Lors
de la campagne référendaire sur le
traité constitutionnel, nous avons
été à l’initiative de
l’appel "le non censuré dans les
médias, ça
suffit !".
Nous avions alors récolté en quelques jours plus
de 18 000 signatures
portées successivement au président de France
Télévision, au Conseil
supérieur de l’audiovisuel et à
l’Elysée, au président de la
république.
Nous affirmions alors l’exigence démocratique
élémentaire
d’impartialité et de respect du pluralisme face
à des médias qui en
général ne laissaient paraître que les
positions favorables à un traité
que le peuple français rejetait quelques semaines plus tard.
La démocratie qui nécessite le respect du
pluralisme doit plus que
jamais être défendue aujourd’hui,
à la veille des élections
présidentielles, législatives et municipales.
Tous les candidats,
quelle que soit leur importance ou leur appartenance doivent pouvoir
s’exprimer dans les médias, non selon la
règle de l’équité qui
favorise
les "gros", mais bien dans le respect de
l’égalité républicaine.
Même
temps de parole pour tous, débats contradictoires en
présence de
journalistes qui exercent leur métier sans complaisance,
voila le sens
du texte que nous vous proposons de signer massivement.
Pour signer, CLIQUEZ
ICI


Brèves de campagne :
intimité, équité,
inspiration, sondages
Publié
le jeudi 15 février 2007
Les hauts faits et
les
bas-côtés d’un traitement
médiatique exemplaire (forcément...). Quelques
brèves informations qui en disent plus long qu’il
n’y paraît.
Un tout
petit
monde
Connaissait-il ou non les questions que le panel allait lui poser ? La
prestation de Nicolas Sarkozy lors de l’émission
« J’ai une question à vous poser
», diffusée lundi 5 février sur TF1, a
suscité de nombreux commentaires. François Bayrou
s’est ainsi déclaré «
infiniment choqué » (Le Monde du 11.02.2007).
Choqué parce que la production du programme était
en partie assurée par Dominique Ambiel, ancien conseiller
pour la communication de Jean-Pierre Raffarin à Matignon.
Choquant peut-être mais guère surprenant. Comme le
notait Le Canard Enchaîné du 24 janvier :
« Après tout, le proprio de la chaîne,
Martin Bouygues, est déjà un ami de trente ans de
Sarko ; l’épouse du patron de l’info
Robert Namias, Anne Barrère, est la conseillère
de Bernadette Chirac ; quant au fiston du patron de LCI Jean-Claude
Dassier, le jeune Arnaud, il est le conseiller Internet de
l’UMP. Et pourtant personne n’a jamais
douté de l’impartialité de TF1...
»
Ceux qui doutent peuvent se rassurer en se rappelant que le CSA veille
au pluralisme dans la campagne... CSA, dont le nouveau
président, Michel Boyon (nommé le 24 janvier
2007), est, comme M. Ambiel, un ancien du cabinet Raffarin. Il en
était le directeur comme il fut « directeur de
cabinet de François Léotard au
ministère de la Culture et de la Communication,
où il fut l’un des principaux concepteurs de la
loi Léotard qui aboutit à la privatisation de TF1
[1]. » On ne peut rien conclure a priori de ces liens. Mais
on doit s’interroger sur l’indépendance
revendiquée en permanence par les journalistes comme par les
membres du CSA au sein de ce qui se révèle
être un tout petit monde....
Une
surreprésentation des petits candidats ?
Impartialité et respect de «
l’équité ». Pour...[lire
la suite]
Enfin...
Comme disait le Général :
