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Friday, January 10, 2003 |
Son entreprise dure depuis plus de deux mois si je ne m'abuse. Elle y travaille bénévolement avec tout le professionalisme qu'on lui connaît et même un peu plus puisqu'elle a le souci du travail bien fait et le respect de l'intégrité du texte de départ comme celui de l'intelligence de l'auteur.
Aujourd'hui c'est chose faite : La grande rousse publie sa traduction du document de fonds Personal knowledge publishing and its uses in research de Sébastien Paquet. Ce texte a longtemps été considéré comme une référence en matière de description du phénomène cybercarnet et l'utilisation qu'en font ses adeptes. Et, comme dans bien des domaines, on se contentait d'en citer la version originale anglaise. C'est donc avec grand bonheur qu'on accueille le fruit de la généreuse initiative de La grande rousse.
À première vue, je réalise que mon oeil, francophone comme mon être (!), glane beaucoup plus d'information de la lecture en diagonale du texte français que de son original anglais. L'aisance d'assimilation de l'information française est inscrite dans mon code génétique. C'est ainsi que, d'entrée de jeu, j'en apprends encore, et ce malgré déjà quelques consultations du texte d'origine, au départ de la traduction. Merci Dolorès : je m'y plonge!
9:19:14 AM
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Il y a longtemps que je me dis que l'intérêt de tenir un carnet et de s'identifier à une communautés en ligne réside pour une bonne part en l'organisation que confèrent ces individus à une masse apparemment infinie d'information. « Je suis un filtre. » me disais-je. Aujourd'hui, Gilles me fournit un prétexte pour capturer cette pensée en écrivant :
Grâce à une architecture de cybercarnets tenus par des humains, de simples et immensément complexes humains, outillés de logiciels collaboratifs et de bases de données performantes et ouvertes... nous atteignons une capacité de beaucoup supérieure d'extraire du sens du chaos. Un moyen de combattre le surcroît d'information par la collaboration intelligente.
La Grande rousse, qui le cite, renchérit de son expérience :
On retrouve sur la Toile une mer de pseudo-lexiques, prétendus dictionnaires et glossaires douteux, mais aussi un monde de ressources pertinentes. Le tri intelligent ne saurait faire relâche au cours des recherches effectuées par un langagier sans mettre en péril son efficacité, son intégrité et la qualité de son travail.
Telle la bibliothèque qui décrit tout un pan de la personnalité de son propriétaire, la communauté en ligne forme un organisme complexe supérieur de nature indéniablement biologique qui humanise et organise le chaos. Le proverbe Qui se ressemble, s'assemble demeure à mon avis toujours pertinent!
9:03:29 AM
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© Copyright 2003 Robert Gregoire.
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