Tout ce que vous n'avez jamais voulu savoir sur
les médias en
France :
leurs propriétaires, leurs liens, leurs liens avec le monde
politique.
Médias
& pouvoirs
Qui
possède quoi ?
Pétition
de soutien à R. Redeker.
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Pétition de soutien à Denis Robert
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Blogs à suivre...



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mercredi 30 avril 2008
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11:31:08 PM
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vendredi 1 juin 2007
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Presse :
Dassault-Bouygues-Lagardère-Rotschild :
quand le libéralisme réduit le pluralisme de
l’information à un bourrage de crânes
Presse
marchandisée, démocratie en danger
jeudi 31 mai 2007 par
Christian Gourdet
« La
presse quotidienne a
dix ans devant elle. Les coûts de production deviendront
intenables. »
C’est Arnaud Lagardère qui le dit avant
d’annoncer le recentrage de son
groupe (Hachette-Filipacchi-Média) vers le
numérique et sa volonté de
réduire de 10% le nombre de ses magazines.
Déclaration d’autant plus
alarmante que l’héritier des missiles Matra est
à la fois opérateur des
NMPP (principal distributeur de la presse quotidienne et magazine en
France), dont il possède 49% et dont les magazines
représentent 15% du
chiffre d’affaires, qu’il est de même le
principal éditeur de magazines
(deux lecteurs de magazine sur trois lisent un titre
« Lagardère »),
qu’il est partie prenante du capital du groupe Le Monde, de
celui du
Parisien, etc. Déclaration d’autant plus
éclairante sur sa conception
de la presse écrite quotidienne dont l’existence,
selon lui, devrait
être suspendue aux « coûts de
production ». Car la rentabilité est bien
le maître mot pour les nouveaux propriétaires de
journaux quotidiens
aujourd’hui en France. C’est le Crédit
mutuel qui se porte acquéreur à
hauteur de 49% des quotidiens régionaux de
l’ex-empire Hersant, bradés
par le nouveau propriétaire du Figaro,
l’héritier Dassault (encore un
héritier, encore un marchand d’armes,
décidément...) : l’Est
républicain, les Dernières Nouvelles
d’Alsace, le Dauphiné
libéré, etc.
C’est le susnommé Dassault qui rachète
le Figaro, c’est l’héritier
Rotschild qui se paie Libération (plan social à
la clef)... Tous hommes
et groupes motivés, l’on s’en doute,
plus par la rentabilité du capital
investi que par la mission citoyenne dont la presse est
investie : être
le vecteur du débat démocratique, de la libre
expression des opinions
divergentes, éclairer les citoyens sans compromission
d’aucune sorte
avec les pouvoirs établis et les puissances
d’argent. La presse, hélas,
n’échappe pas à la marche
forcée à la marchandisation du monde...
L’heure est à
la concentration. A la création de groupes intervenant
à
la fois dans la presse quotidienne, nationale et régionale,
la
télévision (Bolloré), les radios et le
secteur numérique : sites
internet, podcasting, etc.
Exemple éclairant que
celui du Monde SA (dont 17% du
capital est acquis au groupe Lagardère, lequel
contrôle aussi la régie
publicitaire) qui, après avoir racheté une partie
des publications de
la Vie Catholique (Télérama,
les éditions Fleurus - éditeurs de livre pour
enfants, etc.), est aujourd’hui propriétaire
à 51% du groupe Journaux du Midi (La
Provence, Nice-Matin...),
les 49 % restant étant, eux, détenus par...
Hachette ! Groupe qui est aussi éditeur du gratuit Matin-Plus en collaboration avec...[lire la suite]
Presse
(II) :
Sarkozy, l’ami qui
leur
veut du bien...
Vendredi 1 mai
2007 par Hugues Joscaud
Depuis
1983, date de sa prise de la mairie de Neuilly, soit par le
truchement de Neuilly Communication, club créé
dès 1985, de son cabinet
d’avocats d’affaires Claude-Sarkozy ou au travers
de ses fonctions de
ministre de la communication et du budget du gouvernement Balladur de
93 à 95, Nicolas Sarkozy a tissé des liens
personnels avec tous les
grands patrons de presse français.
Qu’on en juge et la liste
n’est pas exhaustive : Serge Dassault, fils
de Marcel dont le cabinet d’affaires régla la
succession (premier
patron de presse de France, le Figaro,
Valeurs actuelles, etc.), membre de
l’UMP ; Bernard Arnault ( la
Tribune, Investir,
etc.), dont la fille s’est mariée en
présence du ministre de
l’Intérieur ; Gérald de
Roquemaure, PDG d’Hachette-Filipacchi (filiale
de Lagardère, premier éditeur de presse magazine
au monde en nombre de
titre publiés [260]), Arnaud de Puyfontaine, PDG de
Mondadori (ex-Emap,
3e éditeur de magazines en France) ; Arnaud
Lagardère ( le JDD, le Monde,
Paris-Match, Elle,
etc.) dont Sarkozy, ministre des Finances,
« débrouillera » le
conflit
d’héritage qui l’opposa à sa
belle-mère, comme il avait
« débrouillé »
, en 1992, la retentissante faillite de la 5 de feu Jean-Luc
Largardère, son père ; Edouard de
Rotschild ( Libération).
L’audiovisuel n’est pas en reste si l’on
y ajoute Nicolas de Tavernost ( M6)
ou Martin Bouygues ( TF1), proche
de la famille Sarkozy et parrain de son fils.
