16 novembre, 2002 | |
Les 36 cordes sensibles des Québécois « Le livre culte Les 36 cordes sensibles des Québécois écrit il y a 25 ans par le publicitaire Jacques Bouchard est désormais accessible sur le Web. Le livre publié aux Éditions Héritage en 1978, avec la collaboration du photographe Antoine Désilets, est lancé en version numérique aujourd'hui, à l'occasion du 25e Salon du livre de Montréal. [...] Notons que Jacques Bouchard est reconnu comme le père de la publicité créée originalement en français au Québec et qu'on lui doit des slogans inoubliables comme : « Mon bikini, ma brosse à dents », « On est six millions, faut se parler », « Qu'est-ce qui fait donc chanter les petits Simard? », « Pop-sac-a-vie-sau-sec-fi-co-pin » et « On est 12 012 pour assurer votre confort ». C'est aussi Jacques Bouchard qui fonda, il y a quarante-quatre ans, le Publicité-Club de Montréal. Par la suite, en 1963, il créa sa propre agence de publicité, BCP. Enfin, en 1998, il prêta son nom à l'Office de la langue française qui créa les prix Jacques-Bouchard, le français dans la publicité, prix qui honorent la qualité de la langue en publicité. » Le communiqué de l'OLF. La liste des sites qui offrent l'ouvrage : http://www.36cordes.com/ 11:49:53 PM Permalien À vos claviers [] |
Rappel D'ici à ce que je fasse un petit ménage dans ce capharnaüm d'hyperliens à saveur langagière, et compte tenu des nouveaux lecteurs qui visitent cet antre modeste des roux billets, je commettrai de temps à autre des rappels afin de souligner mes plus chéries ressources. Aujourd'hui, rêver la vie en couleur, particulièrement en pourpre, chez chroma. 2:27:06 PM Permalien À vos claviers [] |
L'aliment fonctionnel Une autre inestimable ressource de l'Université Laval, cette fois-ci sous l'aile de l'INAF (Institut des neutraceutiques et aliments fonctionnels). Un glossaire on ne peut plus complet du secteur visé. Mon petit doigt me dit que je n'ai pas fini de découvrir les joyaux de cet établissement du savoir, voisin de notre Franciscou national. ;) 1:15:14 PM Permalien À vos claviers [] |
Question et suggestion d'une lectrice Chantal s'interroge sur le féminin de vainqueur et de successeur. Du même coup, on pourrait ajouter tous les mots dont le masculin se termine en -eur et qui ne trouvent pas leur équivalent sous le jupon féminin. Ainsi, prédécesseur, sculpteur, et quantité d'autres mots de notre langue s'inscrivent en contexte. Tout d'abord, sachons qu'il existe des règles pour régir la féminisation des mots absente des dictionnaires. Celle qui régit les noms en -eur prône la terminaison en -eure au féminin. Du coup, voilà nos prédécesseurs, sculpteurs, vainqueurs et successeurs devenus autant de prédécesseures, sculpteures, etc. La tendance veut également que certains mots de même terminaison, malgré une féminisation en -euse présente aux dicos, soient féminisés en -eure dans l'usage. Parmi ceux-ci, chercheure, camionneure, chauffeure et metteure en scène. Les ouvrages les plus dignes de foi et complets en la matière, mes bibles de référence, sont le répertoire des féminins, mis en ligne par l'OLF et le très exhaustif Guide de féminisation produit par le Comité institutionnel de féminisation 1991-1992, sous la présidence de Jacqueline Lamothe. Assez étrangement, dans le cas de vainqueur, l'OLF prêche le maintien de l'orthographe masculin en contexte de féminisation. Erreur ? Oubli ? Cela est fort possible, l'erreur est rare dans les bases de l'OLF mais fait sporadiquement acte de présence. D'autant plus que l'utilisation de vainqueure est passé (et cela est heureux) dans l'usage, notamment dans le domaine sportif ou il est abondamment utilisé. Pour plus de ressources en matière de féminisation, qui ont fait l'objet de roux billets, passez par ici. Prémisse et Prémices À la suggestion de Chantal (si, si, la même), fort pertinente ma foi, un point de langue sur ces homophones. Il faut d'abord savoir que ces deux mots sont issus de deux racines complètement différentes. Dans le cas de prémisse, il est né du latin præmissa, lui-même issu du verbe præmittere, « envoyer devant ou préalablement ». Une prémisse incarne donc inévitablement une entrée en matière, une étape de réflexion, la première portion d'un raisonnement; on parlera ainsi de la prémisse d'un syllogisme, de la prémisse ou des prémisses d'un raisonnement. Prémices, pour sa part, indissociable de sa forme plurielle et aussi féminin de genre, jadis orthographié « primices », est né du latin primitiæ, « premiers fruits de la terre, du bétail ». Il marque donc un commencement, et non une étape de raisonnement ou une introduction, à l'image de son homophone. Il offre aussi l'image d'un début, du premier résultat d'un processus, dans l'expression les prémices du printemps, par exemple, dont l'image évoque tant la fin de l'hiver que la percée souhaitée de la belle saison, émergeant de sa dormance. Dans la littérature, il arrive que l'expression serve à évoquer la virginité d'une femme. 12:42:46 PM Permalien À vos claviers [] |
Salut Grand-père Caillou ! Tu as habité et nourri mon enfance. Je n'aime pas que mes personnages d'enfance s'éteignent. Mais tu brilleras toujours dans le coeur de ma génération. Pour revoir l'artisan du grenier aux images, notre Ulysse Laviolette explorateur, un extrait vidéo tout droit tiré de ses jardins. 10:07:53 AM Permalien À vos claviers [] |
Pour la récré ... Le vocabulaire des boursicoteurs revu par Plouf. Certains clins d'oeil sont très réussis. Lien d'origine puisé chez ZeWoc. 8:09:52 AM Permalien À vos claviers [] |