Affabulations
et extrapolations, ou la dérive des manuels scolaires...
Ne pas laisser les manuels scolaires
à la portée des enfants !
Les manuels scolaires
d’histoire encouragent le développement de la
pensée unique. Comme dans les œuvres
d’Huxley et d’Orwell, on apprend que notre monde
est en rupture avec sa civilisation passée et que les
apports des connaissances scientifiques ou autres ne sont que des
sous-produits nés à 100 % d’une culture
judéo-chrétienne et soumis aux
réalités économiques. A une moindre
échelle, le procédé est toujours le
même. Il fut celui de Staline, qui considéra
l’Antiquité comme esclavagiste, ce qui
était une excuse suffisante pour faire table rase du
passé. Il fut aussi celui des religions
monothéistes, qui devaient condamner des peuples impies,
pour mieux imposer leur seule et unique vérité.
Mais, en avons-nous vraiment fini avec cette dangereuse
mentalité ?
Dépotoir de tous les préjugés, des
plus ridicules aux plus sectaires, les manuels scolaires sont cependant
loin d’être des références
fiables de l’histoire.
Ne troublons pas l’ordre public :
l’Antiquité doit rester un vestige anodin et sans
grand rapport avec le temps présent (Ce sont pourtant nos
vraies racines). Les peuples anciens étaient des gens peu
civilisés, guerriers et machistes,
débauchés et trafiquants d’esclaves...
( On se demande pourquoi ils enseignaient une " science de la sagesse",
la philosophie). Ils aimaient l’art mais pas les sciences
(Les deux domaines étaient d’une égale
importance) . Ils avaient des croyances religieuses naïves
(Elles étaient en vérité beaucoup plus
sombres que les mythes monothéistes) et leurs
démocraties ratées ne faisaient
qu’entretenir un système de caste (La valeur
d’égalité était pourtant
très importante).
Aussi, bien sûr, n’allez surtout pas
réfléchir sur la manière dont est
née la première démocratie...[
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Quand
les manuels scolaires nous racontent des histoires...
Menaces sur l’édition scolaire
Désormais
Lagardère-Hachette et Seillière-Wendel
contrôlent la majeure partie de
l’édition française. Le Canard
Enchaîné résumait la situation du
secteur en y incluant la presse écrite et la
télévision : « Un bétonneur
propriétaire de la première
télévision de France (TF1), deux marchands de
canons (Dassault et Lagardère-Hachette) qui se partagent les
plus gros morceaux de la presse quotidienne et hebdomadaire tricolore,
un maître des forges qui devient (derrière le
même Lagardère-Hachette) deuxième
éditeur du pays ».
Ce qui vient de se passer en quelques
semaines en France, après il est vrai un mouvement profond
dans ce sens depuis des années, ce n’est rien de
moins qu’une véritable «
berlusconisation » des médias et de
l’édition. Des dizaines de marques
éditoriales sont désormais
contrôlées par ces deux groupes. Même
les éditions La Découverte
(ex-éditions François Maspéro) et
Syros (ex-maison d’édition du PSU) sont
tombées dans les mains de l’héritier du
Comité des Forges. C’est le résultat
final, il faut le rappeler, de la décision prise par la CFDT
qui était devenu l’actionnaire principal de ces
maisons d’édition.
Le contrôle de
l’édition et des médias...[
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