19 octobre, 2002 | |
Lecture de week-end : un dico « particulièrement particulier » « Anglais de France : à la différence du franglais, à base d'anglicismes et de fautes grammaticales issues de traductions littérales (voir Chargé, Derniers), l'anglais de France est une variété dialectale du langage global, utilisée en France pour cause de marketing. Ainsi, aux États-Unis, le service d'achat à partir de la voiture dans les restaurants McDonald's est indiqué par "drive thru", en France, le mot "thru" étant incompréhensible, notamment à cause de son othographe américaine, l'indication est "Mc Drive". De même, le Coca-Cola sans sucre, "Diet Coke" aux États-Unis, ne serait pas compris en France où diète et régime sont deux choses différentes ; on le traduit donc en anglais de France par "Coke light". Nous assistons à la naissance d'une langue. Après l'anglo-normand, voici le franco-ricain. » Citation tirée de l' Unique dictionnaire de la pensée unique. (1996-1997) Marc Bonnaud NDLGR : C'est pas moi qui l'ai dit. ;)) 11:54:05 PM Permalien À vos claviers [] |
J'ai trouvé ça mignon. Les francos en grappe.... Le « compte-visites » de Radio à 10h09, samedi 19 octobre. 10:09:49 AM Permalien À vos claviers [] |
Le français, ce fougueux étalon Parfois d'une indomptable rigidité, empreinte d'une rigueur qui en rendra plusieurs rébarbatifs, la langue française vibre aussi par un riche paysage de demi-teintes, une ondoyante et vaste prairie de souplesse, un océan de nuances. Propulsée par les propriétés d'une véloce cadence, la langue fait du concept pur un propos cohérent et accessible. Mais pour qu'elle s'épanouisse ainsi, au mieux de sa force et de ses essences, encore faut-il s'y intéresser, la connaître, l'aimer, la chérir, et par-dessus tout, la respecter. Crinière en bataille et naseaux frémissants, le verbe français, bien monté, peut vous ouvrir les portes du pays Expression les mieux verrouillées, mais gare à celui qui relâche sa sangle, car le sauvage étalon risque de se cambrer. Seulement entrouverte, la porte de l'expression condamne le propos à devenir galvaudé, le soumet à l'interprétation aléatoire des esprits aiguisés. Votre verbe molasse se fera enliser. L'étalon puissant peut être amadoué, mais si vous le traitez mal, il n'aura de but que celui de vous désarçonner. Consacrez-lui le temps qu'il mérite et apprenez à le connaître, il épousera vos lancées et propulsera vos pensées, ainsi habillées du mot juste, ce cavalier du juste propos. La langue française est un étalon fougueux que l'on ne peut chercher à maîtriser qu'au risque de l'éteindre et de l'affadir. Elle est une bête que l'on apprivoise, jour après jour, afin d'épouser les courbes de son évolution et de sa croissance, et de répondre à l'expression des réalités anciennes et nouvelles qu'elle représente, avec toute la subtilité, les nuances et la force dont se montrent dignes les concepts forgés de tête d'homme, qu'ils s'ouvrent ou non sur la frontière limitrophe du concret. Humain et langue forment symbiose, parasites consentants, ils se nourrissent l'un de l'autre, tels la monture et son cavalier, seuls le respect, l'amour et la dignité consacrent l'étrange couple et unissent les affinités. Samedi pluvieux et réflexions d'une grande rousse enamourée du verbe français. 9:25:58 AM Permalien À vos claviers [] |
Un mot pour le dire Schmock. « Qui est Schmock? Il est l'incarnation, dans ce qu'elle a de plus détestable, de la figure du journaliste-scribouillard, brillant, surperficiel, que Balzac qualifiait de «Rienologue». Le personnage apparaît pour la première fois dans la pièce de Gustav Freytag, «Les journalistes» (1853). En allemand, ce nom propre devenu emblématique donnera des dérivés comme «Schmockerei», «verschmockt», etc. Tous termes que Karl Kraus (1874-1936) emploiera plus d'une fois dans sa revue satirique «Die Fackel» (Le Flambeau), qu'il publiera de 1899 à 1936. » À quoi servent les journalistes ? Merci Michel. 9:01:20 AM Permalien À vos claviers [] |