent de la « crise » de la presse. De quelle crise s’agit-il ? Elle est engendrée par la pauvreté de l’offre éditoriale et des contenus, par l’extrême rareté de l’initiative créatrice de nouveaux titres, qu’ils soient imprimés ou sur un site Internet.

    La crise de la presse est d’abord la crise de l’offre éditoriale.

    En revanche, la part est belle pour un certain type d’informations, celles relevant de la sensation, de l’émotion, du superficiel. Une entreprise de formatage de l’opinion se construit, elle est l’inverse du choix à opérer pour la promotion de l’information. Le rôle de la presse et de l’information doit être renforcé dans l’espace public. La presse et l’information doivent participer au débat public, pas à la fabrication de l’opinion.

Le rôle des institutions démocratiques


    L’information et la presse, pour exister dans notre pays que certains aimeraient immerger dans le libéralisme, doivent-elles être, obligatoirement, concentrés dans de grands groupes ? Ou bien ont-elles une chance d’accès à l’indépendance, à la qualité au service du citoyen ? Dans ce cas, des mesures doivent être prises pour les protéger, assurer leur pérennité et leur développement. L’information et la presse sont mortelles. Assurons-leur une longue vie.

    A cet égard, quel est le rôle des institutions démocratiques et des pouvoirs publics ? Aider les groupes les plus forts à construire un marché de l’information à l’échelle mondialisée, ou développer une société de l’information fondée sur des valeurs démocratiques, qui nécessitent des investissements et une régulation économique et sociale renforcée.

    De quoi parle-t-on quand il est évoqué un « nouveau modèle économique » ? Trois sources financent la presse d’information générale : l’achat du lecteur, la publicité, les aides à la presse. Marche-t-on vers le renforcement d’une illusion, la gratuité, pour mieux éradiquer l’une des sources de financement, les aides à la presse ? Qu’elles doivent être réorientées vers la création éditoriale, vers le soutien aux moyens de l’indépendance, certainement. Mais supprimées ? Non. Des partisans organisés agissent en lobby pour obtenir cette destruction. Nous sommes pour réévaluer ces aides, pas les détruire.

Promouvoir le pluralisme et l’indépendance de l’information

    Notre choix est net : force doit rester à la démocratie. Il s’agit de promouvoir le pluralisme de l’information donc de la presse, de soutenir l’initiative éditoriale nouvelle, de conforter les moyens industriels leur permettant d’exister, d’assurer une distribution et une diffusion équitables qui assurent le droit et l’accès libre à l’information, de mettre au point un système de solidarité qui soutienne les organes de presse les plus faibles, de créer de véritables instruments de mesure de la vente de l’information et de la presse.

    Ces objectifs relèvent d’une loi d’orientation.

    En conséquence, nous optons pour un renforcement des organes de régulation de l’information et de la presse.

    Des structures existent :
  • une direction du développement des médias sous la tutelle du ministère de la Communication et de la Culture,

  • un conseil supérieur des messageries de presse chargé de l’application de la loi sur la distribution de la presse (loi Bichet),

  • une commission paritaire des publications et agences de presse groupant administrations et entreprises de presse, dont le secrétariat relève de la DDM,

  • une société professionnelle des papiers de presse assurant le service d’une centrale d’achat aux éditeurs.

    Il s’agit maintenant de mieux coordonner leur action au service de l’indépendance et du pluralisme de la presse et de l’information. Pour ce faire, nous préconisons la création d’une haute autorité de la presse, en charge de l’application de la loi d’orientation, de la coordination des moyens de régulation, et dont les membres seront désignés par l’Assemblée nationale, le Sénat et le Conseil économique et social.

Les moyens de l’initiative éditoriale


    L’exercice concret de la démocratie de l’information suppose des moyens. A défaut, seuls les plus fortunés disposeraient du pouvoir de création éditoriale. La dérive actuelle l’illustre. C’est pourquoi la création éditoriale, l’encouragement aux initiatives rédactionnelles doivent disposer d’un système de financement. Un fonds tel que celui existant dans l’industrie cinématographique devra être créé, dont les sommes collectées seraient allouées selon les préconisations de la Haute Autorité.

    L’initiative éditoriale, ainsi encouragée, aura également pour effet de renouer les liens de confiance très détériorés entre les lecteurs et les rédactions. Existent des chartes déontologiques, dont celle de Munich est la référence. Mais elles ne sont pas appliquées. De surcroît, le nouveau média, Internet, véhicule une somme considérable, en perpétuelle progression, d’informations non vérifiées. Dès lors la qualité de l’information n’est pas certifiée. Un label devra être mis en place qui, apposé sur le support médiatique, certifiera la véracité des informations délivrées par des professionnels et les indissociables bonnes relations sociales (tarifs salariaux, qualifications, temps de travail, stabilité des contrats de travail) présidant aux rapports entre salariés et direction au sein des entreprises d’information.

Soutien public au pluralisme

    Le pluralisme est d’importance constitutionnelle, le Conseil constitutionnel l’a établi en 1984. Pour que nul écart ne se creuse entre les textes fondamentaux de la république et la réalité du terrain, le pluralisme doit être supporté par un fonds à vocation égalitaire. Précisément, la répartition des fonds doit être inversement proportionnelle aux capacités financières, aux ressources publicitaires des différentes entreprises d’information. Le choix d’attribution des sommes et leur montant doivent cibler les supports quotidiens d’information générale de façon à corriger les inégalités existantes, et à encourager les initiatives et créations éditoriales. La gymnastique économique se mettra au service du pluralisme en ce sens que le mur de l’argent ne fasse pas obstacle à la libre circulation des informations, des opinions et des idées qui lui sont liées.

Distribution et impression : la place des moyens industriels

    Les moyens industriels au service de l’initiative éditoriale font partie intégrante des moyens du pluralisme. Les centres d’impression des quotidiens reçoivent la garantie de demeurer attachés aux entreprises d’information, qui utilisent leurs moyens pour assurer l’indépendance de leur fabrication.

    De la même façon, la loi Bichet et le système de distribution des NMPP et des MLP doivent être confortés et adaptés aux missions qui sont les leurs : fournir au citoyen, en quelque lieu que ce soit du territoire, le ou les titres de son choix. Les éditeurs, à l’instar des moyens d’impression, doivent garder la maîtrise de la distribution, ce qui les met à l’abri d’opérations industrielles dont la logique négligerait forcément le respect fondamental de la liberté d’accès au titre choisi par le lecteur.

