A
propos de la venue de Chavez à Paris et de sa couverture
médiatique
Dimanche 30 octobre 2005
par Marie-José Cloiseau.
En
visite à Paris pour deux jours, les 19 et 20
octobre 2005, au terme d’une tournée dans les pays
latins d’Europe, le
Président du Venezuela, Hugo Chavez est venu une nouvelle
fois
bousculer nos représentations. Rien du discours convenu
habituel des
chefs d’Etat. Des discours non écrits, baroques,
poétiques, truffés de
citations littéraires, politiques ou de
références religieuses, un
style direct et familier. Mais l’essentiel de ses
interventions sera
occulté par les medias français, comme tout ce
qui touche plus
généralement au processus
vénézuélien. Les
évènements les plus
marquants de cette visite ont été la
réunion organisée à la mairie du
XIème arrondissement par George Sarre et le Cercle
Bolivarien de Paris
à l’attention des amis du Venezuela, et la
conférence de presse à
l’hôtel Hilton, qui a clôturé
cette visite. Et le tout sous l’œil
vigilant des caméras de la chaîne nationale
vénézuelienne, qui
retransmet en direct toutes les interventions du chef de
l’Etat à
l’étranger, selon les règles de la
démocratie en vigueur au Venezuela.
Silence
médiatique
La presse nationale française aux ordres a
relaté de
ces deux jours de visite officielle du président
vénézuélien à Paris ce
qu’en ont publié les agences de presse, le MEDEF
et la presse
officielle. Quant aux rencontres en marge de cette visite, "le Monde" ironise sur la
réception des "compañeros" à la mairie
du XIè mais sans rien livrer sur sa teneur. "Le Nouvel observateur"
l’évoque sous l’angle mondain, en
donnant la liste des invités, les
autres n’en parleront pas. Quant à la
conférence de presse, elle n’aura
pas existé pour la presse française. Seul Karl
Zero a réalisé une
interview du chef d’Etat à l’issue de
cette conférence.
Et "Libération",
qui n’a pas de ces mauvaises
fréquentations, déplore que le MEDEF soit devenu
« un allié de la
croisade anti-libérale ».
Certes, les "compañeros" ont appelé à
voter « non » le 29 mai, ils sont
donc disqualifiés. Certes, le président Chavez
défend une certaine idée
de la souveraineté nationale...[lire la suite]
Page Google listant les liens des autres
sites d'actualité qui traitent du "Sommet des
Amériques".
11:14:26 AM
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