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Updated: 3/2/2003; 10:00:50 PM.

 































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Monday, February 17, 2003

Les relations arabo-sionistes avant la naissance de l'état d'Israël

Je me suis enfin mis à la lecture de Ô Jérusalem. Quel délice que de renouer avec l'écriture de Dominique Lapierre et son souci de la perspective historique. Je découvre pour ma part les racines d'un conflit qui semble sans issue. Et je trouve qu'il vaut la peine, à la lumière des événements présents, de mentionner certains faits dont celui-ci me semble particulièrement ironique :

Ils étaient un million deux cent mille à considérer qu'un partage de ce territoire [la Palestine], sur lequel ils étaient majoritaires depuis sept siècles, représenterait un acte d'iniquité monstrueux perpétré par l'impérialisme occidental pour réparer un crime qu'eux, Arabes, n'avaient pas commis. Jusqu'alors, les Juifs avaient presque toujours vécu en paix aux côtés des Arabes. Leur exil avait même connu son unique âge d'or dans l'Espagne des califes. De tout temps, l'Empire ottoman leur avait ouvert ses portes alors que la plupart des pays d'Europe leur fermaient les leurs. Et la longue succession des persécutions antisémites, qui devait trouver son atroce apogée dans les fours crématoires hitlériens, avait été accomplie par les nations chrétiennes d'Europe et non par l'Islam. C'était donc sur ces nations-là que devait retomber le fardeau de ces crimes.

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Apprendre par films contextualisés?

« The hype on hyperstories » tel que référé chez Downes la semaine dernière. Cet article décrit comment le Boeing Leadership Center en est venu à retenir les services de la compagnie substanz:® pour former ses cadres à la gestion du changement. Toute la formation est basée sur de courts films qui sont ensuite discutés en groupe pour donner lieu à une forme d'enseignement hybride.

L'intérêt de la chose procède principalement d'un contexte social. En effet, les différents scénarios de formation conçus pour le cours en question choisissent de montrer les événements des points de vues des différents acteurs impliqués. Une employée vient de recevoir une promotion et doit diriger une réunion de travail auprès de ses ex-collègues. On la voit en contrôle et offrant somme toute une bonne performance. Mais les choses se corsent lorsqu'un collègue vient par la suite la voir à son bureau pour lui exiger une augmentation. Ce premier clip se termine sur les difficultés grandissantes de la nouvelle gérante pour qui on ne peut s'empêcher d'éprouver de la sympathie.

Discussions de groupe modérées plus tard, les participants découvrent qu'ils ont « vu » les événements de la perspective d'une seule personne et qu'ils peuvent cliquer sur les autres personnages pour découvrir comment ces derniers ont envisagé les mêmes événements (l'article décrit différentes perspectives). Je trouve excellente cette idée de mise en situation puisqu'elle recrée essentiellement nos relations sociales, tout étant question de perspective!

Je disais que l'intérêt d'une telle approche de formation est essentiellement social. Rares en effet sont les concepteurs de contenus de formation ayant l'expertise et les moyens de monter de tels films; et si on exclue toutes les limites techniques (bande passante, difficultés de mise à niveau, distribution, etc.) à la prestation de telles formation, bien peu de compagnies peuvent à mon avis se les offrir. Mais en définitive, ma principale objection vient de ce que je pense qu'une formation basée sur l'observation passive comme spectateur offre peu de retour sur l'investissement malgré les sessions « d'échanges » qu'on voudra y greffer. Nous sommes bien loin de l'enseignement multimodal dont rêvait Downes dans un récent article lorsqu'il écrivait si juteusement :

For me, the greatest invention of recent years has been the introduction of wireless networking so I can have something to do while waiting through the interminable gaps in their [contributions journalistiques et présentations des litterati] reasoned arguments. [Oui, je sais, la citation apparaît un peu hors contexte mais elle est tellement drôle et l'article décrit vraiment la vision de l'auteur quant au rôle ultime des technologies dans l'apprentissage réseauté...]

Je constate d'ailleurs que l'article en question, que j'avais d'ailleurs commenté à l'époque, a suscité de nombreux commentaires depuis!

  Commenter cet article []  11:08:14 PM    

© Copyright 2003 Robert Gregoire.



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