Tout ce que vous n'avez jamais voulu savoir sur
les médias en
France :
leurs propriétaires, leurs liens, leurs liens avec le monde
politique.
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vendredi 1 juin 2007
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Presse :
Dassault-Bouygues-Lagardère-Rotschild :
quand le libéralisme réduit le pluralisme de
l’information à un bourrage de crânes
Presse
marchandisée, démocratie en danger
jeudi 31 mai 2007 par
Christian Gourdet
« La
presse quotidienne a
dix ans devant elle. Les coûts de production deviendront
intenables. »
C’est Arnaud Lagardère qui le dit avant
d’annoncer le recentrage de son
groupe (Hachette-Filipacchi-Média) vers le
numérique et sa volonté de
réduire de 10% le nombre de ses magazines.
Déclaration d’autant plus
alarmante que l’héritier des missiles Matra est
à la fois opérateur des
NMPP (principal distributeur de la presse quotidienne et magazine en
France), dont il possède 49% et dont les magazines
représentent 15% du
chiffre d’affaires, qu’il est de même le
principal éditeur de magazines
(deux lecteurs de magazine sur trois lisent un titre
« Lagardère »),
qu’il est partie prenante du capital du groupe Le Monde, de
celui du
Parisien, etc. Déclaration d’autant plus
éclairante sur sa conception
de la presse écrite quotidienne dont l’existence,
selon lui, devrait
être suspendue aux « coûts de
production ». Car la rentabilité est bien
le maître mot pour les nouveaux propriétaires de
journaux quotidiens
aujourd’hui en France. C’est le Crédit
mutuel qui se porte acquéreur à
hauteur de 49% des quotidiens régionaux de
l’ex-empire Hersant, bradés
par le nouveau propriétaire du Figaro,
l’héritier Dassault (encore un
héritier, encore un marchand d’armes,
décidément...) : l’Est
républicain, les Dernières Nouvelles
d’Alsace, le Dauphiné
libéré, etc.
C’est le susnommé Dassault qui rachète
le Figaro, c’est l’héritier
Rotschild qui se paie Libération (plan social à
la clef)... Tous hommes
et groupes motivés, l’on s’en doute,
plus par la rentabilité du capital
investi que par la mission citoyenne dont la presse est
investie : être
le vecteur du débat démocratique, de la libre
expression des opinions
divergentes, éclairer les citoyens sans compromission
d’aucune sorte
avec les pouvoirs établis et les puissances
d’argent. La presse, hélas,
n’échappe pas à la marche
forcée à la marchandisation du monde...
L’heure est à
la concentration. A la création de groupes intervenant
à
la fois dans la presse quotidienne, nationale et régionale,
la
télévision (Bolloré), les radios et le
secteur numérique : sites
internet, podcasting, etc.
Exemple éclairant que
celui du Monde SA (dont 17% du
capital est acquis au groupe Lagardère, lequel
contrôle aussi la régie
publicitaire) qui, après avoir racheté une partie
des publications de
la Vie Catholique (Télérama,
les éditions Fleurus - éditeurs de livre pour
enfants, etc.), est aujourd’hui propriétaire
à 51% du groupe Journaux du Midi (La
Provence, Nice-Matin...),
les 49 % restant étant, eux, détenus par...
Hachette ! Groupe qui est aussi éditeur du gratuit Matin-Plus en collaboration avec...[lire la suite]
Presse
(II) :
Sarkozy, l’ami qui
leur
veut du bien...
Vendredi 1 mai
2007 par Hugues Joscaud
Depuis
1983, date de sa prise de la mairie de Neuilly, soit par le
truchement de Neuilly Communication, club créé
dès 1985, de son cabinet
d’avocats d’affaires Claude-Sarkozy ou au travers
de ses fonctions de
ministre de la communication et du budget du gouvernement Balladur de
93 à 95, Nicolas Sarkozy a tissé des liens
personnels avec tous les
grands patrons de presse français.
