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Monday, July 28, 2003 |
Je travaille sur deux projets passionnants ces jours-ci. L'un est le développement d'un site pour la prévention des comportements à risques chez les adolescents acadiens de l'Atlantique. Contrairement à tous mes projets à date, il sera libre d'accès, donc objet d'une joyeuse annonce à son lancement prévu pour octobre. L'enthousiasme et l'incroyable talent de notre graphiste Lina Bilodeau promet des visuels extraordinaires (1, 2 et 3).
Mon autre projet est relié à l'initiative eduSource pour laquelle je coordonne les différents travaux du groupe IDITAE à l'Université de Moncton. On y parle, dans le cadre de la création d'un répertoire national d'objets d'apprentissage, de balisage, d'accessibilité, de testing pour la protection et la gestion de la propriété intellectuelle, de standards et d'assemblage de contenus d'apprentissage. J'y nage en pleine science-fiction avec pour corollaire le plaisir de m'adonner à la lecture et l'apprentissage en la matière.
Nous avons déjà testé deux applications de balisage d'objets suivant le standard CanCore (Splash et Aloha). Si un lecteur avait des suggestions d'autres logiciels à cet effet, j'apprécierais car nous devrons sous peu en choisir ou en coder un qui réponde à nos besoins. Parallèlement, je passe en revue la littérature définissant les objets d'apprentissage afin de lancer la discussion dans ma communauté de pratique et mieux en comprendre la nature fonctionnelle. Cette démarche vient sur les talons de la rédaction d'un éditorial (à paraître au mois d'août) pour le Bulletin d'apprentissage en ligne du Nouveau-Brunswick, le Cinq à sept.
C'est dans le cadre de ma revue de littérature sur les objets d'apprentissage que je suis tombé sur le Internet Time Blog. J'étais d'ailleurs inscrit la semaine dernière à une présentation de Jay Cross sur l'avenir de la formation en ligne, présentation que j'ai dû passer pour cause de manque de temps... Et voilà que je découvre M. Cross associé au Internet Time Group. J'aurai besoin de passablement de temps pour faire le tour des ressources répertoriées à e-Learning Jump Page mais je découvre avec plaisir que plusieurs d'entre elles me sont déjà familières. À découvrir et forer.
12:51:49 PM
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Monday, July 07, 2003 |
Merci encore à Michel qui met le doigt sur Profetic, une ressource à prime abord très intéressante pour les professionnels de la formation en ligne. J'y ai déjà trouvé deux lectures (trois objections aux objets d'apprentissage, par Norm Friesen, et une présentation – en français merci! – sur les normes en question) qui m'intéressent grandement dans le cadre de nouveaux travaux que j'aborde sur le balisage des objets d'apprentissage et toute la confuse question des normes sous-tendant cette pratique...
Intéressant pour qui, comme moi, navigue en plein cirage! Plus à ce sujet sous peu d'ailleurs.
9:37:25 PM
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Michel Dumais attire notre attention sur la rocambolesque affaire de la propriété intellectuelle dont s'approprie effrontément une pseudo firme de « service conseil Internet » aux dépens de Jean Lalonde. Le culot de certains!
À l'instar de Martine, je vois difficilement un carnetiste ordinaire s'embarquer dans une démarche de recours juridique à ce sujet mais j'ai une grande foi en les vertus de la tarte à la crème judicieusement appliquée! Rien de tel que d'exposer la bouffonne (du cas présent) et lui laisser supputer les implications d'affaires de son comportement lorsque ses clients, actuels et potentiels, constateront l'éthique dont elle fait preuve!
J'écrirai moi aussi à l'effrontée, rejoignant en cela Gilles et tous les autres carnetistes ouverts au partage mais non au vulgaire plagiat.
