20 mai, 2002 | |
Langue : des services d'assistance en ligneCompte tenu du comportement un tantinet ségrégationniste de l'OLF, je me suis mise en quête d'offres d'assistance langagière en ligne qui semblent concrètement plus ouvertes à l'ensemble de la réalité francophone. Voici le résultat de mes recherches. Chez nos amis belges, le service de la langue française me paraît plus ouvert et fait d'emblée nette allusion, en son libellé d'offre de service, à son engagement international. Le Conseil international de langue française, pour sa part, non content de répondre à vos questions acceptera également (limites imposées, on comprendra) de corriger des extraits de texte. Par contre, quand je lis : "entrez votre adresse e-mail », je sourcille. Du côté de chez Luc Bentz, les mises en garde sont, selon moi, tant justifiées que justifiables et j'en recommande la lecture en page de requête intitulée S.O.S. français. Chez Francité, même type d'offre sympathique. Je dois cependant vous avouer ne pas avoir (contrairement à mon habitude) "testé" ces offres. Donnez m'en des nouvelles ! NDLGR : Les requêtes en matière de langue sont permises et encouragées pour résoudre des difficultés demeurées sans solution, ou aux solutions trouvées qui génèrent une ambivalence certaine, après consultation de ressources fiables et reconnues. N'en abusez pas et sachez les utiliser à bon escient. 10:39:48 PM Permalien À vos claviers [] |
OLF : Vous tanciez ? J’en suis fort aise. Eh bien tançons maintenant !
Alors la voici finalement, cette chronique générée par la « pour-le-moins-asticotante » mésaventure de l’Homme (nous l’appellerons ainsi, avec la majuscule) à l’OLF. Brève « présentation de cas » Il y a environ deux ans, avant même que le mot « blogue » (ouache) n’apparaisse au grand dictionnaire de l’OLF (qui est règle générale un excellent ouvrage, j’y souscris) l’Homme, en bon citoyen de la Francophonie, signale l’existence du blog aux agents de l’État oeuvrant à l’OLF. Phénomène relativement nouveau à cette époque, mais déjà bien présent, le blog est nouvelle réalité au sein du cyberespace et mérite toute l’attention que l’Homme lui porte. Mais ô consternation, l’Homme se fait reprocher son appartenance à une Francophonie hors Québec, et on lui répond à rebrousse-poil. Bon. L’OLF : quoi et pourquoi L’Office de la langue française a été créé en 1961, au même moment que le fût le ministère des Affaires culturelles du Québec. La mission de l’OLF est de définir et de conduire la politique québécoise en matière de recherche linguistique et de terminologie et de veiller à ce que le français devienne, le plus tôt possible, la langue des communications, du travail, du commerce et des affaires dans l'Administration et les entreprises. Dans la description de ses engagements en ce qui a trait à ses services et produits, l’OLF stipule clairement qu’« Il est important de noter que seules les questions d'ordre terminologique provenant d'internautes québécois sont traitées. » Mes reproches Admettons que je conçoive que les employés de l’OLF ne puissent répondre aux questions de la Francophonie tout entière. La mise en garde ne devrait-elle pas apparaître dans la charmante fenêtre (immensément restrictive selon moi) qui nous permet de communiquer avec @ssisterme ? Combien de gens se tapent la lecture de la mission et des objectifs d’un outil ou d’une base de terminologie linguistique avant de l’utiliser ou de vouloir l’enrichir, croyez-vous ? Plaider l’ignorance n’a jamais été encouragé en quelque lieu, mais une communication efficace, un choix pertinent quant à l'emplacement d'une information stratégique, et sa diffusion ne devraient-ils pas être au cœur des préoccupations d’un organisme dévoué à la langue, à sa protection et à sa promotion? Dans le cas qui nous préoccupe, le paragraphe précédent n’a pas sa raison d’être, soit. Mais sa présence s’imposait compte tenu des données préambulaires. Revenons à l’Homme