Presse
(III) :
Fossoyeurs
libéraux
Vendredi 1 mai
2007 par Léopold Césaire
L’Institut Montaigne n’est
pas à proprement parler une école de
philosophie plaçant le doute et les aspirations sociales au
centre de
ses préoccupations. N’en déplaise aux
admirateurs de Michel de
Montaigne, l’institut en question a pour but
d’ancrer dans les
consciences un modèle qui s’appuie sur des
préjugés simplistes et
décrit un ultralibéralisme qui est loin
d’être humaniste. Se déclarant
libre de toute attache partisane, ce Think tank, qui ressemble plus
à
un tank venu s’attaquer aux acquis sociaux dans une logique
mercantile
qu’à un laboratoire d’idées,
se définit lui-même comme un nouvel acteur
politique, bénéficiant d’une caution de
neutralité. En réalité, la
teneur de ses discours et réflexions s’inspire
largement d’une
idéologie bien connue, celle de l’UMP.
D’ailleurs, l’intention de vote
des membres de l’institut, à commencer par Claude
Bébéar et Philippe
Manière, rédacteur en chef de
l’Expansion, n’est qu’un secret de
polichinelle.
Qu’on en juge et la liste
n’est pas exhaustive : Serge Dassault, fils
de Marcel dont le cabinet d’affaires régla la
succession (premier
patron de presse de France, le Figaro,
Valeurs actuelles, etc.), membre de
l’UMP ; Bernard Arnault ( la
Tribune, Investir,
etc.), dont la fille s’est mariée en
présence du ministre de
l’Intérieur ; Gérald de
Roquemaure, PDG d’Hachette-Filipacchi (filiale
de Lagardère, premier éditeur de presse magazine
au monde en nombre de
titre publiés [260]), Arnaud de Puyfontaine, PDG de
Mondadori (ex-Emap,
3e éditeur de magazines en France) ; Arnaud
Lagardère ( le JDD, le Monde,
Paris-Match, Elle,
etc.) dont Sarkozy, ministre des Finances,
« débrouillera » le
conflit
d’héritage qui l’opposa à sa
belle-mère, comme il avait
« débrouillé »
, en 1992, la retentissante faillite de la 5 de feu Jean-Luc
Largardère, son père ; Edouard de
Rotschild ( Libération).
L’audiovisuel n’est pas en reste si l’on
y ajoute Nicolas de Tavernost ( M6)
ou Martin Bouygues ( TF1), proche
de la famille Sarkozy et parrain de son fils.
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9:28:46 AM
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jeudi 31 mai 2007
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lundi 28 mai 2007
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LE BAS MONDE DE LA PRESSE
Histoire
peu glorieuse d’un quotidien Résistant ou comment
travestir une
mémoire. (+ Interview de Frédéric
Lépinay, auteur de La Voix du Nord,
Histoire secrète)
Le
samedi 24 mars 2007
Le
« grand » quotidien
régional entretient savamment un mythe : celui
d’un
journal issu de la résistance, au service des gens du Nord
et dont le
travail est guidé par des valeurs humanistes et
éthiques. "La Voix du
Nord, histoire secrète" nous apprend qu’il
s’agit plutôt d’un média
volé aux résistants, guidé par la
rentabilité et au service de quelques
grands bourgeois ou de fonds de pension.
On
connait le refrain que reprend en coeur la Voix depuis 1945 :
le-quotidien-est-issu-de-la-résistance.
L’enquête de Fréderic Lépinay
rétablit quelques vérités :
le journal serait plutôt issu des pires
magouilles financières et d’une
« spoliation de l’outil de
résistance »
de centaines de personnes qui ont participé au mouvement
« Voix du
Nord », sous l’occupation allemande. Dans
son livre La Voix du nord,
histoire secrète *, l’ex-journaliste du
quotidien » (il a démissioné
en
2000) fournit un travail très documenté sur 60
ans d’histoire du
premier groupe de presse du Nord, démontrant
« une série
d’impostures »
et une « vaste conspiration du
silence ».
A
l’origine, c’est en effet un journal clandestin du
mouvement de résistance “Voix du Nord”.
Il est fondé par un policier
lillois, Jules Nautour, et Nathalis Dumez, un ancien maire de Bailleul.
Pendant la guerre...[ lire la suite]
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11:46:42 AM
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lundi 21 mai 2007
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Les « golden parachutes » ne sont
pas légaux
Par
Jacques Delga, professeur honoraire à l’ESSEC,
avocat à la cour d’appel de Paris
Alors
que les révélations sur les montants faramineux
des indemnités de
départ obtenues par certains grands patrons font les unes de
journaux,
il n’est pas inutile de rappeler qu’en France les
indemnités de
révocation des PDG ne sont pas illégitimes mais
illégales. Si la loi
est silencieuse sur ce point, la jurisprudence a manifesté
à diverses
reprises depuis longtemps cette volonté de prohibition. Elle
justifie
cette interdiction par le fait que de telles indemnités, du
fait même
de leur importance, risqueraient de porter atteinte à la
libre
révocabilité du PDG qui dans la
société anonyme de type classique doit
demeurer un principe d’ordre public.
En
dépit de cette jurisprudence, les PDG français,
inspirés par l’exemple américain ou
celui en vigueur dans certains pays
européens, ont pourtant tendance à
considérer que les conventions
d’indemnisation, ou « golden
parachutes », sont un dû. Ce
d’autant que
cette jurisprudence contemporaine, sans renier
l’interdiction, a fini
par admettre que des indemnités
« modestes » de
départ, qui ne
sauraient être assimilées à des
indemnités de révocation, pouvaient
être licites. Dès lors, des pratiques diverses,
douteuses, confuses ou
difficiles à contrôler se sont
développées.