Pour un cadre social rénové

    De façon par trop systématique, la question sociale est traitée par une simple soustraction des effectifs, par des procédés de rupture du contrat de travail, qu’elles prennent l’aspect d’ainsi nommés départs volontaires, de plans de licenciements collectifs, de guichets incitant au départ individuel au terme de transactions obscures.

    L’information, la presse et le média numérique reposent sur des personnels qualifiés, motivés, dument rémunérés. Pour rétablir ces normes, développer les nouvelles qualifications, conforter l’attachement professionnel aux entreprises d’information, la Filpac CGT préconise pour l’ensemble des formes de presse d’information générale, imprimée comme numérique, la construction d’un cadre social correspondant à la création d’un statut stable du travail salarié.


La Filpac CGT prend toutes dispositions et initiatives, avec ses adhérents, militants, délégués et organisations, pour porter ses positions et propositions dans le débat public, de telle manière qu’elles soient entendues et prises en compte aux états généraux de la presse.


Montreuil, le 23 juillet 2008

9:23:50 PM    commentaire(s) []

vendredi 6 juin 2008


Fédération des travailleurs des Industries du Livre, du Papier
et de la Communication Cgt

Syndicat National de Presse, d’Édition
et de Publicité



ADREXO MAIL : un accord gagnant pour les salariés


    Les organisations syndicales CGT et FO ont signé le 4 juin 2008 un accord ayant pour finalité de définir les garanties de réaffectation ou de départ de l’entreprise des messagers et autres salariés concernés par la fermeture des centres dédiés à l’activité ADREXO MAIL.

Bref rappel du contexte de la négociation de l’accord

    Devant le comité d’entreprise, le 19 février 2008, la Direction de la Société ADREXO annonçait la fermeture des centres dédiés à l’activité de distribution du courrier adressé. La majorité des élus, tous non syndiqués, du comité d’entreprise a malheureusement approuvé le projet de la Direction.

    Les élus syndiqués et les représentants syndicaux ont écrit à la Direction pour exiger un PSE (plan de sauvegarde de l’emploi), ce que la Direction a refusé catégoriquement.

    Bien que la Direction avait affirmé que la suspension de cette activité n’entraînerait aucune suppression d’emploi, les messagers se voyaient contraints, dès le 20 février 2008, de signer des « ruptures anticipées de contrats de travail » (CDD) ou, plus généralement, des lettres de démissions.

    Les organisations syndicales ont considéré que la Direction d’ADREXO ne pouvait pas, de manière unilatérale et arbitraire, imposer des réaffectations sur des emplois de distribution directe non adressée aux salariés embauchés sur l’activité ADREXO MAIL, réaffectations qui impliqueraient nécessairement des modifications à leur contrat de travail et à leurs conditions d’exécution du travail.

    A la suite des conflits du travail et des blocages de certains centres de distribution, survenus dans le courant du mois de mars 2008, les responsables syndicaux CFTC, CGT, et FO ont appelé la Direction à négocier pour sortir de l’impasse.

    La « Minute de discussion » signée le 31 mars 2008 par la Direction et les organisations CFTC, CGT, FO a permis de fixer les objectifs et le cadre de la négociation.

L’accord du 4 juin 2008 : ce qu’il garantit

    Partant du constat de situations très diverses, toutes préjudiciables à l’intérêt des salariés concernés, la CGT et FO ont exigé et obtenu des garanties susceptibles de correspondre au traitement des différents cas identifiés.

    L’accord prévoit des dispositions différenciées suivant qu’il s’agit de salariés en CDD ou CDI :


    Aucun salarié embauché sous contrat à durée déterminée (CDD) ne peut se voir imposer un travail autre que la distribution adressée. Si l’entreprise ne peut lui fournir un travail de cette nature, elle doit cependant maintenir le salaire chaque mois jusqu’au terme normal du contrat en cours.

Les salariés sous CDD dont le contrat a été rompu de manière anticipée sous la pression de la Direction par un « accord de résiliation conventionnelle » peuvent obtenir leur garantie de salaire jusqu’au terme prévu de leur contrat s’ils se manifestent dans le délai d’un mois. Leur cas sera examiné et traité dans le cadre de la commission de suivi paritaire prévue dans l’accord.


    Aucun salarié embauché sous contrat à durée indéterminée (CDI) ne peut se voir imposer une modification unilatérale de son contrat de travail.

Ainsi, toute nouvelle affectation doit faire l’objet d’une notification écrite de la Direction précisant la date et le lieu d’affectation, la garantie de maintien des mêmes conditions de travail et de rémunération (salaires et primes)

Cette notification s’applique, dès la signature de l’accord, y compris aux salariés qui ont déjà fait l’objet d’une réaffectation devenue effective.


La Direction d’ADREXO doit en conséquence adresser cette notification écrite à tous les salariés ADREXO MAIL en contrat à durée indéterminée.

Dans le délai d’un mois suivant cette notification, les salariés ont la faculté de refuser leur réaffectation sur un autre emploi, y compris ceux qui avaient déjà été réaffectés sans leur accord.

L’entreprise devra prendre acte de ce refus qui ne permet pas la poursuite du contrat de travail et elle en assumera les conséquences en respectant la procédure préalable au licenciement.

Les salariés dont le contrat de travail sera rompu du fait de leur refus de réaffectation :

  • seront dispensés d’exécuter leur mois de préavis qui leur sera payé ;
  • percevront l’indemnité conventionnelle de licenciement, sans aucune condition d’ancienneté, et majorée d’un demi mois de salaire comportant un plancher de 500 €.

Les salariés qui accepteront leur réaffectation pourront obtenir la prise en charge de leurs frais de déplacement si le lieu de leur réaffectation se situe à plus de 20 Km de leur centre ADREXO Mail.

    L’entreprise s’engage également à favoriser la formation professionnelle des salariés concernés.

Enfin, il est expressément entendu que le reclassement des salariés ADREXO MAIL doit s’opérer sur des postes vacants ou des créations de poste, sans porter atteinte aux contrats et aux conditions de travail des salariés ADREXO déjà en poste sur le secteur ISA.

    Une commission de suivi est d’ores et déjà constituée, elle est chargée de veiller à l’application de l’ensemble des dispositions de l’accord. Ses missions prioritaires consisteront à contacter l’ensemble des salariés considérés en absence injustifiée, ceux qui sont convoqués à un entretien en vue d’un licenciement, les CDD qui ont signé un « accord de résiliation conventionnelle » et les salariés qui ont démissionné après le 19 février 2008. Cela fait en tout plus de 180 salariés concernés !

    Les représentants des organisations CGT et FO qui ont négocié cet accord ont pris en compte et défendu les attentes des salariés ADREXO MAIL, confrontés aux conséquences d’une situation qui leur a été imposée par les choix stratégiques du groupe SPIR.

