9 septembre, 2002 | |
La tribu grandit !La tribu du verbe a maintenant (depuis août en fait et j'ai omis de le souligner, honte à moi) son propre nom de domaine. Grand bien nous fasse ! (Sans ironie aucune, mais là, absolument pas, je suis une groupie ;) 8:26:05 PM Permalien À vos claviers [] |
ApophtegmeQui a dit ça ? « Une preuve est une preuve. Quel genre de preuve ? C'est une preuve. Une preuve est une preuve. Et lorsque vous avez une bonne preuve, c'est que ça a été prouvé. » NDLGR : Réponse ici (en anglais, désolée). L'apophtegme a été traduit par bibi. 8:16:57 PM Permalien À vos claviers [] |
Du haut de leurs mâchicoulis, les demi-dieux du verbe versent dans l'ineptie
Le GDT de l'Office (gratos) et le Termium du Bureau de la traduction (à payer en surtaxe) sont deux de mes bibles. Je le reconnais, l'admets, l'avoue. Sans honte aucune. Les ouvrages sont d'inestimables outils. Cependant, je n'ai en eux nulle foi aveugle. Si le navire langagier m'emmène régulièrement à lofer en leurs courants respectifs, que le Dieu du verbe (et non le verbe de Dieu) m'en soit témoin, je consulte toujours quelques autres sources avant de donner dans le coup de langue. Récemment, je suis tombée sur un petit bijou de site, celui d'Hapax. Malgré sa lenteur sporadique et ses (rares ?) pannes de serveur, on y retrouve une mine de renseignements (en français bien sûr) sur l'Unicode. Les fichiers sont pour la plupart en version pdf, mais si l'on y fourrage plus avant, porte s'ouvre sur un lexique unicode anglais-français, dont l'astucieux hypertexte vous conduira vers un glossaire voué au même thème, et pour le moins copieux. En quoi cela a-t-il un quelconque rapport avec le paragraphe précédent ? J'y viens. Avant de publier ici une source, je teste la chose tout d'abord en la survolant, le processus s'arrêtant souvent et malheureusement à cette étape, pour ensuite vérifier la validité de certains mots et expressions, choisis selon le contexte. Ce faisant, je suis tombée sur petit-boutien et gros-boutien (little endian et big endian, en anglais). Ces termes, qui font référence à l'architecture informatique, ont été directement inspirés de la célèbre oeuvre de Swift, Les voyages de Gulliver. Si l'on se fie aux traductions françaises de l'oeuvre, l'équivalent chez Molière serait donc, en effet, petit-boutien et gros-boutien. Or, tant Termium que le GDT ont respectivement consacré les adjectifs petit-boutiste et gros-boutiste (en référence au mode). Pourquoi ? Je l'ignore. Bien que ces tranches de population relèvent de l'imaginaire, elles n'en sont pas moins apparentées aux mots canadien, français, belge, torontois ou montréalais, qui survivent, intacts, à leurs passages respectifs du nom à l'adjectif. Du haut de leurs tours éburnéennes, les titulaires de charges publiques versés en langue semblent dénigrer l'à propos et la pertinence des traducteurs de Swift. Pourtant, les recommandations de traduction de gens aguerris tant au fait de la langue qu'à celui de la technologie reconnaissent (avec justesse) l'équivalence. Mais les ressources techno-langagières semblent être ignorées, une fois de plus, des « grands » langagiers. Il font fi, à tout venant, de certaines documentations, tout à fait accessibles telles celle de la terminologie XML, reconnue et promulguée par des organisations reconnues ou celle, non-officielle mais tout à fait recommandable, qui constitue l'ensemble des notes pour la traduction des documents du W3C. Aux yeux des précieux manitous sociaux de la langue, l'origine fond. Elle disparaît, elle s'éteint. La source se meurt. Hyperbole ? À peine, malheureusement. Plutôt que de prôner la photosynthèse des pratiques, alimentée de la lumière du (précieux) savoir commun, les beaux esprits du verbe préfèrent inutilement innover. Les mots sont des véhicules, il incombe au traducteur de les utiliser comme moyens de transport du sens et de l'esprit, de la source et de l'usage. La langue ne doit ni être ni devenir un prétexte eschatologique dérivant sur le vêtement de son essence : l'homme, ce qu'il est, ce qu'il fait, et ce qu'il dit. Soyons dignes du cerveau et du savoir humains, ne sombrons pas dans la facilité du « je connais mieux et je le prouverai ». Des porcelets feraient mieux puisque, au moins, ils ne sauraient dire mot. NDLGR : Défi mot d'un instant (semaine 36, avec un léger retard) Les mots proposés sont indiqués par le rouge et l'italique, ce qui explique l'emploi un tantinet intempestif du mot porcelet. Mais bon, je ne regrette rien et je m'assume. 7:51:00 PM Permalien À vos claviers [] |
Internet a-t-il une mémoire ?Un article d'Emmanuel Hoog (Le Monde) à lire en un éclair et à cogiter pendant un moment. Ce cybercarnet a déjà franchi l'étape des 4 mois à laquelle il est fait référence dans le document. Un bon signe, du moins je l'espère. ;) Merci, Maître Lamoureux. 6:27:45 PM Permalien À vos claviers [] |
Tout savoir sur Windows XPUn site qui pourrais vous faire économiser bien du temps. Windows XP défini en français, le tout accompagné d'une pléiade de trucs et astuces sur certains comportements ou fonctionnalités du logiciel. Le partage du savoir, il n'y a que ça ! 8:01:49 AM Permalien À vos claviers [] |
Lexiques et dictionnairesSi vous êtes souvent en quête de lexiques et de dictionnaires spécialisés, voici un détour que vous privilégierez. Un moteur de recherche convivial et très bien pensé vous y attend. Lexicool.com. Une de mes sources, d'ailleurs. Un imposant éventail de langues y est couvert. Recherche possible par langue, sujet ou mot-clé. 7:52:54 AM Permalien À vos claviers [] |
Langue forestièreLa terminologie des forêts canadiennes. Un glossaire fort enrichissant aux explications claires. Offert en français ou en anglais. On y donne également l'équivalent des mots en anglais (ou en français, selon la langue d'interface choisie). 7:48:08 AM Permalien À vos claviers [] |
Un mot pour le direÉpreindre. Presser pour en extraire le liquide. Ne pressez plus le citron, épreignez-le, votre limonade n'en sera que meilleure ! 6:51:44 AM Permalien À vos claviers [] |