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8:56:09 PM
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dimanche 1 avril 2007
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Vincent Bolloré :
jusqu’où ira l’industriel breton ?
imédias.biz, par
Olivier Uguen
16
mars 2007
La semaine
dernière, dans un article du Financial Times
intitulé « Le boucanier avec du flair »,
il évoquait son intention de racheter le quotidien Les
Echos. Début février, il lançait son
deuxième journal gratuit, Matin Plus, en
coopération avec Le Monde. Au cours de la
conférence de presse, le patron de la chaîne
Direct 8 annonçait la prochaine apparition du gratuit
Bretagne Plus, dans « les semaines ou dans les mois qui
viennent », avant de faire les yeux doux «
à tous les groupes français qui veulent
compléter ce dispositif ».
Parfois surnommé...[ lire la suite]
6:30:39 PM
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vendredi 30 mars 2007
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Un peu
d'écologie ?

Fraises espagnoles
Fruits défendus
mercredi
21 mars 2007
Le
développement anarchique de la culture des fraises en
Espagne entraîne
une forte pollution et déstabilise
l'écosystème. Le WWF demande aux
grandes surfaces de s'approvisionner chez les producteurs qui ont une
autorisation d'exploitation et qui limitent l'usage de pesticides.
Depuis
deux mois déjà, les barquettes de fraises
d'Espagne sont bien en vue
dans les grandes surfaces et sur les étals des
marchés français. Leur
prix très bas les rend tentantes. Pourtant, la
déception est au bout de
l'achat : les fruits n'ont aucun goût. Mais surtout, leur
production
est extrêmement polluante, affirme le Fonds mondial pour la
nature
(WWF), qui appelle les consommateurs à ne pas cautionner
« la
destruction du milieu naturel ibérique » et
à s'abstenir en attendant
les fraises de saison.
Dans un communiqué, le WWF...[lire la suite]
2:44:40 PM
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Y aura-t-il encore des
poissons dans nos océans en 2050 ?
Il n'y aura peut-être plus de poisson sauvage dans les mers
à l'horizon 2050. La faute n'est pas seulement à
rejeter sur la surpêche mais également
à l'attaque généralisée de
la santé des écosystèmes marins, par
exemple par la pollution.
D'après Steve Palumbi de l'université de Stanford
en Californie (USA): "A moins que nous changions fondamentalement notre
façon de gérer
l'écosystème, ce siècle est le dernier
avec des poissons sauvages". Il a travaillé pendant 4 ans
avec ses collègues et l'étude
réalisée est la plus grande et la plus
complète permettant de comprendre la productivité
des océans et prédire leur futur. Pour la
première fois, une étude combine des
données historiques sur les prises de pêche et des
essais d'expérimentations de retour de la vie marine dans
des zones protégées.
Les auteurs, de 5 pays, ont synthétisé des
centaines d'études couvrant chaque échelle depuis
la totalité des océans à des "points"
marins de quelques mètres carrés. Et toutes ces
études aboutissent à la même conclusion
: ...[lire la suite]
2:20:05 PM
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dimanche 18 février 2007.
Pesticides
Catrastrophe sanitaire en vue
76 % des Français
s’inquiètent des résidus de pesticides
dans
leur allimentation. Et pour cause : les tests scientifiques
mis au
point révèlent un désastre sanitaire
potentiel ! En effet, même à
petite dose, ces produits chimiques sont toxiques.
« Les
pesticides sont sans danger »,
assure l’UIPP (union de l’industrie de protection
des plantes, qui
regroupe les industries phytosanitaires) à coup de campagnes
de
publicité et de communiqués de presse...
Pourtant, les études et
rapports prouvant la dangerosité des produits
phytosanitaires pour la
santé humaine se multiplient. Plusieurs substances actives
sont
notamment soupçonnées d’être
cancérigènes et toxiques pour la
reproduction. En décembre 2006, l’INRA (institut
scientifique de
recherche agronomique)a même conseillé le
lancement d’une vaste étude
épidémiologique, tellement « les risques pour la santé humaine
apparaissent plausibles » !
Estimées à 900 en Europe, les substances actives
sont homologuées suite
à une évaluation dénoncée
comme insuffisante par de nombreux citoyens
et associations. Cette évaluation a également
été remise en cause...[lire la suite]
2:17:46 PM
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vendredi 23 mars 2007
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«
Les médias dominants ne
traitent des "cités" qu’à travers
l’échec »
Pour Mathieu Rigouste,
sociologue à Paris-VIII, l’ordre
républicain se reproduit en organisant la chasse
à l’ennemi intérieur. Entretien.
Comment analysez-vous la nature des représentations des
« jeunes issus de l’immigration » dans
les médias français ?
Mathieu Rigouste. La notion de « jeunes issus de
l’immigration » traduit, au début des
années quatre-vingt, le retour masqué de la
catégorie de race. Il s’agit de retracer une
frontière symbolique entre des « vrais
Français » et des « Français
de papiers ». Cela participe à la construction
d’une figure de l’ennemi susceptible de
légitimer l’élaboration du
système sécuritaire et la destruction de
l’État social. L’imaginaire colonial y
sert de boîte à outils.
Vous montrez comment la presse s’affaire à opposer
les « bons » et les « mauvais »
Franco-Maghrébins. Quels sont ses critères ?
