21 novembre, 2002


Vocabulaire financier (prise II)

Cette fois-ci, c'est l'Université de Moncton qui nous a concocté un lexique économique. Une seule chose tique... le « 1996 » du bas de page. La ressource n'en constitue pas moins une source de référence digne de mention.


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Vocabulaire financier

Avec 2003 à nos portes, les productions de documents financiers se multiplieront, surtout lorsque l'année financière est fidèle au calendrier. La BMCI (Banque marocaine pour le commerce et l'industrie) publie en ligne un outil complémentaire fort intéressant, et très à propos. Le lexique de la BMCI.


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Conseil des Arts du Canada

Ah ! les subventions du Conseil des Arts ... Pour vous aider à vous y retrouver, aussi pour les langagiers (bien sûr !) Le glossaire. Aussi en anglais.


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Chose rare chez la rousse : une (très) longue citation

« Au demeurant, prosateur ou versificateur, le premier, l'indispensable mérite d'un écrivain dramatique, c'est la correction. Non cette correction toute de surface, qualité ou défaut de l'école descriptive, qui fait de Lhomond et de Restaut les deux ailes de son Pégase ; mais cette correction intime, profonde, raisonnée, qui s'est pénétrée du génie d'un idiome, qui en a sondé les racines, fouillé les étymologies ; toujours sûre, parce qu'elle est sûre de son fait, et qu'elle va toujours d'accord avec la logique de la langue. Notre Dame la grammaire mène l'autre aux lisières ; celle-ci tient en laisse la grammaire. Elle peut oser, hasarder, créer, inventer son style : elle en a le droit. Car, bien qu'en aient dit certains hommes qui n'avaient pas songé à ce qu'ils disaient, et parmi lesquels il faut ranger notamment celui qui écrit ces lignes, la langue française n'est pas fixée et ne se fixera point. Une langue ne se fixe pas. L'esprit humain est toujours en marche, ou, si l'on veut, en mouvement, et les langues avec lui. Les choses sont ainsi. Quand le corps change, comment l'habit ne changerait-il pas ? Le français du dix-neuvième siècle ne peut pas plus être le français du dix-huitième, que celui-ci n'est le français du dix-septième, que le français du dix-septième n'est celui du seizième. La langue de Montaigne n'est plus celle de Rabelais, la langue de Pascal n'est plus celle de Montaigne, la langue de Montesquieu n'est plus celle de Pascal. Chacune de ces quatre langues, prise en soi, est admirable, parce qu'elle est originale. Toute époque a ses idées propres, il faut qu'elle ait aussi les mots propres à ces idées. Les langues sont comme la mer, elles oscillent sans cesse. A certains temps, elles quittent un rivage du monde de la pensée et en envahissent un autre. Tout ce que leur flot déserte ainsi sèche et s'efface du sol. C'est de cette façon que des idées s'éteignent, que des mots s'en vont. Il en est des idiomes humains comme de tout. Chaque siècle lui apporte et en emporte quelque chose. Qu'y faire ? cela est fatal. C'est donc en vain que l'on voudrait pétrifier la mobile physionomie de notre idiome sous une forme donnée. C'est en vain que nos Josués littéraires crient à la langue de s'arrêter ; les langues ni le soleil ne s'arrêtent plus. Le jour où elles se fixent, c'est qu’elles meurent. – Voilà pourquoi le français de certaine école contemporaine est une langue morte. »  Préface de Cromwell Extrait. Gâtez-vous. Complétez et poursuivez la lecture.


8:33:15 PM  Permalien   À vos claviers []

Le mal des grands sans danger pour les ....

Chez moi, nous sommes grands, vous l'aurez deviné, sinon pour me connaître, du moins par le titre du roux cybercarnet. La benjamine n'y échappe pas ... Le mal ? L'hyperlaxité ligamentaire, qui nous rend dignes du cirque du soleil (version contorsionniste), mais qui met à rude épreuve nos articulations. Marie-Thaïs, donc, (7 ans, je le rappelle aux nouveaux venus) me fait une petite démonstration de l'affligeante et fréquente caractéristique des grands, en pliant à revers ses doigts. Je lui souligne qu'elle doit faire attention, user de prudence. Sa réponse ? « Ne t'inquiète pas, maman, je suis une professionnelle ! » J'en ris encore ...


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