    Ils considèrent que les garanties qu’apporte l’accord sont équilibrées, qu’elles préservent le libre choix des salariés à poursuivre ou à rompre leur collaboration avec la Société ADREXO et qu’elles sont plus favorables que le code du travail et la convention collective (cf. indemnités de rupture).

    Ils rappellent que l’application rigoureuse des dispositions de l’accord repose sur l’engagement de toutes les parties : la direction, les organisations syndicales et les salariés eux-mêmes.

Paris, le 5 juin 2008


7:24:28 AM    commentaire(s) []

mardi 20 mai 2008


COMITE INTER CGT

LA DIRECTION DU MONDE
CHOISIT LA POLITIQUE DU PIRE


Le 4 avril dernier le conseil de surveillance du Monde prenait la lourde responsabilité d’initier des pratiques jusqu’alors inconnues dans la profession : la mise en place d’un plan de licenciements secs et drastique s’appliquant à des salariés régis par des champs conventionnels différents.

Cette offrande faite aux éditeurs de presse - qui n’en attendaient pas moins - risque de devenir dans les mois qui suivent la seule alternative proposée aux journalistes, ouvriers, cadres et employés de presse quotidienne nationale, régionale et départementale.

Les représentants de la Société des Rédacteurs du Monde, au nom d’intérêts particuliers, soutenant sans réserve le plan de la direction placent l’ensemble de leurs confrères dans une spirale infernale : les licenciements secs vont-ils devenir la règle pour les journalistes des autres entreprises de presse ? Si cela devient possible au journal Le Monde – garant d’un modèle social avant la présentation de ce plan – les ardeurs d’industriels propriétaires de groupes de presse considérant cette activité comme une valeur marchande au même titre qu’une autre vont se décupler.

Pour contrer ce plan inique, dépassant le simple cadre du Monde, l’attente des salariés vis-à-vis des organisations syndicales était immense. Après cinq semaines d’une lutte sociale historique dans le groupe Le Monde, les salariés de tout horizon professionnel s’étaient mobilisés dans un mouvement syndical unitaire autour de ces deux axes indéfectibles : non aux licenciements secs et non aux cessions des filiales du groupe.

Force est de constater que l’accord cadre paraphé jeudi dernier par l’intersyndicale CFDT, SNJ et une partie de la CGT (SGL-CE et BP-UFICT)  avalise le souhait de la direction du Monde pour mettre en œuvre son plan « CSP + »  entérinant dans un premier temps des départs volontaires, assortis de licenciements secs, d’externalisation de services et la cession de plusieurs filiales du Pôle Magazine (les titres magazines de Fleurus Presse, Danser, Les Cahiers du Cinéma et des librairies La Procure). Cette responsabilité prise par l’intersyndicale s’appuyant sur un vote de 89 salariés alors que la SEM regroupe 584 salariés, évinçant le vote des personnels du pôle magazine pose de fait un réel problème démocratique.

De plus, la signature de cet accord ne garantit en rien l’épouvantail agité depuis de nombreux mois par les représentants de la SRM et le Conseil de surveillance d’une possible recapitalisation du groupe Le Monde par Lagardère et Prisa, ceux-ci guettant depuis longtemps le moment propice.

Le Comité Inter CGT et les représentants d’Info’Com-Cgt n’ont eu de cesse de promouvoir d’autres solutions en prônant, par exemple, une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences - solution rejetée à la fois par l’intersyndicale signataire de l’accord et la direction du Monde dans un même élan - pourtant seule à même de pouvoir contrer les velléités de directions ne comprenant le dialogue social que par le seul prisme des plans de licenciements.

Le combat qui s’engage aujourd’hui dans la profession est vital. Il décloisonne les corporatismes d’un autre âge plaçant l’ensemble des salariés, quelque soit le champ conventionnel, dans le viseur d’éditeurs décidés à en découdre pour anéantir statuts, droits et acquis sociaux. Les salariés de la presse quotidienne nationale, régionale et départementale n’ont d’autres choix que d’unir leur force pour contrer cette déferlante annoncée.

Paris, le 20 mai 2008


9:17:25 PM    commentaire(s) []

dimanche 18 mai 2008


Fédération des travailleurs des Industries du Livre,
du Papier et de la Communication Cgt

Vendredi 16 mai

mobilisation pour la revalorisation des salaires

pour tous les salariés de PQR / PQD 


Non parution des titres suivants : Dauphiné libéré, L’Aisne Nouvelle, L’Alsace, L’Ardennais, Le Bien Public, Centre Presse Aveyron, Le Courrier de l’Ouest, La Dépêche du Midi, Les Dernières Nouvelles d’Alsace, L’Eclair des Pyrénées, L’Est Eclair, L’Est Républicain, Havre Libre, Le Havre Presse, Le Journal de Saône-et-Loire, Le Journal du Centre, Le Populaire du Centre, Libération Champagne, Le Maine Libre, L’Indépendant de Perpignan, Midi Libre, La Montagne, Nice Matin, La Nouvelle République du Centre Ouest, Ouest-France, Paris-Normandie, Le Pays, Presse Océan, Le Progrès (Lyon), Le Progrès de Fécamp, La République des Pyrénées, Sud Ouest, Le Télégramme, La Tribune/Le Progrès (Saint-Etienne), L’Union (Reims).

Nord Eclair, Nord Littoral, La Voix du Nord, dépendants de l’accord PQN deux heures d’arrêt.


La Filpac-CGT encercle le SPQR à Paris - 13 mai 2008
envoyé par cgt-dl

Questions aux propriétaires
des quotidiens de presse


Messieurs, les propriétaires de presse, nous vous appelons à respecter les lecteurs en les informant, de façon réelle et sérieuse, sur la situation sociale en presse quotidienne. Répondez publiquement aux questions suivantes, puisque vous n’avez pas mené des négociations dignes de ce nom sur nos salaires, comme nous vous le demandions.

Comment informer les lecteurs sur l’inflation et nier cette inflation quand il s’agit des salaires du personnel qui réalise ces journaux ? C’est pourtant ce que pratique le patronat de la presse quotidienne, tant régionale que départementale. Une baisse de 1% du salaire minimum, c’est 200 euros de perdu dans l’année, et l’inflation sera de près de 4% ! Pourquoi casser le cadre des négociations conventionnelles de branche, qui se tiennent régulièrement depuis des années ? Pourquoi casser l’indexation des salaires sur les prix au moment précis où l’inflation s’installe ? En méprisant les négociations, les propriétaires nous ont contraints à agir par la grève, alors que les portes de la concertation étaient ouvertes.