9:27:20 PM
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Tuesday, June 24, 2003 |
Nous lançons aujourd'hui, avec les enseignants du ministère de l'éducation du Nouveau-Brunswick, la production de la troisième vague de 20 cours qui seront en ligne d'ici à 2005 pour les élèves du secondaire dans la province. Cette rencontre initiale donne l'occasion de présenter les réalisations à ce jour et de discuter de pédagogie en ligne. Je relève deux points pertinents des échanges de ce matin : la question du retour sur l'investissement dans les cours en ligne (ROI : return on investment) et l'implication de l'élève dans son apprentissage.
Jacques Cool mentionnait qu'il ne faut pas se le cacher, la conception de cours en ligne est un choix qui entraîne des coûts et pour lequel on ne saurait établir, dans l'immédiat du moins, une mesure quantitative d'économies de coûts. Les enseignants observent par contre l'épanouissement des jeunes impliqués dans ce type d'apprentissage. Les élèves se prennent en main, communiquent, résolvent des problèmes au jour le jour et acquièrent des habiletés en technologie de l'information ainsi que des habiletés de vie qui rejoignent le fameux objectif de transdisciplinarité des apprentissages. Ils en sortent d'autant plus prêts pour l'université.
À la question qu'un enseignant pose, à savoir si nous croyons que l'élève impliqué dans l'enseignement à distance est moins « spectateur » de son apprentissage, Jacques donne l'exemple de l'élève qui ne comprend pas un problème quelconque. En face à face, il peut sommairement demander des explications parce qu'il ou elle ne comprend pas : « Madame, je ne comprends pas ce problème ». À distance toutefois, il faut trouver les mots pour décrire son problème, le formuler et le rationaliser, ce qui permet à l'élève de se saisir de la problématique et parfois de la résoudre par cette simple démarche. Donc au-delà de l'interaction inhérente aux contenus d'apprentissage en ligne bien conçus, les technologies d'apprentissage impliquent une interpellation et un processus intellectuel souvent plus actif que dans l'enseignement traditionnel.
12:06:38 PM
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Wednesday, June 18, 2003 |

De g. à dr. dans la photo: Raymond Guy, Président, Comité des prix d'excellence de l'ACED; Joanne Roy, Gestionnaire, Technologies d'apprentissage (IDITAE), Université de Moncton; Jacques Cool, Ministère de l'éducation du Nouveau Brunswick; Denis Mayer, Président de l'ACED)
Le partenariat Communauté électronique au service des apprentissages entre l'équipe des technologies d'apprentissage (IDITAE) de l'Université de Moncton et le ministère de l'Éducation du Nouveau-Brunswick s'est mérité le prix d'excellence en partenariat décerné cette année par l'Association canadienne de l'éducation à distance lors de son récent congrès à Saint John's, T.-N.
Voici un extrait du texte de présentation aux fins de la remise du prix :
Ce projet vise entre autres à :
- développer une série de cours et d'objets d'apprentissage sur Internet;
- renforcer l'intégration des technologies en enseignement et en apprentissage;
- démocratiser l'accès à des formations variées;
- susciter le développement d'approches innovatrices en apprentissage en ligne.
« Ce qui est aussi louable de cette initiative est la contribution à une population plus grande que celle des partenaires immédiats. Les cours et objets d'apprentissage bénéficient à la communauté éducative francophone du Nouveau-Brunswick. Des indicateurs de réussite tels l'augmentation des inscriptions et la participation de 12 des 21 écoles secondaires francophones de la province démontrent une pertinence de la contribution du partenariat pour les apprenants. »
5:02:01 PM
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Friday, June 13, 2003 |
Mon aggrégateur de nouvelles est étrangement vide ces derniers temps. Serait-ce dû au retour des beaux jours d'été? Pourtant la belle saison se fait désirer en Atlantique. M'enfin, outre Downes et Winer qui demeurent prolifiques comme à leur habitude, c'est une période tranquille chez les copains.