Qu’on en juge et la liste
n’est pas exhaustive : Serge Dassault, fils
de Marcel dont le cabinet d’affaires régla la
succession (premier
patron de presse de France, le Figaro,
Valeurs actuelles, etc.), membre de
l’UMP ; Bernard Arnault ( la
Tribune, Investir,
etc.), dont la fille s’est mariée en
présence du ministre de
l’Intérieur ; Gérald de
Roquemaure, PDG d’Hachette-Filipacchi (filiale
de Lagardère, premier éditeur de presse magazine
au monde en nombre de
titre publiés [260]), Arnaud de Puyfontaine, PDG de
Mondadori (ex-Emap,
3e éditeur de magazines en France) ; Arnaud
Lagardère ( le JDD, le Monde,
Paris-Match, Elle,
etc.) dont Sarkozy, ministre des Finances,
« débrouillera » le
conflit
d’héritage qui l’opposa à sa
belle-mère, comme il avait
« débrouillé »
, en 1992, la retentissante faillite de la 5 de feu Jean-Luc
Largardère, son père ; Edouard de
Rotschild ( Libération).
L’audiovisuel n’est pas en reste si l’on
y ajoute Nicolas de Tavernost ( M6)
ou Martin Bouygues ( TF1), proche
de la famille Sarkozy et parrain de son fils.
Presse
(III) :
Fossoyeurs
libéraux
Vendredi 1 mai
2007 par Léopold Césaire
L’Institut Montaigne n’est
pas à proprement parler une école de
philosophie plaçant le doute et les aspirations sociales au
centre de
ses préoccupations. N’en déplaise aux
admirateurs de Michel de
Montaigne, l’institut en question a pour but
d’ancrer dans les
consciences un modèle qui s’appuie sur des
préjugés simplistes et
décrit un ultralibéralisme qui est loin
d’être humaniste. Se déclarant
libre de toute attache partisane, ce Think tank, qui ressemble plus
à
un tank venu s’attaquer aux acquis sociaux dans une logique
mercantile
qu’à un laboratoire d’idées,
se définit lui-même comme un nouvel acteur
politique, bénéficiant d’une caution de
neutralité. En réalité, la
teneur de ses discours et réflexions s’inspire
largement d’une
idéologie bien connue, celle de l’UMP.
D’ailleurs, l’intention de vote
des membres de l’institut, à commencer par Claude
Bébéar et Philippe
Manière, rédacteur en chef de
l’Expansion, n’est qu’un secret de
polichinelle.
Qu’on en juge et la liste
n’est pas exhaustive : Serge Dassault, fils
de Marcel dont le cabinet d’affaires régla la
succession (premier
patron de presse de France, le Figaro,
Valeurs actuelles, etc.), membre de
l’UMP ; Bernard Arnault ( la
Tribune, Investir,
etc.), dont la fille s’est mariée en
présence du ministre de
l’Intérieur ; Gérald de
Roquemaure, PDG d’Hachette-Filipacchi (filiale
de Lagardère, premier éditeur de presse magazine
au monde en nombre de
titre publiés [260]), Arnaud de Puyfontaine, PDG de
Mondadori (ex-Emap,
3e éditeur de magazines en France) ; Arnaud
Lagardère ( le JDD, le Monde,
Paris-Match, Elle,
etc.) dont Sarkozy, ministre des Finances,
« débrouillera » le
conflit
d’héritage qui l’opposa à sa
belle-mère, comme il avait
« débrouillé »
, en 1992, la retentissante faillite de la 5 de feu Jean-Luc
Largardère, son père ; Edouard de
Rotschild ( Libération).
L’audiovisuel n’est pas en reste si l’on
y ajoute Nicolas de Tavernost ( M6)
ou Martin Bouygues ( TF1), proche
de la famille Sarkozy et parrain de son fils.
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9:28:46 AM
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Dernière mise à jour:
17/12/08; 22:18:56.
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