Mathieu Rigouste. Les critères évoluent mais une
logique perdure, débusquer le manque
d’allégeance au drapeau. Si le « mauvais
musulman » n’est jamais défini
précisément, ...[lire la suite]
3:42:33 PM
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mercredi 21 mars 2007
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Suicide
: le monde du travail en accusation
Si le travail
peut-être une
source de joie et d’épanouissement, dans certains
cas il
peut aussi se révéler à
l’origine d’un
mal-être profond. Conflits sociaux et relation au travail
sont
souvent cités dans les facteurs de risque de la crise
suicidaire. Christian Larose, membre du Conseil économique
et
social, dresse le bilan et propose plusieurs solutions…
Activité humaine par excellence, le travail est
supposé
anoblir l'homme et participer à l'élaboration de
son
identité sociale. Qu'en est-il aujourd'hui à
l'heure de
la mondialisation qui impose ses propres lois, en faisant peu de cas de
la valeur humaine inscrite en chacun ? Autrefois valeur
ajoutée,
celle-ci se dilue dans l'anonymat au rythme des restructurations de
société, des reprises successives, des choix
stratégiques qui ne s'accompagnent d'aucune explication.
Perte de
contrôle…
Progressivement...[lire la suite]
7:18:57 AM
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mardi 13 mars 2007
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L’Institut
Montaigne « sauve » la presse :
le marché, remède universel... ou
presque
Christiane
Restier-Melleray
Publié le mardi 2 janvier 2007
L’Institut
Montaigne, think tank
qui se proclame indépendant, a publié fin
août 2006
un rapport formulé à l’affirmatif,
intitulé
rien moins que : « Comment sauver la presse quotidienne
d’information » Ses préconisations
péremptoires (adopter un « plan Marshall
» de trois
ans afin de permettre aux entreprises de s’ouvrir au tout
marché) s’inscrivent sans surprise dans une
perspective
économique ultra libérale. Mais si la question
des
contenus est rapidement traitée (la concentration
économique ne pouvant qu’engendrer le pluralisme),
la
question de la déontologie est quant à elle
évacuée par les auteurs en se plaçant
sous les
auspices du tout marché et ... d’ Acrimed.
Ce rapport n’est qu’apparemment volumineux (116
pages)
puisque sa densité - nombre de signes par page - est deux
fois
moindre que celle d’un article scientifique. Ses
préconisations n’en sont pas moins
définitives : il
s’agit d’en finir avec le protectionnisme
français.
Les experts consultés sont loin d’être
représentatifs des acteurs du secteur professionnel. Trois
arguments méritent qu’on s’y
arrête.
Argument n°1 : Le
marché a irrémédiablement
sanctionné le modèle français
Le constat alarmant repose sur un diagnostic économique tant
rétrospectif que prospectif, il se fonde sur la reprise de
chiffres et d’analyses déjà largement
connus et
portant sur la dimension économique, technique et
technologique
de la question.
Mais il prétend innover en se doublant d’une
enquête IFOP-Institut Montaigne...[lire
la suite]
Ouest-France
réinvente les privilèges...
façon Louis XVI
Publié
le mercredi 10 janvier 2007
Nous
publions ci-dessous un article paru dans le numéro
Zéro
d’un nouveau mensuel paraissant en Vendée : Le
Sans-Culotte. Nous le présenterons bientôt
(Acrimed)
Archi
monopolistique en
Vendée, l’ogre breton ne recule devant rien pour
vendre
son quotidien. N’hésitant pas à jouer
avec le
cliché admis qui veut que ce département rime
avec
l’ancien temps.
C’était en septembre dernier. En plein
été
indien vendéen. Les encarts pub ont fleuri aux quatre coins
de
La Roche-sur-Yon. Massifs, provocants. « Le portage : un
privilège ouvert à tous », susurre un
noble
empoudré. Vraiment ? Allons voir ce qui se cache
derrière
cette provocation publicitaire. On a vu. On en est convaincu. Le
seigneur de la presse quotidienne régionale sous-traite ce
service à des nobliaux locaux. A eux de trouver des gueux.
Dégueu.
La bouche ronde comme un cul de poule. La perruque frisottée
dégoulinant sur un manteau bleu, orné de lys
blanc. Canne
et Ouest-France dans la main gauche... Monseigneur n’en
revient
toujours pas ! Diantre, avoir son journal chez soi, avant 7 h 30, sans
supplément de prix. Youpi ! « Le portage : un
privilège ouvert à tous ! » vantait, en
septembre
dernier, le quotidien breton à grand renfort
d’affiches 4
x 3 et d’encarts publicitaires. Vraiment ? Oui. Sauf pour les
45
serfs qui, toutes les nuits, se lèvent à 4 h du
mat’ pour contenter tout ce joli petit monde. Toujours les
mêmes dont le réveil sonne comme le glas.
Qu’ont pas
toujours le cœur à chanter « lalali,
lalala ».
Parmi ces courageux, on ne trouve pas d’habitués
du satin.
C’est plutôt l’école du mal au
dos, de la
corne aux mains, du mal aux reins. Tout ça pour un revenu
d’appoint n’excédant pas les 300 euros
par mois.
Pour en avoir le cœur net, il suffit d’appeler
« Ouest-France portage »... [ lire
la suite]
Pour télécharger le numéro
zéro de "Sans-Culotte",
cliquez sur ce lien.
11:16:06 AM
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lundi 12 mars 2007
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08/03/07
Un litige avec un FAI ?
Agissez en justice !
Devant
la recrudescence des plaintes contre les fournisseurs
d'accès à
Internet, nous avons décidé de vous aider
à résoudre vos problèmes en
mettant à votre disposition des modèles pour
saisir les tribunaux et
régler votre litige.
Vous avez
peut-être tenté de régler votre
problème avec le professionnel à l'amiable, seule
la procédure en
justice se révèle efficace.
