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Tuesday, March 04, 2003 |
10 Damaging E-learning Myths
Dix fausses conceptions telles que référées par Downes. À première vue, une belle démysthification. Je me le réserve celui-là.
Pourtant je persiste à croire que les technologies d'apprentissage n'en demeurent pas moins, en bout de ligne, qu'un outil, une méthode supplémentaire à rajouter à l'arsenal de l'enseignant. Une méthode complexe, riche et encore dans l'enfance de son art potentiel certes, mais qui ne remplacera sans doute jamais l'interaction entre apprenants.
11:57:31 PM
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Text Message Essay Baffles British Teacher. "My smmr hols wr CWOT. B4, we used 2go2 NY 2C my bro, his GF & thr 3 :- kids FTF. ILNY, it's a gr8 plc." So began an English essay submitted in instant messaging format by a student in Britain.
Steven Downes récidive à nouveau sur un thème qu'il semble affectionner particulièrement. On n'arrête pas l'évolution du langage. Pour leur part, les adeptes de la messagerie instantanée définissent leurs propres normes de communication que bien des croûtes, vieilles et moins vieilles, n'arrivent plus à comprendre.
Ceci étant dit, il ne faudrait pas sous-estimer le phénomène en le qualifiant d'abêtissement de la langue. Il y a là un code de génération, une nouvelle grammaire qui s'avère riche en signification en certaines circonstances. Je parie qu'une telle écriture transmet mieux le contexte que les seuls mots pour qui n'aime la syntaxe ni les longues phrases. Reste à voir si le sens suit le sigle. (D'ailleurs, ce phénomène est-il aussi populaire en français? Il me semble que notre langue se prête moins aux B2B et autres e-biz que l'anglais!?!)
11:45:40 PM
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L'ambassadeur de France aux Nations-Unies, Dominique de Jospin, passait hier soir en entrevue au bulletin télévisé du réseau anglais CBC, The National. Il a établi, en moins de cinq minutes, de manière particulièrement articulée et en anglais de surcroît, un solide cas pour la résolution 1441 des Nations-Unies et la poursuite des missions d'inspection en Irak. J'ai été particulièrement impressionné par son raffinement et sa vision très claire de la situation. Il soulignait entre autres un aspect qui mérite d'être cité :
« Le monde n'est plus aujourd'hui ce qu'il était en 1991 lors de la première Guerre du Golf. En 2003, la majorité des leaders et représentants politiques doivent retourner auprès de leur électorat et justifier leurs décisions et prises de position. Ce n'était pas le cas il y a tout juste 10 ans de cela. »
Il a ensuite réitéré à maintes reprises qu' « on ne saurait se lancer en guerre pour satisfaire aux exigences d'un échéancier », faisant en cela allusion à la pression des États-Unis qui voudraient envahir immédiatement l'Irak suivant leur état de préparation et les coûts de déploiement qu'ils encourent.
En définitive, la position canadienne (comme celle de la France et de nombre d'autres pays) est la seule possible en ce moment. Nonobstant le bienfaiteur tordage de bras initial imaginé par Condoleeza Rice à l'endroit des Nations-Unies pour décider ce monstre d'ambivalence à mettre un peu de mordant dans ses menaces, il n'en demeure pas moins que la règle de justice doit à tout prix être suivie au risque d'un glissement dans l'anarchie complète. Les États-Unis, pas plus qu'aucune puissance au monde, n'ont le droit de s'ériger à la fois comme juge et justicier. La création d'un précédent en matière de frappe préventive constituerait une véritable catastrophe pour l'ordre international. George Bush devrait y penser pour ses petits(petits-petits...)-enfants qui goûteront certainement à la toute puissance chinoise...
11:11:20 PM
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Plus d'éducation physique. Je serais supposé me réjouir de cette nouvelle. J'en ai le goût par surcroît. Il m'est arrivé souvent de déplorer le peu de cas fait à l'éducation physique dans les écoles. La balle est maintenant dans le camp des éducateurs physiques eux-mêmes ! Car cette opportunité (traversons tout de même les élections, on ne sait jamais !) vaudra aux facultés et départements d'éducation physique bon nombre de nouvelles admissions. Vont-elles en profiter pour saisir la balle au bond et faire naître de véritables professionnels moins amuseurs, moins gros bras, plus éducateurs et plus école... Je suis amer parfois de ma... [Mario, tout de go...]
Je ne peux laisser passer ce billet sans commenter. Moi aussi j'ai débuté en éducation physique. Non dans les écoles mais comme entraîneur. Passionné, amoureux de plein air, dévoué envers les jeunes. J'y ai consacré plus de 15 années de carrière à de misérables salaires, espérant contre toute attente voir venir le jour où le credo des bienfaits de l'activité physique pour la santé saurait conférer aux professionnels de ce domaine la crédibilité et le statut professionnel qu'ils sont en droit d'attendre.
Malheureusement, de bénévolat en organismes à but non lucratif, de subventions en coupures, j'ai finalement réalisé que le rôle de l'éducateur physique ne sera jamais pris au sérieux. Pas tout à fait un enseignant, certainement peu considéré d'un point de vue professionnel, l'éducateur physique et sa profession paient aujourd'hui pour s'être placé sous la houlette gouvernementale et s'être contenté de commandites et subventions. La profession paie aussi pour le myopisme outrant des décideurs publics qui ne savent reconnaître les vertus d'un esprit sain dans un corps sain, ne serait-ce qu'à titre de prévention en matière de santé.
Ouf! Ça fait du bien! N'empêche que si mon fils voulait se diriger en activité physique, je ferais mon possible pour l'en décourager. Car j'en suis venu à croire que le domaine, tel qu'on le connaît maintenant, n'a aucun espoir d'avenir. Navré Mario.
11:06:23 PM
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© Copyright 2003 Robert Gregoire.
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