L’intervention de l’Homme en regard du blog, loin d’être une simple et bête question, était bien davantage un signal, une contribution, un apport à la francisation d’une réalité qui n’était définie que dans la langue de Shakespeare. IL prévenait un mal qui risquait de se répandre, les francophones invités à se réfugier dans l’appellation shakespearienne, faute d’une équivalence chez Molière. L’Office, d’ailleurs, n’a rien trouvé de mieux que d’ajouter deux voyelles (en l’occurrence sinistres) au MOT, le francisant ainsi à bon marché, mais cela est une autre histoire … L’intervention de l’Homme aurait dû être saluée, encouragée, nourrie. Si plus de citoyens de cette belle et grande Francophonie étaient aux aguets, voire en état d’alerte, peut-être serions nous moins ensevelis de termes et d’expressions venus d’ailleurs, et dont nous aurions pu être les fiers auteurs. Que l’on me comprenne bien ici, les mots sarouel, tchador, souvlaki, tipi et que sais-je encore, décrivent des réalités étrangères qui sont agréées et souvent appréciées chez nous. Le hobby, le blog, l’e-mail, sont des réalités universelles, d’intérêt universel, qui doivent, selon moi, devenir caméléons lorsqu’elles sont accueillies, véhiculées et usitées dans et par une entité culturelle qui les rendra propres à son identité et en fera son miroir. À l’Homme, on s’est contenté de répondre de mauvais gré. DE MAUVAIS GRÉ ??? Je rage. Et je n’ai pas terminé !
Ineptie Une page d’histoire À l’aube du nouveau millénaire naissait le Rifal (Réseau international francophone d’aménagement linguistique). Le Rifal est né de la tendre union du Rint (Réseau international de néologie et de terminologie) et du Riofil (Réseau international des observatoires francophones de l’inforoute et du traitement informatique des langues). Le Rint, créé en 1986 Parmi ses louables objectifs, « Assurer la circulation de toute forme d’information touchant la néologie et l’aménagement terminologique du français. » Parmi ses membres : l’Office de la langue française et encore mieux, le secrétariat général ? Si, si ! L’OLF, rien de moins. Le Riofil, partenaire du Rint Le Riofil a travaillé en étroite collaboration avec l’OQIL (Observatoire québécois des industries de la langue), dont le secrétariat était basé à l’OLF Parmi ses raisons d’être : « Promouvoir l'industrialisation du français et des langues partenaires dans l'espace francophone. Intensifier et structurer la collaboration internationale dans l'intérêt des pays francophones. » Le Rifal Le nouveau porte-étendard qui les rassemble tous. Parmi ses objectifs : « La collecte et la diffusion de l’information sur la terminologie, la néologie et le traitement informatique des langues. » Sous la rubrique « Écrivez-nous », le secrétariat général du Rifal : l’OLF. Parmi les tâches du secrétariat général : Assurer la diffusion de l’information pertinente auprès des membres du Rifal, faire connaître le Rifal et en assurer la représentation. Adresse électronique : rifal@olf.gouv.qc.ca Alors là, expliquez-moi. Si les ressources en personnel du gouvernement québécois s’avèrent insuffisantes lorsqu’un membre de la Francophonie apporte un élément nouveau, une piste, un besoin, ne serait-il pas plus opportun de faire suivre son courriel en un clic à son voisin de bureau qui a, lui, vue sur l’ensemble de la Francophonie, plutôt que de rabrouer un atout de l’humanité francophone ? Dites-moi.
Une langue est sa propre patrie. Le chauvinisme et les raccourcis bureaucratiques chez ses tributaires servent l'antagonisme. 10:20:04 PM Permalien À vos claviers [] |
Quand la richesse de contenu mérite son genreRichesse, pertinence, ressource, toutes des appellations de genre féminin, qui n'ont jamais davantage mérité cette marque qu'au sein des signets retrouvés sur Répertoire.womenspace. L'hyperlien sera dorénavant à l'honneur en permanence chez la grande rousse, sous le titre "cyberfemmes". 11:54:57 AM Permalien À vos claviers [] |