En l'absence d'action de
groupe,
notre association ne peut malheureusement agir en justice pour chacun
d'entre vous. Il vous appartient donc de saisir individuellement les
tribunaux. Devant l'afflux de procédures, les fournisseurs
d'accès
seront contraints de faire droit à l'ensemble des demandes
de leurs
clients et de mettre en place les moyens techniques et humains
nécessaires à la fourniture des services et
à la gestion de leurs
clients.
Après avoir
consulté et téléchargé le
bon document, n'oubliez pas de venir signer sur www.ensemblenjustice.org
notre appel pour l'action de groupe !
4:13:46 PM
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dimanche 11 mars 2007
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Dans la distribution directe
l'arnaque commence en
général comme ceci :

Une belle publicité alléchante afin de
piéger ceux qui sont dans le
besoin et qui sont prêts à s'accrocher
à tout espoir qui leur est
offert pour s'en sortir.
Cette
publicité était
dans ma boite aux lettres au milieu de toutes les autres
publicités distribuées ce jour-là (principalement des catalogues
de grandes enseignes de distribution : Carrefour; Leclerc, Castorama,
etc...).
À noter que les distributeurs ne sont pas
rémunérés pour insérer
cette
offre d'emploi dans leurs "poignées" habituelles ! En fait,
quand on y
regarde de plus près, on peut se demander s'ils sont
réellement payés
pour la préparation de ces fameuses "poignées"...
C'est un
nouveau statut qui est
entrain de se créer, une espèce de statut de
salariés, à la fois, exploités et
rabatteurs de
nouveaux salariés à exploiter...
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Et voilà comment cela
se termine :
No comment...
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7:54:25 PM
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Preuve de génocide et
d’autres crimes contre l’humanité commis
en relation avec le commerce pharmaceutique avec la maladie
jeudi 10 février 2005
Est
spécifiquement démontrée la preuve que
les accusés sont responsables
d’entretenir et de répandre
délibérément des maladies, de
créer à
dessein de nouvelles maladies et d’élargir
l’utilisation de médicaments
brevetés initialement pour une maladie, au nombre le plus
élevé
possible d’autres maladies.
Pour
remplir ces objectifs, les accusés ont
stratégiquement conçu, mis en œuvre,
mené et organisé un vaste
programme d’activités frauduleuses, qui ne
connaît aucun équivalent en
terme d’ampleur économique dans
l’histoire de l’humanité.
1.1.
L’expansion délibérée de la
maladie
Ci-dessous,
il est spécifiquement démontré que les
accusés entretiennent et répandent
délibérément les maladies
contemporaines les plus communes en dépit du fait que ces
maladies
auraient pu être efficacement guéries et largement
éradiquées et que
des millions de vies auraient pu être sauvées.
1.1.1.
Les maladies coronariennes
La cause principale des
maladies coronariennes...[ lire la suite]
LES BORDELS DU VATICAN
lundi 11 juillet 2005
Enrôlées comme
religieuses à destination des couvents du monde entier, les
jeunes filles du Tiers-monde sont utilisées comme esclaves
sexuelles par le corps ecclésiastique.
Des
religieuses-prostituées comme ces filles
chrétiennes de l’état du Kerala - "la
réserve
« christianisée » des
jésuites en Inde" sont envoyées au loin pour en
faire des nonnes d’un genre spécial. Quelque part
en Afrique, en guise de promesse du ciel, c’est
l’enfer qu’elles découvrent à
l’abri de la sainte Église qui les utilise comme
bétail sexuel au service de son corps
ecclésiastique. On a bien fait vœu de
célibat mais pas de chasteté. Cette hypocrisie
empoisonne l’Occident depuis dix-huit siècles, et
serait même à l’origine de la
prostitution moderne. Durant des siècles...[ lire la suite]
6:12:47 PM
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dimanche 4 mars 2007
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Commerce
équitable : Pratique néo-coloniale ou extension
de la mondialisation ? |
Le
commerce équitable a le vent en poupe et les gammes de ce
nouveau
«concept» ne cessent de s'étoffer. On a
commencé par le café, puis le
cacao, on continue avec la quinoa et les noix de lavage, on innove avec
les habits tissés en coton équitable, mais il y
aussi les jouets
équitables, le tourisme équitable,
spéculer pourrait donc être
équitable (1).
Certains
opérateurs ont, semble t-il, foi en une
croissance (2) plus forte encore à l'avenir de ce secteur,
le «
consom'acteur » désirant consommer ce qui se fait
de plus humanitaire
dans l'arène économique. L'engouement est quasi
unanime. Des néolibéraux
du commerce international, à la majorité des
altermondialistes, en
passant par les écologistes et tous les rangs de
l'Assemblée de gauche
comme de droite : tout le monde est pour... boire du café
équitable. Historiquement liées à la
colonisation, les cultures de rente
(café, thé, cacao, coton, canne à
sucre, arachide, bananes, mangues,
vanille, cannelle, poivre et autres épices, papaye, ananas,
avocats,
agrumes, palmiste...) sont quasiment toutes des monocultures
d'exportation dont les conséquences sociales, agronomiques,
économiques
et écologiques devront un jour être
évalués sur le long terme. Mais la
question ici est de savoir si il n'y aurait pas, d'un
côté une idée a
priori généreuse du commerce équitable
ou éthique, et de l'autre le
commerce équitable ou éthique
réellement existant ».
A
quelques
variantes près, sur le terrain, tous les promoteurs du
commerce
équitable ont les mêmes arguments. Ils offrent des
prix garantis et une
relation commerciale durable, ils concourent à une
consolidation
économique des agriculteurs dans ces productions
d'exportation,
entraînant mécaniquement la structuration des
paysans adhérents à la
démarche par la mise en place de filières... Le
tout permettrait aux
agriculteurs ainsi touchés de peser à la fois sur
les marchés
internationaux, mais aussi locaux tout en voyant leur niveau de vie
augmenter.
