Suite au billet de Gilles soulignant le texte de Peter Senge, j'ai découvert avec plaisir SoL, la Society for Organizational Learning. Dans son article (32 pages, PDF) Community Action Research, Senge définit la communauté apprenante comme étant un groupe diversifié de personnes qui coopèrent pour alimenter et entretenir un système de création de la connaissance; ce système s'articule autour de trois volets également importants :
- La recherche : une approche disciplinée de la découverte et de la compréhension avec un engagement particulier à partager la connaissance;
- La mise en valeur du potentiel : l'amélioration de la sensibilisation et des capacités individuelles et collectives des gens pour leur permettre d'obtenir les résultats qu'ils recherchent vraiment; et
- La pratique : des individus qui coopèrent dans leur travail à des réalisations applicables.
L'annonce du premier congrès mondial de l'organisation énonce des objectifs qui tiennent de l'idéal, tels que « l'approfondissement de la compréhension quant aux moyens par lesquels une collectivité peut, grâce à une réflexion avant-gardiste et le partage de pratiques exemplaires, créer l'avenir qu'elle recherche ».
De tels énoncés constituent à mes yeux un pas de plus vers le gouvernement par et pour les gens. Une telle avenue de coopération et de réflexion (médiatisée par les technologies) représente sans doute l'avenir du mouvement coopératif et, qui sait, l'avènement du monde qu'envisagent les tenants de l'anti-mondialisation. Paradoxalement!
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