Comment garantir l’avenir de la presse quotidienne d’information quand les patrons de presse appliquent aux journaux des normes économiques d’industriels et de banquiers, comme si la presse d’information était une marchandise ordinaire ? Sous prétexte que les quotidiens sont passés sous la coupe de 4 ou 5 groupes, les propriétaires devraient se comporter comme s’ils jouaient l’avenir de l’information en Bourse ?

Comment considérer comme exorbitantes les trois revendications suivantes des salariés de la presse quotidienne ?
  • évolution de nos salaires sur une hausse des prix mesurée par un indice sérieux ;
  • pérennité de l’accord national prévoyant l’application des hausses convenues par accord majoritaire sur le salaire réel ;
  • augmentation significative du salaire minimum professionnel garanti.
Comment assurer aux lecteurs la meilleure qualité de l’information quand l’obsession des propriétaires des journaux est de réduire les effectifs, faire baisser la masse salariale, bref se soucier plus des profits immédiats pour les actionnaires que des qualifications requises pour fournir un vrai journal sûr, de qualité, indépendant et compétent ?

Que cache le jusqu’au-boutisme des propriétaires des journaux sur les salaires ?
S’apprêtent-ils à saborder la branche professionnelle, lieu de négociations civilisées dans le cadre des conventions collectives ? Derrière les salaires, la contre-réforme libérale ?

Ces réponses, nous les attendons et ne manquerons pas de les communiquer aux lecteurs.

11:42:50 PM    commentaire(s) []

mardi 13 mai 2008

Fédération des Travailleurs des Industries du Livre, du Papier
et de la Communication CGT
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Salaires PQR-PQD :
l'acharnement patronal !

Le 13 mai, de l'avis syndical général, a été une mascarade.
Négociations ? Malgré les propos téléphoniques de certains membres dirigeants du SPQR, cette séance était conçue par la majorité des patrons comme une mesure vexatoire : « Vous n'avez pas compris ? C‘est 0,5%, 0,9% et puis un rendez-vous d'après-vacances. Vous n'avez même pas à signer, vous, syndicats, il ne s'agit même plus d'un accord, mais d'une simple circulaire de recommandation sans obligation. »

Il s'agissait donc de soustractions patronales.
Fini, les accords de branche sur les salaires.
Fini, l'indexation des salaires sur les prix, même sur l'indice INSEE au rabais.
Fini, le cadre paritaire de branche.
Le SPQR vous dit : salaire ? Connaît pas.

Alors ?
Les délégations syndicales de salariés doivent se rencontrer le 20 mai. C'est un pas dans le sens de l'unité.
Mais nous demandons aux organisations syndicales, présentes avec nous le 13 mai devant le mur patronal, de réagir dans le sens de l'intérêt général de tous les salariés.
Bien sûr, il faudra le 20 mai définir ensemble la riposte qui s'impose.
Mais d'ici là, le compteur tourne, le temps ne joue pas en notre faveur.

C'est pourquoi, comme annoncé lors de l'assemblée générale des équipes de presse et confirmé lors du
rassemblement du 13 mai, les organisations de la Filpac CGT appellent à une grève de 24 heures le 16 mai au soir pour le daté du 17 mai.
Cette riposte est à la hauteur du mépris qui a été opposé aux salariés de la presse quotidienne ce 13 mai.
Cette année 2008, s'agissant des salaires, est un marathon : rien n'est plus acquis, rien n'est plus garanti, rien n'est plus paritaire.

Bien sûr, des tentatives se multiplieront pour que des négociations « maison » se tiennent, de façon à enterrer dans les faits le cadre de négociation de branche. Nous appelons tous les salariés à ne pas tomber dans les manoeuvres locales qui ne manqueront pas d'être mises en place.

Avec une majorité de salariés qui ont signé la pétition que nous leur avons soumise, nous revendiquons :
  1. l'évolution de nos salaires sur une hausse des prix mesurée par un indice sérieux ;
  2. la pérennité de l'accord national prévoyant l'application des hausses convenues par accord majoritaire sur le salaire réel ;
  3. une augmentation significative du salaire minimum professionnel garanti.

Nous demandons tant au SPQR qu'au SPQD qu'ils abandonnent leur logique d'affrontement et qu'ils
reviennent à une attitude de négociations réelles et sérieuses sur nos salaires.

Dans l'action de 24 heures, tous ensemble, le 16 mai, matin, après-midi et soir !


Paris (XVIe), le 13 mai à 18 heures

10:38:03 PM    commentaire(s) []

dimanche 4 mai 2008

       

Communiqué commun Cfdt, Cfe-Cgc, Cftc, Cgt, Cgt-Fo


"rendez-vous de 2008 sur les retraites"

Pour les confédérations syndicales, le « rendez vous de 2008 sur les retraites », doit être l'occasion de consolider le système par répartition, seul à même d'assurer la solidarité indispensable entre générations et de répondre aux exigences de justice sociale.

Fondamentalement, l'avenir des retraites est lié à la situation de l'emploi et des politiques économiques. Les confédérations syndicales n'entendent cependant pas nier les différences d'approche existantes entre organisations sur les réponses à apporter.

Mais face au blocage gouvernemental sur les principales propositions des organisations syndicales (garantie et niveau des retraites, droit à la retraite à 60 ans, durée de cotisation, reconnaissance de la pénibilité, ressources financières assurant l'avenir à long terme du système de retraite, réduction des inégalités entre les femmes et les hommes…), les confédérations décident d'appeler à une journée nationale interprofessionnelle d'action et de manifestations le 22 mai 2008.

Elles appellent les salariés, les jeunes et les retraités à être nombreux le 22 mai dans l'action et les manifestations pour la défense de la retraite solidaire.

Les organisations ou associations : FSU, UNSA, SOLIDAIRES, UNEF, JOC, se joignent à cet appel.

Communiqué du 30 Avril 2008

7:18:41 AM    commentaire(s) []

mercredi 30 avril 2008


11:31:08 PM    commentaire(s) []

mardi 29 avril 2008



UN PEU D’AIDE POUR LES BALKANS

Les guerres dans les Balkans ont déplacé des milliers de familles. Pour sa  campagne internationale, le Comité du Livre, du Papier et de la Communication a choisi cette année de venir en aide à ces familles dont certaines vivent encore dans des camps de fortune dépourvus de tout confort.

Une équipe du CDLPC s’est rendue sur place, à Pozega, petite ville de deux mille habitants située à 180 km de Belgrade. Ils y ont vu beaucoup de misère tant parmi les réfugiés du Kosovo que parmi les ressortissants de la communauté Rom.

