|
 |
Wednesday, October 09, 2002 |
Voilà! C'est chose faite : Claude a lancé son propre blog à compter d'aujourd'hui même. D'après lui, c'est plutôt pour découvrir la technologie derrière tout cela mais, chose faisante, il nous gratifiera sans doute de quelques articles. Surtout à considérer ses antécédents journalistiques.
D'ailleurs le Claude se tape une courbe d'apprentissage autrement plus aigüe que la-mienne, prévoyant dès demain appliquer un gabarit personalisé (en quelque sorte puisqu'il reprendra celui utilisé pour la démonstration de MENB) : pas de pression, n'est-ce pas ;¬). Nous mettrons donc à exécution les principes sous-jacents aux communautés virtuelles, à savoir le partage d'information et la collaboration en ligne... Certains partegeront sans doute plus que d'autres, M'enfin comme dirait l'autre.
4:07:07 PM
|
|
N'empêche que voilà que La grande rousse elle-même se mêle d'y voir plus clair dans l'écheveau de la gestion de la connaissance et son enfant turbulent, le k-log. Complémentant donc mon billet de ce matin, je vous livre sa rubrique, inaltérée et tout droit issue des fibres optiques (tout de même, l'allégorie de la chaleur du four à pain nous manque!) en attendant d'explorer moi-même ses références. Décidément, il y a convergence des opinions, voyez vous-même :
Le savoir en ligne
Notion large s'il en est une, de l'apprentissage en ligne à la libre diffusion et au partage (désintéressé ou pas) des connaissances. Cependant, elle adopte une signification et une capacité de concrétisation d'une clarté et d'une convivialité toute simple, aisément ciblée et naturellement nourrie, tout cela par l'intermédiaire d'un outil fabuleux : le carnet Web. Alors qu'un cybernaute m'adressait fin septembre une missive me demandant mon opinion sur la traduction possible du mot « k-log » (knowledge log ou, littéralement, journal des connaissances), je me suis mise en frais de faire des recherches poussées qui m'ont inévitablement conduit aux arbres de connaissances de Michel Authier et Pierre Lévy. En lisant aujourd'huit mes fils de nouvelles RSS, j'ai d'ailleurs été à la fois surprise, rassurée et sidérée de voir que le distingué Remolino avait établi un parallèle similaire, avant bibi en ligne, ce qui m'a d'ailleurs donné un coup de pied où vous savez pour publier ce billet.
Enfant de la gestion des connaissances (ou gestion informatisée des connaissances, « knowledge management »), le fameux k-log, ou cybercarnet du savoir, loin de se limiter aux utilisations d'entreprise promues notamment par John Robb, peut s'étendre aux écoles, aux familles, aux communautés, aux amants d'une même science (la science langagière, notamment ;). En extrapolant un tantinet (si peu !) on peut parler de cognition en ligne, de cognitique, d'e-cognition, de cognitivité et, pourquoi pas (considérant l'outil et le geste), de cogniticiel. Ce ne serait pas la première fois qu'un nouvel outil technologique forge le pont entre l'intelligence artificielle (cognition) et le Web en matière de vocabulaire. Cela dit, l'avenir dira comment on choisira de transposer le bienheureux phénomène du k-log d'une langue à l'autre. Ce que j'en pense est exprimé ici. La chose est bonne. Cela est certain. Quand au vocabulaire, il revient, je crois, à ses créateurs, le cas échéant, et aux dignes propagateurs de ce produit de l'arborescence cognitive, d'arrêter leurs choix respectifs en espérant qu'ils se rejoignent quelque part, tout cela à la clarté des lumières des langagiers, qui ont un cran d'avance au chapitre de la langue, mais quelques crans de retard à celui de l'aventure cybérienne (si l'on tient compte de l'impressionnant bagage des cybermanitous de ce monde).
[Les coups de langue de la grande rousse]
9:30:04 AM
|
|
Je garde toujours à l'esprit l'objectif initial de la présente démarche de Knowledge Web Log (k-log), qui consiste à expérimenter une alternative de gestion de la connaissance pour l'édification de notre intranet d'équipe. Dans cette optique, le blog avance bon train (la rumeur veut qu'un collègue joigne sous peu son clavier à la communauté). Par contre la documentation sur la gestion de la connaissance prend du retard.
Dans l'attente d'obtenir le livre The Knowlede Management Toolkit de Amrit Tiwana par prêt entre bibliothèques, je butine donc l'Internet à la recherche de perles qui se font rares. Mes découvertes oscillent entre le pas très inspiré Step Two Designs et l'establishment du KM comme Karl Wiig qui donne dans les grandes analyses type consultants.
En cette terre aride, l'article When Bad Things Happen to Good Ideas de Eric Berkman dans le journal en ligne Darwinmag.com est un souffle d'air frais malgré sa relative vétusté (date de publication : avril 2001!). Tout de même, l'analyse de fond est bonne et l'article conclut en offrant trois conseils qui s'articulent autour de la prévisible exhortation de modifier nos habitudes organisationnelles et nos comportements. Voici ces trois recommandations :
- Identifier un besoin d'affaires : en quelles sphères de nos pratiques l'habileté à capturer et appliquer le savoir s'avérera-t-elle la plus profitable? Une analyse de nos pratiques courantes est requise à ce niveau.
- Mesurer les retombées concrètes de l'initiative. Exemple offert : Johnson & Johnson qui épargne 30 M$ sur le lancement d'un seul produit en anticipant les objections de la Food and Drug Agency.
- Récompenser le partage du savoir. Parmi les exemples offerts : une liste des rubriques en tête de palmarès dans l'intranet pour encourager les gens à y contribuer.
Dans l'ensemble, l'article détermine de manière convainquante que les technologies ne constituent pas la solution à l'impératif de gestion du savoir dans une organisation. Par opposition, toutes les pistes de solution s'orientent vers les ressources humaines : l'attitude des employés et leur motivation. Tous les indicateurs de rendement continuent donc de pointer vers le k-log...
À suivre!
9:22:09 AM
|
|
© Copyright 2002 Robert Gregoire.
|
|
|
|
|