Les
critiques du commerce équitable existent, ce qui
n'empêche pas les promoteurs de ce dernier d'user de
stratégies de
repli rhétoriques en s'abritant derrière des
poncifs neutralisateurs et
des cache-misère. Ici, nous allons tenter un angle critique
post-développementiste sur la base d'observation de terrain
et des
informations obtenues auprès de différents
acteurs.
Les
produits agricoles équitables sont faussement
rattachés à l'agriculture paysanne
Souvent,
les cultures d'export (3) réalisées pour le
commerce équitable ou
éthique, sont, dans les discours des ONG,
rattachées au moins
implicitement à l'agriculture paysanne. II s'agit
là d'une...[lire
la suite]
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7:11:42 PM
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lundi 19 février 2007
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Élections
"piège à cons" ?
Par
Jacques Cotta, vendredi 16 février 2007
Lors
de la campagne référendaire sur le
traité constitutionnel, nous avons
été à l’initiative de
l’appel "le non censuré dans les
médias, ça
suffit !".
Nous avions alors récolté en quelques jours plus
de 18 000 signatures
portées successivement au président de France
Télévision, au Conseil
supérieur de l’audiovisuel et à
l’Elysée, au président de la
république.
Nous affirmions alors l’exigence démocratique
élémentaire
d’impartialité et de respect du pluralisme face
à des médias qui en
général ne laissaient paraître que les
positions favorables à un traité
que le peuple français rejetait quelques semaines plus tard.
La démocratie qui nécessite le respect du
pluralisme doit plus que
jamais être défendue aujourd’hui,
à la veille des élections
présidentielles, législatives et municipales.
Tous les candidats,
quelle que soit leur importance ou leur appartenance doivent pouvoir
s’exprimer dans les médias, non selon la
règle de l’équité qui
favorise
les "gros", mais bien dans le respect de
l’égalité républicaine.
Même
temps de parole pour tous, débats contradictoires en
présence de
journalistes qui exercent leur métier sans complaisance,
voila le sens
du texte que nous vous proposons de signer massivement.
Pour signer, CLIQUEZ
ICI


Brèves de campagne :
intimité, équité,
inspiration, sondages
Publié
le jeudi 15 février 2007
Les hauts faits et
les
bas-côtés d’un traitement
médiatique exemplaire (forcément...). Quelques
brèves informations qui en disent plus long qu’il
n’y paraît.
Un tout
petit
monde
Connaissait-il ou non les questions que le panel allait lui poser ? La
prestation de Nicolas Sarkozy lors de l’émission
« J’ai une question à vous poser
», diffusée lundi 5 février sur TF1, a
suscité de nombreux commentaires. François Bayrou
s’est ainsi déclaré «
infiniment choqué » (Le Monde du 11.02.2007).
Choqué parce que la production du programme était
en partie assurée par Dominique Ambiel, ancien conseiller
pour la communication de Jean-Pierre Raffarin à Matignon.
Choquant peut-être mais guère surprenant. Comme le
notait Le Canard Enchaîné du 24 janvier :
« Après tout, le proprio de la chaîne,
Martin Bouygues, est déjà un ami de trente ans de
Sarko ; l’épouse du patron de l’info
Robert Namias, Anne Barrère, est la conseillère
de Bernadette Chirac ; quant au fiston du patron de LCI Jean-Claude
Dassier, le jeune Arnaud, il est le conseiller Internet de
l’UMP. Et pourtant personne n’a jamais
douté de l’impartialité de TF1...
»
Ceux qui doutent peuvent se rassurer en se rappelant que le CSA veille
au pluralisme dans la campagne... CSA, dont le nouveau
président, Michel Boyon (nommé le 24 janvier
2007), est, comme M. Ambiel, un ancien du cabinet Raffarin. Il en
était le directeur comme il fut « directeur de
cabinet de François Léotard au
ministère de la Culture et de la Communication,
où il fut l’un des principaux concepteurs de la
loi Léotard qui aboutit à la privatisation de TF1
[1]. » On ne peut rien conclure a priori de ces liens. Mais
on doit s’interroger sur l’indépendance
revendiquée en permanence par les journalistes comme par les
membres du CSA au sein de ce qui se révèle
être un tout petit monde....
Une
surreprésentation des petits candidats ?
Impartialité et respect de «
l’équité ». Pour...[lire
la suite]
Enfin...
Comme disait le Général :

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10:01:37 AM
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mardi 30 janvier 2007
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Ouest-France réinvente les privilèges...
façon Louis XVI
Publié
le mercredi 10 janvier 2007
Nous
publions ci-dessous un article paru dans le numéro
Zéro
d’un nouveau mensuel paraissant en Vendée : Le
Sans-Culotte. Nous le présenterons bientôt
(Acrimed)
Archi
monopolistique en
Vendée, l’ogre breton ne recule devant rien pour
vendre
son quotidien. N’hésitant pas à jouer
avec le
cliché admis qui veut que ce département rime
avec
l’ancien temps.
C’était en septembre dernier. En plein
été
indien vendéen. Les encarts pub ont fleuri aux quatre coins
de
La Roche-sur-Yon. Massifs, provocants. « Le portage : un
privilège ouvert à tous », susurre un
noble
empoudré. Vraiment ? Allons voir ce qui se cache
derrière
cette provocation publicitaire. On a vu. On en est convaincu. Le
seigneur de la presse quotidienne régionale sous-traite ce
service à des nobliaux locaux. A eux de trouver des gueux.
Dégueu.
