29 juin, 2002 | |
Archives« Plusieurs extraits d'archives audio et vidéo de Radio-Canada sont depuis mercredi soir disponible en ligne. Une première série de dossiers composé de clips audio et vidéo nous permet de faire un saut dans le temps ou le Web, et même les ordinateurs, n'existait pas encore. Au fil des mois prochains plusieurs autres dossiers seront ajoutés mensuellement. C'est un gigantesque travail très bien fait et rendu. Bravo à tous les intervenants, dont quelques Psssteurs, pour cet accès à notre patrimoine et petite histoire. » Merci à Allergic. Radio-Canada. CBC. 6:43:40 PM Permalien À vos claviers [] |
Pour Karl-le-romantiqueUn petit glossaire tout mignon des expressions normandes (pour qu'elle ne soient pas en reste après mon épisode breton) traduites vers le français. Je vous avoue découvrir cette langue (en son déploiement et non en son existence) et m'y attacher déjà. D'emblée, à la lecture, elle semble prendre vie sous mon regard. Pour entendre du normand (cauchois), une référence du romantikarl où l'on peut écouter quatre textes en ligne. Une langue évocatrice, remplie de parfums et de paysages. 5:58:13 PM Permalien À vos claviers [] |
Nouveau dico sur FreelangPresque 1 700 mots urdu traduits vers le français et plus de 1 200 mots français traduits vers l'ourdou (je vous avoue que la subtilité du calcul m'échappe). Un dictionnaire à télécharger. Mon évaluation ? Aucune idée ! Je n'ai pas les compétences requises. Mais l'événement valait le signalement. Infos sur l'urdu (tirées du site, plus d'info vers l'hyperlien du paragraphe précédent) : L'ourdou ou urdu est la langue nationale et officielle du Pakistan. C'est aussi une langue constitutionnelle de l'Inde. C'est la langue unique de l'enseignement public au Pakistan mais n'est la langue maternelle que de 10% de la population. L'estimation du nombre de locuteurs est difficile : environ 150 millions dont une moitié en Inde et l'autre au Pakistan. 5:22:22 PM Permalien À vos claviers [] |
La vache frappe et touche !Touchée ! (Saisir la subtilité de l'accord). Je l'ai (encore) été par l'un des textes de Karl. Cette fois-ci, sous sa rubrique « journal », il salue un anniversaire. Mais quel anniversaire et quel salut ! Le dernier homme romantique serait-il normand ? ;) NDLGR : Soyez heureux, les choupinoux ! Savoir afficher son amour au grand jour n'est pas seulement un art mais une grâce. 5:09:19 PM Permalien À vos claviers [] |
Cinq langues goûteusesLes vacances chez nous, c'est aussi le moment où jamais de saisir le temps de mêler les ingrédients, de sombrer dans les expériences papillaires, de se noyer dans les huiles parfumées, de renifler la Provence, de faire le tour du monde en humant et en dégustant des sens. J'ai chez moi des livres de recette en italien, en espagnol, en anglais et en français, car je désire, autant que faire se peut, conserver le parfum original d'une édition première. Oh, je m'y restreint rarement, laissant à la folle du logis le soin de velouter d'un soupçon de crème ou de rehausser d'épices ou d'herbes chéries, d'écarter ou de remplacer endives, pamplemousses ou oursins, dont j'abhorre l'amertume ou la consistance, selon. Mais il m'arrive alors de me heurter à une expression étrangère peu familière, le doute m'assaille, la substitution devient impossible, ignorant à quoi j'ai réellement affaire à coup sûr. J'ai dégoté un lexique fort complet des termes culinaires qui me permet d'assurer la main à la pâte. Cinq langues pour goûter : italien, français, anglais, espagnol et allemand. Le dictionnaire gastronomique. 11:13:15 AM Permalien À vos claviers [] |
Un trésor inestimableNous avons navigué à bord du vaisseau de la chasse-galerie, entre fond de rivière et ciel de mer. Nous avons respiré le chant des sirènes, et sauvé le capitaine d'une perdition certaine. Nous avons négocié avec deux loubards coureurs des bois, qui nous croyaient filles du roy. Le capitaine démentit cette folie, prêt à défendre son équipage de sa vie. Chevauchant le rabaska, nous avons troqué un jésuite « sympantipathique », peu doué pour l'aviron et sermonneur de première, contre la fille d'un grand chef amérindien. Nous avons visité des colons raconteurs de légendes, nous sommes fait piquer nos embarcations par le diable lui-même, qui faillît bien emporter l'âme de notre capitaine. Mais une étrange fée des bois portée sur la bouteille nous permit de retrouver nos esquifs envolés. Nous étions cinquante, à croiser Anglais égaré cherchant Québec pour s'en emparer (nous ne l'avons pas aidé), et colons irlandais volubiles, rigolards et moqueurs. Nous avons entendu le chant des Amérindiens, caressant à l'oreille et réconfortant à l'âme, bien davantage que les latines psalmodies du Jésuite ou le menaçant art lyrique des femmes-poissons. Nous sommes parties au grand jour et revenues sous la lueur des flambeaux, aviron en main, esprit d'aventure en raison d'être. Nous avons voyagé dans le temps. Ce matin, nous subissons l'impact du décalage temporel, la tête habitée d'images, de sons et d'odeurs d'un autre siècle. Nous étions pourtant tout près d'ici, sur la rivière St-Jean (maintenant connue sous le nom Rivière-des-Milles-Îles). Pendant presque trois heures, nous avons avironné et couru les bois à la recherche d'un trésor. Nous l'avons trouvé et nous l'avons rapporté avec nous. Les aventures du capitaine Dubord. Le trésor inestimable ! Plus qu'une aventure. Une épopée, une odyssée, une saga. Plus simplement : un bonheur. 10:38:33 AM Permalien À vos claviers [] |