February 2003 | ||||||
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Jan Mar |
Lettre au capitaine ad hoc Le québécois, fort de sa fierté naissante (car elle l'est), brandit drapeau et mise en garde contre les anglicismes tapageurs de ses cousins français. Et le cousin français, bringuebalant des restes d'oripeaux colonisateurs, ne trouve rien de mieux que de qualifier de créole un français qui ne l'est pas. Les anglicismes syntaxiques et les calques des québécois ne sont ni mieux, ni pires que les tonitruants emprunts des enfants de la patrie. [Les coups de langue de la grande rousse]
Un billet qui vaut d'être lu d'un bout à l'autre... et qui amena délicieuse réplique du capitaine qui mérite aussi le détour. En voici un court extrait du billet institulé Jeanne d'Arc était rousse :
(...) Sur le quai, se dressait en armure, une hallebardière brandissant un fier étendard. Des rayons séléniens soulignaient les rougeoiements de sa chevelure caressée par la brise. Frémissante du courroux des justes, me toisant du haut de sa cuirasse, elle déclara impérieuse « Il faut bouter l’Anglois hors de notre douce langue ! ». Saisi de stupeur, je répondis :
— Plait-il ?
— Ah ! que ton impudence excite mon courroux ! (...)
Les mots me manquent, je l'avoue, pour dire toute mon appréciation...
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