La bouche ronde comme un cul de poule. La perruque frisottée
dégoulinant sur un manteau bleu, orné de lys
blanc. Canne
et Ouest-France dans la main gauche... Monseigneur n’en
revient
toujours pas ! Diantre, avoir son journal chez soi, avant 7 h 30, sans
supplément de prix. Youpi ! « Le portage : un
privilège ouvert à tous ! » vantait, en
septembre
dernier, le quotidien breton à grand renfort
d’affiches 4
x 3 et d’encarts publicitaires. Vraiment ? Oui. Sauf pour les
45
serfs qui, toutes les nuits, se lèvent à 4 h du
mat’ pour contenter tout ce joli petit monde. Toujours les
mêmes dont le réveil sonne comme le glas.
Qu’ont pas
toujours le cœur à chanter « lalali,
lalala ».
Parmi ces courageux, on ne trouve pas d’habitués
du satin.
C’est plutôt l’école du mal au
dos, de la
corne aux mains, du mal aux reins. Tout ça pour un revenu
d’appoint n’excédant pas les 300 euros
par mois.
Pour en avoir le cœur net, il suffit d’appeler
« Ouest-France portage »... [ lire
la suite]
Pour télécharger le numéro
zéro de "Sans-Culotte",
cliquez sur ce lien.
6:16:39 AM
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mercredi 17 janvier 2007
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Ouest-France réinvente les privilèges...
façon Louis XVI
Publié
le mercredi 10 janvier 2007
Nous publions ci-dessous un
article paru dans le numéro Zéro d’un
nouveau mensuel paraissant en Vendée : Le Sans-Culotte. Nous
le présenterons bientôt (Acrimed)
Archi
monopolistique en Vendée, l’ogre breton ne recule
devant rien pour vendre son quotidien. N’hésitant
pas à jouer avec le cliché admis qui veut que ce
département rime avec l’ancien temps.
C’était en septembre dernier. En plein
été indien vendéen. Les encarts pub
ont fleuri aux quatre coins de La Roche-sur-Yon. Massifs, provocants.
« Le portage : un privilège ouvert à
tous », susurre un noble empoudré. Vraiment ?
Allons voir ce qui se cache derrière cette provocation
publicitaire. On a vu. On en est convaincu. Le seigneur de la presse
quotidienne régionale sous-traite ce service à
des nobliaux locaux. A eux de trouver des gueux. Dégueu.
La bouche ronde comme un cul de poule. La perruque frisottée
dégoulinant sur un manteau bleu, orné de lys
blanc. Canne et Ouest-France dans la main gauche... Monseigneur
n’en revient toujours pas ! Diantre, avoir son journal chez
soi, avant 7 h 30, sans supplément de prix. Youpi !
« Le portage : un privilège ouvert à
tous ! » vantait, en septembre dernier, le quotidien breton
à grand renfort d’affiches 4 x 3 et
d’encarts publicitaires. Vraiment ? Oui. Sauf pour les 45
serfs qui, toutes les nuits, se lèvent à 4 h du
mat’ pour contenter tout ce joli petit monde. Toujours les
mêmes dont le réveil sonne comme le glas.
Qu’ont pas toujours le cœur à chanter
« lalali, lalala ». Parmi ces courageux, on ne
trouve pas d’habitués du satin. C’est
plutôt l’école du mal au dos, de la
corne aux mains, du mal aux reins. Tout ça pour un revenu
d’appoint n’excédant pas les 300 euros
par mois.
Pour en avoir le cœur net, il suffit d’appeler
« Ouest-France portage »... [ lire
la suite]
Pour télécharger le numéro
zéro de "Sans-Culotte",
cliquez sur ce lien.
11:14:28 AM
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vendredi 12 janvier 2007
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Faits
divers, la folie
médiaitique
lundi
27 novembre 2006 par alain vernon.
Certains esprits chagrins auront bien
remarqué la
propension qu’ont les medias à
développer outrageusement leur rubrique
faits divers à l’antenne depuis quelques
années.
Il est plus que fréquent de compter
jusqu’à 15 voire 20 minutes de
faits divers dans les journaux
télévisés dès
l’ouverture à 13 ou 20H. A
croire que le reste de l’actualité
s’évapore devant l’importance
grandissante d’une marée de faits divers tous plus
jubilatoires les uns
que les autres.
Comment
s’opère cette
véritable
folie médiatique ?
D’abord, ne jamais arriver en conférence de
rédaction sans son
indispensable « Parisien » ou
« France Soir » sous le bras pour
ne rien
oublier de l’horreur que vivent les français
chaque jour. Un viol
odieux dans telle banlieue, un crime abject dans telle commune
à cent
bornes de Paris, un procès de la légitime
défense dans tel département
qu’on fera couvrir en urgence par un bureau
régional, un accident
sanglant sur une autoroute, des inondations en Bretagne ou des
congères
en montagne, rien n’échappe aux fins limiers du
fait divers à la
télévision !
Une fois ce travail de listing établi des horreurs
vécues par nos pauvres concitoyens, il suffit de multiplier
les équipes
de tournage sur les lieus décrits par nos
confrères de la presse écrite
qui eux font un vrai travail journalistique sur la rubrique
« faits
divers ». Parties vers 10H dans le meilleur des cas,
ces équipes
récoltent à toute vitesse des images et des
témoignages parfois volés
pour monter en 30 minutes vers midi un sujet d’une minute
trente sans
avoir visionné toutes les images le plus souvent. A 13H,
pour
l’ouverture du journal, on balance un semblant
« d’enquête »
qui sera
déclinée jusqu’à 13H15.
