J'ai un projet qui mijote pour le prochain colloque du RQIIAC en juin prochain : soulever l'importance d'une appropriation des NTI par les intervenants communautaires, pour favoriser et et soutenir l'utilisation de ces technologies par les citoyens eux-mêmes.

Il y a un débat à mener au sein des institutions afin d'outiller les intervenants... J'ai entendu trop souvent des responsables de l'informatique dans des établissements avouer qu'ils ne pouvaient  brancher tous les postes de travail sur Internet... "Car les gens vont aller sur des sites de jeux (ou porno, ou perdre leur temps...)" !!

Ma réaction : est-ce que vous fouillez les sacs des travailleurs qui entrent au bureau ? peut-être ont-ils amené des revues de mots croisés et de fesses ! Non, mais... Mais je m'éloigne du sujet de mon atelier. Quoique ce ne soit pas si loin : encore trop de résistances existent pour équiper minimalement les intervenants communautaires dans les CLSC, alors que LEURS CLIENTS sont eux-mêmes branchés.

Mais les résistances ne se trouvent pas que chez les patrons... Lors d'une réunion régionale où se discutait un projet complexe (et coûteux) à mener sur deux ans l'échelle régionale, je soulevais l'intérêt d'utiliser les fameuses "bases de documents" Lotus : les porteurs du projet étaient pour le moins froids (les gens ne savent pas utiliser, c'est compliqué...) alors que les participants y voyaient plutôt une occasion d'apprendre à se servir du fameux Lotus pour autre chose que le simple courriel. C'est la logique du "on l'utilise pas parce que les gens ne l'utilise pas" ... Mais les gens ne l'utilise pas parce qu'ils n'ont pas l'occasion de le faire !

10:54:54 PM