16 juin, 2002


Ras le bol d'oublier les anniversaires ?

Conjuguez vos courriels au futur simple ou complexe, et ce gratuitement (jusqu'à un an à l'avance). Interface en anglais mais l'outil est alléchant. Delayedmail.com. Pour expédier vos souhaits à temps en  préprogrammant leur départ, vous envoyer un courriel de rappel, ou jumeler ces deux atouts.

NDLGR : Ce site vous offre également, contre rétribution, des options d'envoi préprogrammé pouvant aller jusqu'en 2099. Je ne saurais vous suggérer un tel « investissement », compte tenu de la volatilité bien connue d'Internet tant en matière d'adresse électronique du destinataire qu'en celle de l'espérance de vie du site.


6:50:34 PM  Permalien   À vos claviers []

Lettre à la grenouille (photo tous droits réservés David Davis)

Certains clins d'oeil d'un éminent et réputé amphibien, me portent aujourd'hui à faire une petite mise au point. La grenouille (elle me le pardonnera), devient prétexte, grâce (à cause ?) de ses fameux clins d'oeil ...

Je suis une passionnée du français de qualité, c'est connu. Je ne vous apprends rien. Il m'arrive d'être un tantinet puriste, intransigeante et cinglante. Je ne vous apprends rien là non plus. Cependant, je me défends bien d'être puritaine, bornée, « castrante » ou chauvine (attention, ce n'est pas quelqu'un d'autre qui a dit ça, c'est de moi). J'explique.

J'ai le coup de langue acéré envers les regroupements ou associations de langagiers, les communicateurs de profession, les rédacteurs, les traducteurs, les diffuseurs « officiels » de contenus, et envers tous ceux qui projettent l'image d'intellectuels utilisateurs d'une langue châtiée, tout en ternissant leurs discours-clichés respectifs d'anglicismes pernicieux et de syntaxe douteuse. Les harangueurs qui colorent leurs interventions de régionalismes argotiques, souvent en le soulignant (à la Joël LeBigot, par exemple), ou qui abusent du pléonasme pour accentuer une tournure satyrique, ne m'offensent pas le moins du monde, bien au contraire (je suis d'ailleurs preneuse dans le genre).

Cela étant clairement établi, arrivons-en aux autres individus. Je parle de ceux qui s'expriment ad lib, tant sur la Toile que dans les courriers de lecteurs, forums de discussions, ou autres plates-formes démocratiques, bastions entre tous de la liberté d'expression. Ces gens-là ont tous une autre forme d'expertise, ne dusse-t-elle tenir qu'à la force de leur opinion et à la richesse de leur point de vue, tenant pour acquis que tout point de vue a au moins le mérite d'être.

Si je prends en exemple notre vénérée rainette (afroginthevalley), elle (il) maîtrise à la perfection un autre langage, celui de la bête informatique (ce qui n'exclut en rien sa maîtrise - intrinsèque mais grande, je le soupçonne - du français). Le batracien donc, ne se targue pas d'utiliser un vocabulaire châtié, en fait d'ailleurs souvent amende honorable, et sa première raison d'être est, à mon sens, la transmission de repères d'intérêt pour les amants de technologie (il fait une description plus (trop ?) modeste de son site ici). En toute et profonde sincérité, jamais je n'ai cru que ce genre d'exemple (il y en a bien d'autres) ait pu constituer une menace sérieuse pour la propagation d'une langue juste et en santé. Si une quelconque entité puriste devait faire tomber un couperet de commentaires désobligeants sur ce genre de site, pour de (futiles en l'occurence) questions de niveau de langue, nous devrions nous priver de riches ressources et d'apports substantiels à une banque d'informations précieuse et enrichissante. En d'autres termes, si je lis webcast sur un carnet de technopro, au coeur d'une intervention émise dans un forum, ou en tout autre endroit du genre, cela ne m'offusque pas le moins du monde, qu'on se le dise. C'est l'essence du mot qui prime dès lors, et la forme perd de son importance, dans ces contextes précis.

Dans le même ordre d'idée, si j'entends un professeur d'université parler à ses étudiants de webcast (webdiffusion) un frisson glacial me parcourt l'échine. Cette personne a un rôle de formateur et de communicateur et son erreur (à moins qu'elle ne soit isolée et exceptionnelle) devient à mes yeux impardonnable. On dit que notre liberté s'arrête là où celle des autres commence. De même façon, je soutiens que la qualité du français prime jusqu'aux limites de l'entrave à la liberté d'expression. Il est des gens qui ont le savoir, le temps et le devoir ou le loisir de propager une langue modèle. Il est des gens qui ont le savoir, le temps et le devoir ou le loisir de propager d'autres notions. C'est en jumelant ces mondes que l'internaute ou le lecteur moyen peut développer une conscience et un discernement justes qui lui deviendront propres, selon la nature de ses passions et de ses intérêts. S'il est curieux, il peut être bien informé et naviguer dans les eaux qui lui plaisent sans se formaliser de faux écueils.

Voilà, le message est fait. Je ne suis pas une ayatollah de la langue, je suis une de ses modestes propagatrices. Je suis totalement imparfaite, souvent subjective et parfois royalement têtue, trop hardie ou irréfléchie, mais je suis aussi ouverte sur le monde et d'une curiosité insatiable. Je succombe à mes passions, la langue française étant l'une d'entre elles, voilà tout !


6:02:57 PM  Permalien   À vos claviers []

« Adulescence » télévisuelle.

Mi-ado, mi-adulte, un site pour les nostaliques des derniers 50 ans de télévision. Synopsis, thèmes musicaux, photographies, hyperliens. Qui ne se rappelle pas avec une certaine nostalgie d'une poignée d'émissions cultes ancrées dans ses souvenirs d'enfance ou d'adolescence. Doux sourires garantis. L'émotion de 50 ans de télévision. Né d'un projet du Collège François-Xavier-Garneau, ce site accueille les collaborateurs. Parmi les heureux coupables, Ugo Bergeron, 25 ans (selon un reportage du quotidien Métro).


3:07:21 PM  Permalien   À vos claviers []

La jeunesse en images

Des photographies, des projets, des écrits, tous signés par des moins de 18 ans. Ils ont du talent. Qui a dit que la relève se faisait attendre ? Bips Junior.


2:54:01 PM  Permalien   À vos claviers []

ConstellationW3

Note à l'intention des nouveaux venus : les chroniques du 15 juin (titrées de « Les carnetiers caquètent en direct » jusqu'à celle du 16 juin « excuses publiques » se terminent par la plus récente. Si vous voulez avoir un bon aperçu, je vous suggère de lire les paragraphes du dernier au premier, contrairement à l'usage de consommation d'une édition papier. Elles sont la transcription d'idées et de paroles émises lors de la conférence du même jour et qui était offerte en webdiffusion, ma source. Plus de détails sur le site de ConstellationW3.


2:18:17 PM  Permalien   À vos claviers []


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