S’enchainent ensuite...[ lire la suite]
7:30:48 AM
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jeudi 11 janvier 2007
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Sacro-saint libéralisme :
la revue Médias se prosterne
Henri
Maler
Publié
le lundi 13 novembre 2006
Sponsorisé par
Reporters sans
frontières, dont il est officiellement la revue officieuse
(ou
l’inverse...), le bimestriel Médias propose dans
son
numéro de septembre 2006, en guise
d’éditorial, une
ode au libéralisme économique, au titre kitch :
«
Sacro-saint pluralisme »
Cela commence par une déclaration de lassitude,
ponctuée par une profession de foi : «
Cela revient, périodiquement, comme une rengaine inusable.
Chaque fois qu’un journal est en péril pour
n’avoir
plus assez de lecteurs, mille voix s’unissent pour appeler
les
pouvoirs publics à voler au secours du malade au nom
d’un
sacro-saint pluralisme de la presse. Nous sommes naturellement les
premiers à nous alarmer du déclin de la presse
quotidienne, souvent analysé dans nos pages. Mais, disons-le
tout net, nous ne croyons pas que le défaut de pluralisme
soit
la cause de son mal, et encore moins que l’intervention de
l’Etat en soit le remède. »
Peu importe si personne, confondant la cause et les effets,
n’a
prétendu (bien que la réduction de la
diversité de
l’offre ne soit pas sans conséquences) que le
défaut de pluralisme était la cause principale du
«
déclin de la presse quotidienne » : pour
Médias
tous les arguments sont bons pour atteindre l’adversaire,
l’intervention des pouvoirs publics.
L’éditorialiste collectif de Médias
peut ainsi
s’emporter tout à son aise contre le Conseil
économique et social...[ lire
la suite]
7:04:40 AM
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jeudi 4 janvier 2007
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Sommes-nous réellement condamnés à
revoir
l’assurance-maladie à la baisse ?
par Michoko
jeudi 7 décembre 2006
Les
Etats généraux de la santé et de
l’assurance-maladie ont eu lieu les 21
et 22 octobre derniers à Bobigny. Bernard Teper,
organisateur et
président de l’UFAL, Union des familles
laïques, nous aide à répondre
à
une question: la France n’a-t-elle réellement plus
les moyens de mettre
en application le principe de solidarité?
Les Etats
généraux de la santé ont
réuni 150
participants (syndicats, associations, professionnels de la
santé). Ils
participent d’une dynamique plus large de débats
publics sur ce thème.
Bernard Teper est un expert du sujet, ses explications sont limpides.
Le
constat
Le
constat de départ : un trou de la Sécu,
toutes branches confondues, de
10 à 15 milliards d’euros par an. Le
déficit de la branche santé
s’explique notamment par l’allongement de la
durée de vie ainsi que par
le développement de traitements technologiques et
coûteux.
Actuellement,
la façon de faire face à cette situation est
toujours la même : c’est
l’assuré qui paie (diminution des remboursements,
augmentation des
listes de médicaments non remboursés...). Ainsi
les remboursements sont
de plus en plus assurés par les assurances
complémentaires et de moins
en moins par la Sécu. Cette situation équivaut
à une remise en question
complète du principe de solidarité :
chacun paie selon ses moyens et
bénéficie selon ses besoins. Au contraire, notre
système de soin
devient de plus en plus inégalitaire :
- discrimination par rapport au pouvoir
d’achat : il faut pouvoir se
payer une bonne complémentaire pour être bien
soigné et bien remboursé
- discrimination par rapport à sa situation
sanitaire : les personnes
malades ou âgées sont
considérées par les assurances privées
comme des
populations à risques, et donc le montant des cotisations
est supérieur
pour ces personnes.
Comment
faire face ?
De fait, on assiste
à une privatisation progressive de
l’assurance-maladie,...[ lire la suite]
5:29:44 PM
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mercredi 3 janvier 2007
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Qu’il
n’y a pas de problème de
financement de la
protection sociale,
par Michel Husson. |
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23
décembre 2006 |

Regards
Croisés sur l’Économie,
décembre 2006.
Le débat sur le
financement de la protection sociale part d’un diagnostic
partagé : les
dépenses pour les retraites et la santé sont
appelées à augmenter plus
vite que le PIB. On en conclut le plus souvent à la
nécessité de
réformes de la protection sociale. Mais pourquoi ? D’autres dépenses
(tourisme, culture, loisirs électroniques) augmentent plus
vite que le
PIB. En déduit-on pour autant qu’il faut
absolument
« réformer » les
secteurs correspondants ? A-t-on le droit de
déclarer qu’en matière de
loisirs les Français « vivent au dessus
de leurs moyens » comme on le
fait pour la santé ? Si l’on se retourne
pour mesurer le chemin
parcouru, on s’aperçoit que la part du PIB
consacrée aux retraites et
aux dépenses de santé a
régulièrement augmenté depuis un
demi-siècle,
passant de 5% au début des années 1950
à environ 23 % aujourd’hui.
Pourquoi cette progression est-elle jugée
aujourd’hui insoutenable ?
Le plafond de verre des dépenses
publiques
On ne peut répondre
à ces questions qu’en remarquant que ces
dépenses sont principalement
financées par la cotisation et l’impôt,
autrement dit qu’elles sont
socialisées. Le postulat qui permet de comprendre la
philosophie des
réformes est au fond le suivant : le poids de ces
dépenses socialisées
a atteint un maximum, et il faut empêcher sa progression
ultérieure.
Mais comment expliquer...[lire la suite]
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3:03:18 PM
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© Copyright
2008
ANTRAPRESSE.
Dernière mise à jour:
17/12/08; 22:22:55.
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Les idées saines de Dassault
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