Robert David, professeur adjoint à l'Université de Montréal et découvreur ravi du phénomène cybercarnet, attire mon attention sur cet article qui décrit les carnets en ligne comme un générateur de bruit de fond polluant la puissance du moteur de recherche Google :
Google is to create a search tool specifically for weblogs... It isn't clear if weblogs will be removed from the main search results, but precedent suggests they will be. [...] However, through dense and incestuous linking, results from blogs can drown out other sources.
On y lit entre autres que, selon l'estimé des auteurs, les tenants de cybercarnets formeraient possiblement 0.32 pour cent des 3,083,324,652 pages que recense Google, et ce malgré que leur nombre de lecteurs serait statistiquement insignifiant par opposition à ceux qui y contribuent comme écrivains...
Le prétexte de l'absence de qualité et de compétences qu'on évoque pour justifier cette chasse aux carnets fera hausser les sourcils de plusieurs auteurs de carnets. Selon Gary Stock, chief technology office for Nexcerpt :
"More and more people have more text to type, and may not have anything authoritative to say - they just throw up characters on the screen." He says that the link-based algorithm called PageRank™ was designed, at Stanford University, with very different assumptions about the quality of information.
Cet amendement à la technologie qui a permis à tant de carnetier de prétendre à une certaine reconnaissance risque de nous faire considérer l'époque du tournant du millénaire comme une période faste mais brève dans la belle histoire de la liberté de presse!
9:24:55 AM
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