16 septembre, 2002 | |
Un mot pour le direÉpectase (familier). Décès pendant l'orgasme. Mourir d'une épectase à 102 ans. ;)))) 8:42:37 PM Permalien À vos claviers [] |
« Si vous oubliez d'où vous venez, vous ne saurez plus qui vous êtes. »Marguerite et Jean-Noël Gurgand, L'histoire de charles Brunet, (1982), 185 Celles des éplouneurs de garouil (éplucheurs de maïs), des casseurs de calot (noix), des palissonneurs, des fileuses de chanvre ... Tous s’unissaient en légendes, en chansons, dans l’odeur des crêpes et des châtaignes grillées.” (NAB, 116). “La châtaigne est aussi nécessaire à la réussite d’une veillée que la présence d’un bon conteur et d’une flambée dans la cheminée. Et encore pas n’importe quelle châtaigne. Il nous faut la nouzillade, réputée aiguiser les esprits et les langues. Elle a la blondeur et le satiné des noisettes sauvages, celles que nos anciens appelaient les nouzilles, d’où son nom. Elle fut créée par Junien, notre moine laboureur qui l’inventa, dit-on, pour l’amour d’une reine. (NAB, 153) 8:17:44 PM Permalien À vos claviers [] |
Pour lui ...
C'est qu'l'amour ça déçoit C'est vrai que j'y ai cru C'est qu'l'amour on y croit Bien sûr que j'ai connu L'amour bien avant toi Des fois l'amour ça tue Et des fois pas Si l'amour m'a secouée C'est qu'l'amour ça secoue C'est vrai que j'ai aimé Que j'ai aimé beaucoup Si j'ai été déjouée C'est qu'lamour ça déjoue ça peut se déchirer Aussi vite que ça s'coud J'sais plus à quoi rêver quand il s'agit de nous J'essaie d'me raisonner Mais l'amour ça rend fou J'voudrais t'téléphoner Dès qu'tu t'éloignes de moi J'me mets à rayonner Dès que je t'aperçois Dis-moi à quoi j'ai droit Et puis je le prendrai Dis-moi à quoi rêver Et puis j'en rêverai Je ne demanderai rien Mais je ne fuirai pas Chaque fois que ta main Se posera sur mon bras Moi qui avait l'coeur en grève Tranquille à la maison J'sens monter à mes lèvres Cette fragile chanson Je sens grimper cette fièvre De mon ventre à mon front Cette passion dont on crève Ce si bel abandon Si l'amour m'a déçue C'est qu'l'amour ça déçoit D'l'amour j'en voulais plus Et bon sang te (re)voilà C'est vrai que j'ai la frousse Mais si tu me la tends Cette main qui est plus douce Que toutes celles d'avant Je m'y cramponnerai Tant pis pour le naufrage Tu seras ma bouée Et je ferai bon voyage Puisque l'amour c'est con Et puisque ça déçoit Alors j'veux que tu sois Ma plus belle déception...
7:12:26 PM Permalien À vos claviers [] |
Elle est de retourNotre Miss Helvétie (inter)nationale, webmestre de pompage.net. 7:38:24 AM Permalien À vos claviers [] |
Un poil de langueHack, hacker, hacking. Y a-t-il des nuances ? Comment les traduit-on selon le contexte ? Évidemment, je m'intéresserai davantage à leurs rapports avec le monde informatique et celui de l'édition et laisserai volontairement de côté les secteurs spécialisés de la médecine, de la foresterie et autres secteurs de même acabit. Hack Le mot a bel et bien été francisé, et depuis belle lurette. Mais attention, en français, il est tiré d'une abréviation d'hackney (cheval de louage) et désigne un cheval de selle sans spécialisation sportive ou un cheval de service utilisé pour surveiller l'entraînement des chevaux de course. Un cheval de second ordre, dirons nous. Par analogie, il désigne également un politicard (vieux cheval de bataille, valet du parti). Dans le domaine de l'édition (hack author), il désigne un écrivassier (ou écrivailleur en langue familière) et dans celui du journalisme, un folliculaire. Déjà, on se rapproche de la vilénie. Dans le domaine de l'informatique cependant, hack n'est pas toujours synonyme de piratage, contrairement à hacker et hacking, qui s'en dissocient difficilement (selon certaines sources) ou pas du tout (selon la majorité d'entre elles). Cette fois-ci, c'est le GDT qui offre la meilleure explication au niveau des nuances. Hack peut en fait se traduire par bidouillage ou piratage, selon le contexte. Voici ce qu'en dit l'OLF : Les termes « hack », « crock » et « kludge » appartiennent à l'argot des informaticiens et recouvrent essentiellement le même concept, à savoir « un assemblage temporaire (matériel ou logiciel) d'éléments hétéroclites, grossier et rudimentaire, conçu sans respecter les règles prescrites ». Cet assemblage peut être perçu comme ingénieux, s'il est le fait d'un informaticien amateur, par exemple, ou, au contraire, comme désolant, s'il est le fruit du travail d'un mauvais informaticien professionnel. « Kludge » (« bricolage ») semble être associé surtout à l'idée d'une solution qui dépanne, quand on se heurte à un problème de taille, tandis que « hack » et « crock » sont employés même quand le concepteur du système ne cherche pas particulièrement à résoudre une difficulté. Le bidouilleur (celui qui s'adonne aux joies du bidouillage) peut aussi être désigné comme un mordu, un crack ou un as de l'informatique, le cas échéant. Étrangement, le mot crack tire aussi son origine du monde équestre, où il désigne le poulain préféré d'une écurie de course. Le grand Robert prône la francisation en orthographiant sans le k (crac). Il va sans dire que j'opterais plutôt pour mordu ou as, et que je privilégie nettement l'utilisation de bidouilleur. Hacker et hacking Ici, tout devient limpide. Il s'agit de pirate et de piratage informatique dans la très grande majorité des cas et les allusions à l'innofensif (ou constructif) bidouillage sont rares. Il est intéressant de recenser les synonymes et les variantes. Pirate informatique, informaticien pirate, pirate informaticien (lequel est le plus dangereux ?), perceur de code (j'aime), intrus (bof), saboteur, casseur, casseur professionnel, forceur de code, craqueur (ça, j'aime pas), digipirate (mignon) et braqueur informatique. On a aussi repéré l'utilisation du mot "araignée" dans un mémoire de traduction. Le choix de mot est charmant, par son évocation à la Toile. NDLGR : On peut aussi repérer l'utilisation (erronée) de "cracker" en français, pour désigner un pirate. Nous sommes là en présence d'un anglicisme. Il est savoureux de remarquer que cracker est à la fois un anglicisme dans le sens de craquelin et dans celui de pirate. Au risque de sombrer dans la facilité, je suis tentée de suggérer « craquelin » pour baptiser les pirates peu brillants et inoffensifs (mes préférés). ;)) 7:22:15 AM Permalien À vos claviers [] |