Plusieurs organisations joignent leur savoir-faire et leurs moyens financiers pour améliorer les conditions de vie de ces personnes.

L’hôpital de Pozega est régulièrement alimenté en médicaments par le Secours populaire et la Croix Rouge a construit un bâtiment pour créer un lieu d’accueil et de rencontres dans ce village. Or ce bâtiment connaît un problème d’isolation qui génère des frais de chauffage importants dans cette région très froide.

Le CDLPC a décidé d’apporter son aide pour l’isolation du plafond de la grande salle ainsi que de participer aux travaux pour l’accessibilité aux handicapés. Enfin beaucoup de ces enfants de réfugiés n’ont jamais vu la mer. Nous étudions donc la possibilité d’en emmener une quinzaine  à la plage pendant deux ou trois jours.

La solidarité internationale est au cœur même de notre devise « Tout ce qui est humain est notre » et nous comptons sur la générosité de chacun de vous pour mener à bien ce projet.


Les dons sont à adresser au CDLPC - 94, boulevard Auguste-Blanqui 75013 Paris
Tel. : 01 43 31 51 59.
Courriel : contact@spf-livre.org


11:29:45 PM    commentaire(s) []

samedi 26 avril 2008

Déclaration du 25 avril 2008

Intervention de Nicolas Sarkozy
Pas de réponse sur les salaires

Durant plus d’une heure et demi, le Président de la République s’est exprimé à la télévision sans apporter aucune réponse aux attentes des salariés, des chômeurs et des retraités.

Alors que les revendications sociales s’expriment de façon de plus en plus vive dans les entreprises, N. SARKOZY s’est contenté d’un discours d’autosatisfaction sur les mesures prises. Elles sont pourtant à l’origine des mécontentements et des mobilisations qui se développent dans le pays.

Pour l’avenir, il n’a fait que réitérer des propositions anciennes. Ce faisant, il a éludé la question centrale des revalorisations des salaires et du pouvoir d’achat.

Concernant l’avenir des retraites, il a rejeté toute idée de ressources nouvelles, conformément aux exigences patronales pour ne retenir que l’allongement de la durée de cotisations. Il confirme donc la logique de baisse du niveau des pensions.

Alors que le pays connaît un important mouvement revendicatif des salariés sans papiers, il a volontairement semé la confusion entre demande de régularisation et demande de naturalisation.

Le Président de la République a annoncé la généralisation du Revenu de Solidarité Active (RSA) mais en annonçant, pour la première fois, son financement par l’amputation de la prime pour l’Emploi aujourd’hui versée à plusieurs milliers de salariés modestes.

Malgré le mouvement des lycéens il a confirmé la politique de suppressions des milliers de postes d’enseignants, de même qu’il avait confirmé le principe des franchises médicales.

Le Président de la République tente de faire croire qu’un hommage aux organisations syndicales pourrait remplacer de vraies négociations sur le contenu des mesures à prendre pour répondre aux attentes.

La CGT appelle à faire du 1er mai une grande journée revendicative unitaire pour le pouvoir d’achat des salariés, la défense des retraites et la protection sociale et des services publics.



Manifestation du 1er Mai 2008
De république à Nation - 14h30

CGT, FSU, Solidaire, CFDT, Unef



Rendez-vous du Comité inter CGT :

Dès 14h15 - Derrière la banderole du Comité inter
Place de la république/Angle du bd du Temple

10:28:07 AM    commentaire(s) []

mercredi 23 avril 2008


OFFPRINT et ROISSY PRINT

DECLARATION
SUR LA SITUATION DU GROUPE LE MONDE


Réunis ce jour en assemblée générale préparatoire du XVIIe  Congrès de l’Union Départementale CGT 93 et sur la Campagne Prud’homale du 3 décembre 2008, les syndiqués FILPAC CGT d’OFFPRINT, de ROISSY PRINT, le secrétaire général de l’UD CGT 93 et de l’UL CGT de Roissy tiennent à apporter leur totale solidarité à l’ensemble des salariés du groupe Le Monde.

Les participants de l’assemblée générale soutiennent leurs camarades confrontés aujourd’hui à un conflit sans précédent avec la présidence du groupe Le Monde.

Ils tiennent à rappeler à M. Eric FOTTORINO, président du directoire du groupe Le Monde, qu’en novembre 2004 le Comité Intersyndical du Livre Parisien CGT avec l’ensemble des dirigeants et éditeurs de la Presse Quotidienne Nationale dont le groupe le Monde fait partie, ont signé un accord cadre professionnel et social qui s’engage sur :
  • La pérennisation des entreprises de la Presse Quotidienne Nationale.
  • La garantie de l’avenir professionnel des salariés.
  • Le développement de l’offre éditoriale et des investissements.
L’accord cadre définit également les modalités de fonctionnement du paritarisme dans la gestion de l’emploi, de la formation professionnelle et de la protection sociale.

Aujourd’hui, nous constatons que la présidence du directoire du groupe Le Monde, avec la mise en place de son plan de restructuration a :
  • Par son annonce, du 4 avril dernier, remis  en cause les fondements de l’accord cadre qu’elle a  signé en novembre 2004.

  • Par son comportement, bafoué les règles du paritarisme qui régissent la profession depuis plusieurs décennies, en annonçant sans la moindre concertation avec  l’organisation syndicale, un plan de redressement qui risque d’engendrer de nombreux licenciements de  salariés du groupe Le Monde.

Les participants de l’assemblée générale, exigent que dans les meilleurs délais s’ouvrent de véritables discussions avec M. FOTTORINO, le Comité Intersyndical du Livre Parisien CGT et le Syndicat de la Presse Quotidienne Nationale sur la situation du Groupe le Monde. Il n’est pas concevable, et encore moins acceptable,  que la présidence du groupe Le Monde passe en force.

Les adhérents  FILPAC CGT d’OFFPRINT et de ROISSY PRINT se tiennent prêts à répondre à tous appels du CILP/FILPAC/CGT pour la défense des emplois de leurs camarades du groupe Le Monde.

Fait à Roissy le 21 avril 2008.

7:32:57 AM    commentaire(s) []

mercredi 13 février 2008



COMITE INTER


LES EDITEURS SIGNENT-ILS L’ARRET DES « PETITS  TITRES » ?


Le Comité Inter n’a de cesse de rappeler que l’accord-cadre professionnel et social, signé en 2004 avec le SPQN, modernisant les trois secteurs de fabrication (sièges éditoriaux, imprimeries et distribution) est l’élément fondamental qui régit les différentes modernisations auxquelles sont confrontées les entreprises de presse quotidienne nationale.

