...rien que des intérêts

je savais que les organisateurs communautaires étaient militants syndicaux... mais je savais pas qu'ils étaient prêts à brader les principes qui devraient être au coeur de toute la déontologie de cette pratique sociale pour en découdre avec le petit patron...

quels principes dites-vous ? la liberté de parole, ou encore la représentation citoyenne... si les o.c. ne donnent pas plus d'importance que ça au pouvoir des citoyens sur un c.a. de clsc, je ne vois plus trop comment donner du sens au mot empowerment.

c'est quand le pouvoir d'un partenaire se différencie du nôtre que la réalité de ce pouvoir devient tangible... quand il dit toujours pareil aux orang-outangs de la bureaucratie ou du syndicalisme, ce n'est pas du pouvoir, c'est de la comédie.

on se donne bonne conscience d'écraser ce qui s'écarte de la stratégie syndicale, même si ça tue le partenaire citoyen... de toute façon "il ne faisait que le jeu du ministère". encore un peu et il n'y aura plus que ministère et syndicats... (n'est-ce pas ce que souhaitent certains depuis longtemps ?)

que les syndicats ne portent pas les conseils d'administration locaux dans leur coeur, je peux le comprendre. que les organisateurs communautaires abandonnent toute distance et laissent couler le peu de pouvoir citoyen qu'il y a encore là... c'est une honte.

et à propos de la liberté de parole, je fais référence à la facilité avec laquelle les o.c. ont laissé aller leur droit et devoir de parole, pour se lancer dans un débat anonyme... alors que justement, la prise de parole, la liberté d'expression constitue sans doute le premier droit, la liberté la plus fondamentale à enseigner aux citoyens qui luttent contre l'injustice et la pauvreté.

(commentaires en marge d'un débat sur le mode de gestion des clsc et chsld de la région, voir en particulier la synthèse rédigée par Jacques incluant plusieurs contributions anonymes)

12:42:52 PM