Pourtant Jacques, qui ne trouve plus beaucoup de temps pour satisfaire son titillement expressif par clavier interposé, demeure actif en me faisant parvenir des tuyaux que je ne peux m'empêcher de claironner. Dans le cas présent, ce très intéressant communiqué de Canada News Wire donnant les résultats du sondage Technology and Student Success effectué par McGraw-Hill Ryerson (4ième volet d'une série d'études). Les résultats « indiquent que la technologie Web aide les enseignants à atteindre leurs objectifs d'apprentissage et exerce une influence positive sur l'attitude et la réussite des étudiants » :
Il est remarquable de constater que 84 p. cent des enseignants se disent satisfaits de leurs efforts afin d'intégrer la technologie à leurs cours.
L'étude porte sur des données « obtenues auprès de 1,177 enseignants canadiens dans un éventail de disciplines universitaires et collégiales », chiffres qui confèrent la fiabilité voulue aux données. Il faut dire que McGraw-Hill Ryerson est un éditeur dont la maison-mère est aux États-Unis et qui investit considérablement dans les médias de l'avenir. Ils sont entre autres partenaire-investisseur dans un projet canadien de développement de répertoire d'objets d'apprentissage pour la formation des éducateurs, le projet UCCELA.
Voilà qui apportera sans doute de l'eau au moulin à Mario!
4:54:38 PM
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Monday, June 09, 2003 |
Nous savions que certaines choses se tramaient... Maintenant c'est officiel! Félicitations et bienvenue Dr. Paquette!
Hired! As a final note for today, we at NRC welcome Sebastian Paquette - of Seb's Open Mind fame - to our research group in Moncton. Welcome, Seb. By Seb Paquette, Seb's Open Research, June 9, 2003 [Refer][OLDaily]
9:25:34 PM
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Sunday, June 01, 2003 |
J'offrais à mon père, à l'occasion de noël 2001, le merveilleux livre de Ryszard Kapuschinski Ébèbe, Aventures africaines. Ses éloges ont longuement couvé avant que l'occasion ne se présente de l'emprunter et d'y goûter moi-même. Je ne veux ni critiquer le livre, ni en faire une description que d'autres ont déjà faite.
J'aimerais plutôt partager quelques anecdotes savoureuses, surprenantes ou instructives de l'auteur au sujet de ce continent méconnu. Avant donc le lion mangeur d'homme, la conception africaine du temps ou la forteresse Rwandaise, la légende du cimetière des éléphants...
Kapuschinski tient cette histoire du Dr. Patel, médecin à Kampala où l'auteur est tombé victime du paludisme. En cours de convalescence, le docteur lui a un jour raconté qu'à leur arrivée sur le continent, les portugais s'étonnaient de ne pas trouver le précieux ivoire partout chez les habitants. S'ils avaient du mal à chasser l'éléphant, ils pourraient au moins prendre l'ivoire sur leurs cadavres? Or la réponse qu'ils reçurent les laissèrent incrédules : « il n'y a pas d'éléphants morts, les cimetières d'éléphants n'existent pas. »
Les africains ont toujours eu une relation sacrée avec l'éléphant. C'est pourquoi ils ont longtemps caché au blanc le mystère entourant la mort du noble pachyderme. Il s'avert que l'éléphant, qui ne se connaît pas d'ennemi dans le monde animal, ne peut mourir que de mort naturelle, les africains sachant le chasser mais le faisant peu. Cela survient généralement au crépuscule alors qu'il va s'abreuver.
Naturellement, l'éléphant déploie sa trompe au bord de l'eau pour boire. Mais lorsqu'il devient vieux, il ne parvient plus à soulever sa trompe et doit s'avancer dans l'eau pour assouvir sa soif. Massif, il s'embourbe généralement et succombe tout bêtement à la succion « pour disparaître à tout jamais dans les flots. » Il y aurait donc, selon le Dr. Patel, des cimetières d'éléphants antédiluviens au fond des lacs africains.
10:04:25 PM
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© Copyright 2003 Robert Gregoire.
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