Par cet accord, tous les dirigeants ou éditeurs de quotidiens nationaux, se sont engagés à œuvrer à la pérennité des entreprises de presse, à garantir un avenir professionnel aux salariés, à développer l’offre éditoriale et les investissements.

Pour les imprimeries, le Comité Inter s’inquiète de la voie dans laquelle certains éditeurs s’engageraient, à savoir la production de l’ensemble des titres de la PQN sur seulement deux sites d’impression : l’un CIPP (Riccobono) traitant l’ensemble des parutions de presse quotidienne en format « tabloïd », tandis que l’autre, Roissy-Print (Le Figaro) aurait en charge la confection des titres en « berlinois ».

Si tel était le cas, le pluralisme de la presse serait farouchement attaqué dans ses fondements, puisque cette formule placerait les « petits titres » dans une situation inextricable. A n’en pas douter les créneaux horaires induits seraient préjudiciables aux petits journaux qui au moindre retard ne seraient plus ou mal distribués. La souplesse et la réactivité demeurent les garants d’une presse quotidienne nationale adaptée aux besoins de ses lecteurs.

En cas de validation d’un tel projet, les éditeurs concernés prendraient des risques inconsidérés. Ne pas tenir compte des graves conséquences sociales qu’engendreraient de telles dispositions, équivaudrait à une remise en cause unilatérale des accords de 2004.

La menace d’un passage en force qui semble animer certains éditeurs ne resterait pas sans conséquences. Dans un tel cas de figure, la réponse de la profession serait sans équivoque et déclencherait à n’en pas douter un important conflit social.

Il y a encore peu, se profilait la mise en place effective d’une solution négociée à la nécessaire modernisation des sites d’impression. Cela ne semble plus être le cas.

C’est pourquoi le Comité inter exige, dans les délais les plus courts, une réunion avec l’ensemble des acteurs de la profession qu’ils soient adhérents ou membres associés du SPQN, mais aussi avec les représentants des imprimeurs parisiens et des journaux « gratuits ».

Paris, le 12 février 2008


4:37:29 AM    commentaire(s) []

lundi 3 décembre 2007

LA TRIBUNE EN GRÈVE !
Venez nombreux
soutenir les salariés de "La Tribune" demain matin

En grève reconductible depuis jeudi dernier, les salariés de "La Tribune" en ont assez de se faire balader par une direction jouant le pourrissement pour ne pas assumer ses engagements en matière de garanties sociales.

Nous serons à 11 heure ce lundi 3 décembre 
devant le siège de LVMH,
22, avenue Montaigne


Métro : FD Roosevelt ou Alma-Marceau

2:28:34 AM    commentaire(s) []

mardi 13 novembre 2007


Montpellier, le 12 novembre 2007



Information sur la

pétition pour la revalorisation

des indemnités kilométriques (IK)



DÉJÀ PLUS DE 1 000 SIGNATURES !

…DANS TOUTE LA FRANCE…ET CE N’EST PAS FINI…LA MOBILISATION CONTINUE…


À ce jour, des pétitions signées nous reviennent de :
AURILLAC, MONTLUCON, EVRY-LISSES, AVIGNON, MARSEILLE EST, MONTPELLIER, LA SEYNE/MER, PERPIGNAN, SAINT DIZIER, THIONVILLE / LONGWY, CARQUEFOU (NANTES NORD), LE MANS, SAINT MALO (DINAN), SAINT NAZAIRE, VANNES, BAYONNE, CASTRES, TARBES, TOULOUSE NORD, TOULOUSE SUD, LA ROCHELLE…

Dans les prochains jours, forte de ces signatures et sur la base des revendications formulées dans cette pétition, la CGT va demander officiellement l’ouverture d’une négociation sur ce point à la Direction de Médiapost.

La Direction de l’entreprise doit assumer ses responsabilités !

Nos dirigeants ne se sentent sans doute pas concernés par l’augmentation du carburant, avec leurs voitures de fonction et la carte “essence/autoroute” qui les accompagne…
Le carburant est gratuit pour eux, même le week-end !

Pour la CGT, il est intolérable que les salariés supportent, seuls, cette augmentation  du carburant alors qu’ils sont déjà obligés d’utiliser leur véhicule personnel s’ils veulent simplement pouvoir travailler.

Cet état de fait, ajouté à la non application de la convention collective par la direction de Médiapost (cadences, typologies, etc…), amputent déjà suffisamment les maigres salaires des distributeurs sans que la hausse des carburants vienne encore en rajouter...

Les distributeurs en ont assez de devoir

payer toujours plus pour, simplement, “avoir le droit travailler” !

ILS EN ONT ASSEZ D’ÊTRE PRIS POUR DES PIGEONS !


La CGT invitent tous les salariés qui n’ont pas encore
signé la pétition à le faire.

TOUS ENSEMBLE AVEC LA CGT
EXIGEONS UNE « IK » REVUE A LA HAUSSE



7:38:36 PM    commentaire(s) []

samedi 10 novembre 2007

MOTION


La responsabilité des donneurs d’ordres doit être engagée

Les salariés du Niveau 2 de la distribution de la presse, ne sont couverts par aucune convention collective.
Seule une minorité d’entre eux, les salariés de la Société de presse parisienne service, et des Société d’agence et de diffusion, bénéficie d’accords d’entreprise (eux-mêmes récemment revus à la baisse).
La majorité, salariés des PME, n’a aucun statut social. Pourtant, tous effectuent le même travail avec le même matériel pour les mêmes donneurs d’ordres, c’est les messageries de presse, dont l’actionnaire principal est Arnaud Lagardère.
Tous les salariés sont devenus aujourd’hui la variable d’ajustement des orientations libérales prises ces dernières années.
Les actionnaires veulent casser le système de distribution issu de la Libération, basé sur la solidarité et garant du pluralisme de la presse.

Les syndicats de la Filpac-CGT réunis en congrès ce 8 novembre, veulent que les responsabilités des donneurs d’ordres de la distribution de la presse soient engagées.

Avec les salariés du Niveau 2, les syndicats exigent :
  • l’ouverture immédiate de négociations avec les donneurs d’ordres, les organisations syndicales des salariés, les employeurs et les organisations patronales pour élaborer une nouvelle convention collective garantissant un statut social comprenant notamment, la reconnaissance de la pénibilité et donc un droit à la retraite anticipée pour les personnels concernés, l’accès aux caisses sociales professionnelles, le droit à la formation, une sécurité sociale professionnelle.

Les syndicats exigent de plus que leur fédération soit partie prenante comme interlocuteur syndical dans tous les projets de restructurations afin que dans toute fusion la question sociale soit primordiale et donc prioritaire.



