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L'aboutissement de «l’un des plus vastes projets de recherche jamais entrepris par l’Organisation mondiale de la santé», le rapport sur la santé dans le monde en 2002 de l'OMS souligne que l'espérance de vie en bonne santé en Europe pourrait être accrue de 5 ans.
Un rappel des déterminants sociaux de la santé et des corrélations fortes et de plus en plus comprises et mesurées entre la pauvreté (matérielle comme sociale) et la santé (voir travaux de Pampalon, INSPQ) me semble de mise au moment où on s'apprête à engloutir des dizaines de milliards de plus dans notre système de santé.
Le rapport de l'OMS est tout récent (octobre).
Tiens (pour toi, Claire) celui de 2001 portait sur la santé mentale... et il a été traduit, lui.
Le Soleil publie aujourd'hui deux articles sur l'éducation et les nouvelles technologies sous la plume de Michèle Laferrière.
Le premier s'intitule Des écoles bien branchées, mais des profs inégalement formés. On y fait notamment référence à un texte que je signais dans le Bulletin FSE de mai-juin 2002 (ici en format pdf). [Remolino]
Bon article de Clément Laberge, dont on parle aussi dans L'Infobourg. Je me disais en voyant ce portail Comment ça se fait qu'on ait pas un tel portail dans le domaine de la santé ? Il y a bien le Réseau, mais il s'adresse d'abord aux décideurs et responsables techniques « Le Réseau informatique est un magazine sur les technologies de l'information (TI) destiné principalement aux décideurs, professionnels de la santé et des services sociaux et responsables des TI du réseau sociosanitaire québécois et de la francophonie. ». Et le site de Sogique est encore plus orienté techno. Très peu d'espaces pour les usagers et leurs savoirs... les échanges et le support mutuel qu'ils pourraient s'accorder.
Et pourtant on travaille avec Lotus Notes dans ce réseau ! Collecticiel réputé.
Par rapport à cet autre commentaire de Robert Grégoire, concernant l'intranet qui "respire avec ses utilisateurs"... ça me fait penser au peu d'efforts que nous avons mis, dans ma boîte et je crois dans beaucoup d'autres boîtes du réseau de la santé, à construire ce qui pourrait s'apparenter à un intranet.
À voir les sommes faramineuses qui ont été dépensées ailleurs pour monter des systèmes qui se prétendaient faire du Knowledge Management, mais ne faisaient que brasser de l'information de moins en moins sensée... je suis presque heureux qu'on ait pas mis beaucoup d'efforts : on aurait englouti combien dans des applications déjà désuètes. Un article récent du Gloge and Mail chiffrait à 400 millions $ le montant de la "mise à niveau informatique" qu'il faudrait injecter dans UN SEUL hôpital de Toronto ! Est-ce possible ?
Un réseau léger, ou l'ouverture sur l'extérieur est aussi importante que la communication interne : après tout, les clients sont aussi des partenaires; un réseau où la connaissance tacite, implicite et l'intelligence des professionnels a plus de poids que la mécanique, la quincaillerie.
Le problème c'est que beaucoup de ceux qui ont cette intelligence professionnelle ont une aversion verte de la technologie... particulièrement dans les secteurs des services. Les expériences antérieures, et encore certains discours d'aujourd'hui, qui ont utilisé les technologies de l'information et des communications (TIC) pour contrôler et mesurer ce qui, à l'évidence, ne pouvait être mesuré par des outils aussi grossiers... ne sont pas sans lien avec l'aversion actuelle.
Les moyens actuels sont plus subtils, beaucoup plus puissants. Effectivement alors que les premiers ordinateurs dans le réseau servaient la comptabilité des argents et la comptabilisation des actes, ceux d'aujourd'hui servent à mille choses, et d'abord à informer et soutenir l'intervention.
[Co-construction des savoirs à IDITAE] Parmi les bénéfices suggérés pour illustrer la puissance des données annotées et associées à des ontologies décentralisées, l'exemple suivant rejoint justement mes intérêts :
Intranet Content Management. (...) Typical content management systems attempt to place all data within a few master taxonomies. Problems arise as each employee brings their own unique view and a general taxonomy isn't often equivalent to this personal perspective. A semantic intranet would have all documents, web pages and data annotated, and linked to company and individual specific ontologies to define a personal view. Relationships between items on the intranet could be visualized to give employee's views of data not previously possible.
Je rame toujours pour comprendre le sens de cette nouvelle tendance à la sémantique et l'ontologie. Pourquoi faudrait-il ajouter encore des métadata... nos machines ne sont-elles pas assez puissantes pour l'extraire ce sens, à partir des cooccurences et des recherches antérieures ?
En fait la puissance des machines est peut-être à la source du problème : pourquoi se casser la tête à cumuler du savoir complexe alors qu'on peur 'cruncher' des tonnes, puis des mégatonnes d'informations brutes... qui même avec des questions bêtes conduiront à quelques résultats !
Pourqoi faudrait-il construire des "ontologies décentralisées" alors que le sens propre de ce que je dis se trouve dans ma machine, dans celles avec qui je communique. Peut-être est-ce cela l'ontologie décentralisée ? Je le disais : je rame.
Merci quand même, Robert pour le résumé de ce texte ! Mais je suis toujours pas sûr que de rajouter des couches de codages, même sémantique, donnera plus de sens aux babillages administratifs et commerciaux !
Et si le sens se trouvait en dehors des textes et des machines ?
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