24 août, 2002 | |
Autodafe.orgAutodafé : destruction par le feu, sinon d'un supplicié, en particulier de livres. Le rendez-vous des écrivains dont le coup de plume menace le pouvoir établi ou l'anarchie. Ils parlent de Tchernobyl, de l'Irak, de la Russie, de l'Iran, du Congo. Ils dénoncent dictatures et injustices. La bibliothèque censurée. Aussi en anglais. 6:06:17 PM Permalien À vos claviers [] |
Point d'org ...La prospective. Mise en garde : cerveaux en ébullition. Où ira (ou doit aller) le monde au XXIe siècle ? Impressionnant. De quoi alimenter les discussions tant des accros de la techno que des philosophes. 2100.org Je n'ai pas fini d'explorer. J'y retourne, et y retournerai demain, et les autres demains aussi. 5:50:14 PM Permalien À vos claviers [] |
Un mot pour le direUn adjectif. Rusé, méfiant et d'un naturel hypocrite, l'être cauteleux est à fuir. 2:17:37 PM Permalien À vos claviers [] |
Sans être un vrai poète, on ne peut traduire un vrai poète. LeopardiTiré du mémoire de licence de Mathilde Vischer. Philippe Jaccottet traducteur et poète : une esthétique de l'effacement. Offert sur Culturactif (à télécharger, format *.doc) 2:01:19 PM Permalien À vos claviers [] |
Quand Suisse et culture deviennent synonymiquesSi le mot orgiaque eût jamais une identité, une portée et un sens intellectuels et culturels, c'est bien sur ce magnifique portail helvète. Culturactif est un monde en soi, l'apogée des mots, l'apothéose du cybernaute en quête de saveurs, de savoir et de truculence. Myriade, foultitude, profusion (je pourrais continuer mais ça ira) sont autant de mots qui malgré leurs forces respectives ne sauraient rendre la luxuriance de l'Helvétie telle qu'elle est rendue dans cette lande littéraire. Italien, allemand et français s'y nouent et s'y complètent, redoublant leurs armes séductrices à la conquête du lecteur accompli ou en devenir. Les derniers-nés de la littérature y côtoient les sommités de la rémige cracheuse d'encre au sein d'un puits de savoir. Et cela me ravit. Portion coup de coeur S'il est un volet de ce cybermacrocosme qui est venu me chercher les tripes, c'est celui voué à la traduction. De la pléthore d'interprétations accouchées de la huitième élégie de Duino (ou la preuve que l'expression traduction créative devrait évoquer davantage l'énoncé tautologique que la magie extravagante d'une plume interprétative déchaînée) aux traductions poétiques saisies au sein du Carnet de voyage en Suisse (volet en progression et à pister), on a rarement rendu aussi merveilleusement ma perception de la mission du traducteur vrai. Culturactif nous offre un périple où le traducteur devient géniteur de créatures hybrides, bicéphales, tricéphales voire polycéphales, c'est selon, chacune transportant les gênes de l'oeuvre d'origine, entrelacés à ceux d'une langue voisine, et épousant les identités de l'une et des autres. On y comprend (encore ou enfin) que la mission du traducteur est d'habiller de langues diverses le sens des textes élus. Car le sens, lui, est et doit demeurer un intouchable, qu'on se le dise. Selon qu'il soit doté de talent ou non, le traducteur le revêtira d'oripeaux ou de riches trabées, et le désastre des uns ou le bonheur des autres nous conduira ipso facto vers l'enfer du littéraire ou en son paradis. La Toile est truffée de sites qui ne halètent que le temps d'un nycthémère, voués à une mort certaine avant même d'exister, celui-là, riche et fort, ne saurait expirer, visitons-le sans relâche, assurons sa félicité. NDLGR : Ce texte relève le défi (en version concentrée) du mot d'un instant (semaine 34, en espérant qu'elle revienne en ligne, car pour le moment, on ne peut voir que la 35 !). Les mots étaient : ipso facto, tautologique, trabée, orgiaque, nycthémère et bicéphale. 10:29:32 AM Permalien À vos claviers [] |