Lille, le 8 novembre 2007
Cliquez sur ce lien pour obtenior la version pdf.

3:07:13 PM    commentaire(s) []

samedi 29 septembre 2007

Projet syndical pour la distribution


Les évolutions que la presse a subies dans les dernières décennies ont conduit à des bouleversements importants dans les processus de production, dans les relations sociales et, de plan social en plan social, les salariés de ce secteur bénéficiant du statut presse ont subi d’importantes réductions d’effectifs

En même temps, le Livre s’est trouvé divisé du fait que, pour affronter cette situation, des stratégies différentes ont été mises en œuvre, produisant de profondes divergences entre nous. L’effet combiné des politiques patronales et de nos divisions ont conduit à un affaiblissement considérable de la CGT dans les secteurs concernés, et en particulier dans celui de la distribution de la presse.

Aujourd’hui, il n’est plus à l’ordre du jour de revenir sur le passé, il est indispensable de penser à l’avenir.

Les conséquences cumulées de plans sociaux successifs et de la modernisation et de l’informatisation du système de distribution nous obligent aujourd'hui à réévaluer notre sphère d'influence et à renforcer le positionnement de notre organisation syndicale CGT dans les secteurs en pleine expansion.

Les travailleurs du secteur de la distribution se trouvent dans une situation de plus en plus fragile face à une concurrence économique organisée par le patronat qui, grâce à l'externalisation de la charge de travail dans des ateliers où règne la précarité et où il n'existe aucune force syndicale, poursuit sa stratégie de paupérisation des salariés travaillant dans ce secteur d’activité. La CGT se doit d’investir ces ateliers sans statut, ou à statuts au rabais, pour soutenir et aider ces travailleurs à s’organiser.

L’impulsion que la Filpac a décidé de donner sur toutes les branches de la distribution de la communication (niveau 2, distribution directe de publicité, portage de presse, logistique de communication...) doit nous motiver à inclure dans une nouvelle structure ces branches qui jusqu'à maintenant étaient laissées pour compte dans ce que nous appelons « la profession ».

C’est l’occasion de bâtir, sur la base de sections syndicales d’entreprise regroupant ouvriers, cadres et employés CGT, un rapport de force nouveau capable de soutenir les propositions nécessaires au développement de l’ensemble du secteur distribution.

De plus, il apparaît aujourd’hui que seule une réforme en profondeur de notre fonctionnement peut permettre à la CGT de continuer à jouer un rôle prépondérant en presse parisienne. Seule l’unité retrouvée peut permettre à notre organisation syndicale de retrouver sa pleine puissance.

C’est dans cet esprit qu’a été mise en chantier la constitution d’une union des syndicats de l’impression, de la distribution et de l’édition (USIDE) afin de regrouper des syndicats de filières de métiers dans chacun des secteurs, dédiés à la défense des qualifications et de leurs cadres conventionnels.

Notre objectif est de rassembler, au sein de cette union syndicale et dans un même syndicat tous les secteurs de la distribution (niveau 1, niveau 2, porteurs de presse, vendeurs/colporteurs, départ imprimerie, départ poste, distribution directe…) afin de défendre plus efficacement les qualifications, les champs conventionnels, les règles du paritarisme et les accords signés.

Les travailleurs de la distribution ont tout intérêt à s’unir au sein de cette union syndicale afin d’accélérer la mise en place d’un statut du travail salarié et d’une sécurité sociale professionnelle dans tous les secteurs des métiers de la distribution.

Ce projet d’union syndicale s’éloigne d’une vision corporatiste ne prenant en compte que l’intérêt de son pré-carré et vise à bâtir un syndicalisme rénové sur la base d’actions pensées et réfléchies au sein des entreprises, coordonnées par les trois secteurs de filières de métiers dans le but d’élaborer une politique syndicale commune mieux à même de contrecarrer les offensives du patronat de la presse et de la communication.

Une nouvelle ère du syndicalisme doit s’ouvrir pour défendre plus efficacement les valeurs de la CGT. Il s’agit de défendre les acquis, mais aussi les salariés précaires et sans statut qui ignorent leurs droits et qui sont isolés, inorganisés et sans défense. La CGT doit aller vers eux pour les soutenir et les organiser.

C’est pour nous une priorité !

Alors, que proposons-nous ?

Les travailleurs du syndicat CGT-SPPS estiment indispensable de constituer un syndicat Filpac-Cgt dans lequel seront regroupés les travailleurs des différents secteurs de la distribution.

Dans la mesure où les problèmes de la distribution se situent à l’échelle nationale, nous proposerons aux syndicats des entreprises de distribution de province dont les sièges sociaux sont à Paris de désigner un représentant pour siéger au sein de ce syndicat et ainsi parler en leur nom.

Ce syndicat demandera à adhérer à l’union syndicale régionale (USIDE) en voie de constitution et à participer pleinement aux travaux du secteur fédéral de la distribution.

Il proposera au SGLCE de mettre en place un calendrier de discussions afin de trouver les conditions satisfaisantes pour que chacune des parties représentées puissent avoir pour objectif de construire un syndicat représentant l’ensemble des salariés de la distribution et être partie prenante du projet de l’union syndicale de l’impression, de la distribution et de l’édition (USIDE).

Les querelles du passé doivent être surmontées pour que nous puissions tous reprendre l’initiative, reprendre l’offensive, surtout dans la période actuelle où un gouvernement particulièrement réactionnaire et ayant fait main basse sur la majorité des médias nous prépare de sales coups qui nécessiteront bientôt une forte mobilisation.

Version pdf

11:19:06 AM    commentaire(s) []

vendredi 14 septembre 2007

Fédération des Travailleurs des Industries du Livre, du Papier
et de la Communication CGT
263, rue de Paris - case 426 - 93514 MONTREUIL CEDEX -
Tél. 01 48 18 80 24 Fax 01 48 51 99 07 - 01 48 18 81 52
Site Internet : filpac-cgt.fr

Rien n'est encore joué !

Le nouveau président occupe les médias, pas seulement parce que le capitalisme de l‘information l‘a porté au pouvoir. Bien sûr, les Bolloré et Lagardère assurent désormais le service après-vente, ouvert 24 heures sur 24. Cette info Sarko en continu relève d‘une stratégie, ramener l‘exercice du pouvoir à la rubrique « people ». Banaliser la fonction présidentielle tout en y concentrant tous les pouvoirs, à l‘américaine, est un calcul. Il sert à présenter comme archaïques les clivages sociaux et politiques. Il s‘agit de traiter tous les sujets sous l‘angle paraissant comme le seul possible, celui qui obéit aux impératifs de l‘économie libérale. A cet égard, les multiples ralliements politiques et syndicaux accordent au président un crédit illimité.

Derrière ce cirque médiatique, toutes les questions sociales sont posées à la fois. Elles constituent le coeur de l‘édifice présidentiel. Pour l‘instant, le président prend grand soin de ne pas cristalliser la situation sociale par un super rendez-vous du genre loi Fillon 2003 ou CPE en 2006. Pour éviter une fixation sur un dossier qui deviendrait symbolique, il veut les traiter tous en même temps. Pour ce faire, il multiplie les dates de rencontres à deux étages, Medef et gouvernement. L‘agenda en est rempli jusqu‘à fin décembre. Tout y passe, contrat de travail, pénibilité, égalité hommes-femmes, salaires, TVA sociale... Ces dates constitueront de vraies négociations si le mouvement syndical, si la CGT en particulier, avec l‘assentiment des salariés, réussissent à lui donner cette qualité. Sinon, toutes ces entrevues se tiendront sur l‘ordre du jour du Medef et du pouvoir.

Rien n‘est joué, mais tout est en jeu. Il faut, dès maintenant, au syndicalisme qui est le nôtre, intervenir et répondre point par point, avec patience et modestie, sur tous les sujets sociaux. Il nous faut considérer à tout instant qu‘il faut tout expliquer, démontrer, surtout ce qui est supposé acquis. Car l‘axe Medef-Elysée vise à opposer ce qui est collectif, donc périmé pour lui, à la faculté de chaque individu de s‘en sortir seul grâce aux vertus du marché. La fusion opérée entre Sarko et Parisot est une machine de guerre. Le sens même de la présidence y est contenu : tourner la société française vers la compétition entre pays industrialisés et pays émergeants, Chine, Inde, Brésil… Donc réduire la question sociale à la marge.

Ils baptisent « réforme » leur politique annoncée de déblayer les obstacles sociaux pour placer le capitalisme français en ordre de bataille concurrentielle. Beaucoup de salariés se sont laissés abuser. L‘adhésion majoritaire à nos objectifs de solidarité et l‘acquisition de droits sociaux pour toutes et tous prend de ce fait un sens majeur. Notre syndicalisme CGT doit à la fois rassembler et recomposer sa masse critique.
Relevons ce défi.

Michel Muller, secrétaire général de la FILPAC CGT

9:21:21 AM    commentaire(s) []

vendredi 1 juin 2007




6 juin, 11 heures, ministère du Travail, Paris : mobilisation pour Maresquel


Maresquel doit vivre


L’intelligence collective des salariés a permis de mettre au point un projet complet, le projet Chanvre, qui s’oppose en tous points au projet de liquidation du site industriel.

Ce projet, novateur, bâtit une issue positive et pour la production et pour l’emploi.

Il a reçu l’approbation des salariés, des pouvoirs publics locaux et régionaux, et l’appui d’une quasi-unanimité des élus politiques de la région Nord - Pas-de-Calais.

La filière papetière est confrontée, dans son semble, au même problème : les capacités d’innovation, de recherche, de développement du papier se heurtent aux décisions de grands groupes dont la seule motivation est l’espérance de profit immédiat. Ils préfèrent liquider des unités de production à l’avenir prometteur pour investir loin d’ici, parce que la main d’ouvre y est moins chère et le produit standard.

La FILPAC CGT appuie sans réserve le projet Chanvre de Maresquel. Elle veut contribuer à porter ce projet à l’échelon national, de façon qu’il ne reste pas dans le seul cadre des bonnes intentions locales.

La charte papetière a posé la première pierre d’une mobilisation pour la défense de nos industries papetières. La lutte des salariés de Maresquel en est une illustration.

L’heure est donc à une journée d’action et de mobilisation générale, autour de Maresquel, de son projet industriel, et de la défense de la filière papetière !

Tous les syndicats, adhérents et salariés sont appelés à y prendre part.

Au minimum, une délégation de chaque entreprise doit être présente pour la défense de l’industrie papetière, à Maresquel en particulier et celle de l’emploi en France.

Une délégation sera reçue par le Ministère.

La FILPAC toute entière doit montrer que le mot SOLIDARITE garde toute sa force rassembleuse.

« Le papier est un produit d’avenir »

mercredi 30 mai 2007


3:05:30 PM    commentaire(s) []

Sections CGT BAYARD PRESSE, MILAN et HAFIBA


    Les sections CGT du groupe BAYARD (Bayard Presse / Milan…) et de la société HAFIBA se déclarent totalement solidaires des salariés et de l’intersyndicale du groupe Lagardère mobilisés pour le retrait du plan social inadmissible qui leur a été annoncé par la direction de leur groupe (suppression de 93 postes en CDI et de 70 en CDD chez Hachette Filipacchi Associés).

    Elles partagent l’analyse de leurs camarades qui dénoncent un plan sans aucune perspective de développement, voire qui aggrave considérablement une stratégie de « bradage de la liberté d’information ».

    Elles dénoncent le recentrage fracassant de Lagardère vers les médias électroniques qui entraîne une véritable liquidation d’un pan entier de son patrimoine en presse papier et jette brutalement des centaines de salariés dans l’angoisse de la perte de leurs emplois. Quid des formations de reconversion ou d’adaptation pour les salariés actuels du groupe Lagardère Active Media ? Quid des obligations de reclassement en cas de plan social ? Quid de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) ?…

    Un conflit social majeur est donc commencé, et nous y prendrons solidairement notre part. Le désengagement accéléré de Lagardère de l’édition de magazines « papier » entraîne d’ores et déjà une grave déstabilisation de tout le secteur de l’édition et la fabrication des magazines (dont BAYARD, MILAN et HAFIBA), coup dur qui se répercutera aussi lourdement sur les projets nécessaires de modernisation des imprimeries.

    Les sections CGT du groupe BAYARD-MILAN et d’HAFIBA affirment que c’est bien le pacte républicain passé, à la Libération, entre le secteur de la presse écrite et l’opinion publique, ainsi que le pluralisme démocratique de l’information qui sont mis en cause avec une brutalité ultralibérale inédite. Aujourd’hui, ce sont les opérations financières et la recherche frénétique de marges d’un groupe dominant (par la grâce de l’Etat) qui déstructurent toute la presse écrite.



Marc Lefebvre, délégué syndical SGLCE-CGT d’HAFIBA
Antoine Peillon, délégué syndical Info’Com-CGT de BAYARD Presse
Sabine Rousselet, déléguée syndicale FILPAC-CGT de MILAN


Paris, Neuilly-sur-Seine et Toulouse, le 1er juin 2007

10:48:38 AM    commentaire(s) []

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